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  • VANVES ET LE DEVOIR DE MEMOIRE : JOURNEE DES DEPORTES

    UN APPEL A LA VIGILANCE

     

    A l'occasion de la journée du Souvenir des Déportés, une cérémonie devant la stèle des victimes vanvéennes du nazisme (Square de l'Insurrection) se déroulera demain Dimanche à 11H45 où sera repris le célébre « chant des marais », ainsi que « Nuit et Brouillard ». Elle est un temps fort du devoir de mémoire d’autant plus qu’elle intervient à un moment de l’année où généralement, des événements interviennent pour bien montrer sa nécessité. Il suffit de se souvenir de 2002, lorsqu’elle s’est déroulée entre les deux tours d’une élection présidentielle marquée la présence de Le Pen au second tour. Et de 2009 au lendemain de la conférence de Durban II sur le racisme qui a été marquée par les propos inqualifiables du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Cette Cérémonie sobre mais toujours émouvante devant cette stèle est une réponse des vanvéens aux déclarations inqualifiables que ces hommes politiques ont encore tenus et tiennent toujours. 

     

    A Vanves, 119 noms de victimes vanvéennes, issus de tous les milieux,  de cette époque tragique, sont inscrits sur cette stèle réalisée par Irène Zack en 1998. Ils ont été retrouvés grâce aux  recherches d'Etienne Raczymow et de Josette Sala qui étaient partis des figures emblématiques telles que Jean Bleuzen, Raymond Marcheron,  Louis Dardenne, Guy Mocquet, Mary Besseyre, Marcel Yol, Albert Culot et Albert Legris  dont des rues ou des places portent le nom. Ils découvrirent par la suite le petit enfant Georges Drajner, le jeune Franck Wolh qui ont fait partie des 4000 enfants emportés par la rafle du Vel 'Hiv avec Denial Suslanchi et ses deux frères, les instituteurs Cabourg fusillé, puis  Fassin, déporté qui fut l'un des proches collaborateurs de Jean Moulin, Claude Chalufour et Jules Arvatinakis qui fuyaient à 20 ans le STO (Service du Travail Obligatoire) pour rejoindre le Général de Gaulle, Gilberte du Martray qui s'occupait d'un dispensaire.

     

    « Faire vivre la mémoire, c'est établir des liens durables avec les autres peuples qui ont porté et subi comme nous le fascisme. Faire vivre la mémoire, c'est aussi et surtout pour les prochaines années, construire une nouvelle résistance, une nouvelle vigilance républicaine qu irriguera plus profondément notre société pour ne plus jamais nous laisser surprendre et déborder par la pourrissement des âmes et des compromissions sur lesquelles les fascistes savent prospérer. Il est des pays où les gens au creux des lits font des rêves » entend on dans le Chant des Partisans » déclarait Guy Janvier, alors Maire, de Vanves,  lors de son inauguration le 26 Avril 1998.

     

    Un livre rappelle le souvenir de ces vanvéens écrit par René Sedes et Josette Sala en Juin 2006 -  « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux (1939-1945) » - qui constitue à la fois un travail de mémoire et un appel à la vigilance. Ce qui est plus que nécessaire aujourd’hui. Ce livre a permis à Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves de rappeler Dimanche dernier « la mémoire de Raymond Fassin, officier de liaison de Jean Moulin qui a été parachuté avec lui  en Provence en janvier 1942. Lieutenant colonel à 28 ans, il sera détaché auprès du réseau « Combat ». Délégué militaire régional Nord de la zone A en septembre 1943, il est capturé à Paris par la Gestapo le 2 avril 1944 à la suite d’une dénonciation. Il sera déporté dans le dernier train de la Mort le 31 août 1944 et décédera au Kommando de Wantensdtadt ».

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : FRAT ET VANDALISME

     

    FRAT : 50 VANVEENS A LOURDES

    42 jeunes vanvéens avec le pére Alexandre Pincé et 7 accompagnateurs de notre ville sont partis Mercredi soir à Lourdes comme 8000 lycéens franciliens pour le pélerinage FRAT (comme Fraternel) 2010 à Lourdes qui se déroulera jusqu’à Dimanche sur le thème : « Seigneur, apprends nous à prier ».  Ces jeunes de 15 à 18 ans font partie de groupes paroissiaux, de mouvements catholiques ou de l'aumônerie de leurs écoles publiques ou privées. Ils sont entourés par 1.200 accompagnateurs et 800 bénévoles pour réfléchir en petits groupes, prier, assister à la messe, suivre les processions, faire des travaux manuels, chanter et jouer de la musique. Ils rencontreront aussi une trentaine de « témoins » qui leur parleront de leur vie de chrétiens, de leur joie de croire. « Tandis que les jeunes lycéens ont grandi avec une ouverture tous azimuts sur le monde entier, rendue possible par les médias portables et l'information instantanée, le FRATernel fait le pari de leur faire découvrir le sanctuaire de l'âme, de leur âme » explique le Père Augustin Deneck, directeur du FRAT Lourdes 2010 qui parle de « défi de l'intériorité et du silence ».  Le FRAT a été créé en 1908 pour le cinquantième anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. A l'origine, il durait 10 jours et ne concernait que les garçons. Ils n'étaient que 21 pour le premier pèlerinage. Le FRAT est devenu mixte en 1978 et depuis 1979, il se déroule alternativement à Lourdes et à Jambville (Yvelines), celui de Lourdes étant pour les lycéens, celui de Jambville pour les collégiens.

     

    VANDALISME : DES VANVEENS PETITIONNENT

    Depuis quelques jours, les riverains notamment de la rue Jean Baptiste Potin, ont découvert sur leur pare prise ce petit mot : « Excédé par le vandalisme dans le quartier ? Voiture rayée, pneus crevés, serrure forcée, rétro brisé, ou chocs divers ? Maintenant des actes dangereux ! Perforations très fines de pneu qui se dégonfle en roulant et risque d’éclater ! » Ces auteurs invitent les vanvéens à aller signer leur pétition en ligne sur « Vandalisme Vanves » sur Google et à participer à la réunion public de quartiier aévec les élus prévus le 10 Mai à 19H à l’école Larmeroux.  

    Et d’expliquer sur le site Internet : « Le quartier hauts de Vanves(Rue Gresset,Mansard, Hoche, J-B Potin, La paix, Larmeroux, Victor Hugo...) fait l'objet depuis des années d'actes de vandalisme sur les automobiles en stationnement : rayures importantes, chocs ... Depuis peu des résidents retrouvent leur véhicule avec deux pneus crevés …que faudra t'il subir avant une prise de conscience et une action des autorités. Si vous avez été victimes d'actes de vandalisme sur votre véhicule en stationnement dans le quartier JP Potin, Mansard, Hoche, Gresset… » ou alors dans un autre style : « Nous étions déjà nombreux à être à cran, depuis des années, face aux actes de vandalisme répétés sur les véhicules en stationnement. Plus votre journée de travail est longue, plus il vous faut « tourner » pour trouver une place… ou trop souvent vous retrouverez votre véhicule vandalisé. Dans le quartier il y a le « courageux » rayeur à la clef affutée, mais aussi le  « collectionneur » de barillet et bien d'autre encore. Depuis quelques temps nous devons en plus faire face à la crevaison malveillante de pneus, deux pneus par véhicule ces dernières semaines! Si trois propriétaires, s'étant rencontrés auprès de leur cric, le 17 Avril (véridique !) se sont rendus au commissariat, le nombre exact de victimes est lui encore inconnu. Les actes de vandalisme semblent augmenter avec les difficultés de stationnement. Se peut il qu’une personne manifeste ainsi son mécontentement alors même que tous subissent les difficultés de stationnement ? La municipalité, la communauté d'agglomération, les autorités ne peuvent plus ignorer ce qui est devenu une nuisance majeure dans le quartier des hauts de Vanves dont les résidents sont maintenant exacerbés ».

     

     

  • THEATRE DE VANVES : LES BOBOS TUENT LA CULTURE POPULAIRE ET INTERGENERATIONNELLE

    Il y a des limites à tout ! Mais l’équipe du théâtre de Vanves se fout vraiment des vanvéens ! Que ces gens là aient décidé de faire et de soutenir des spectacles pour les « bobos parisiens » avec le concours de la commune, c’est leur problème et celui des élus qui financent quand même ce lieu de spectacle. Et ce n’est pas le débat que le Blog Vanves Au Quotidien veut soulever aujourd’hui.

     

    Mais que ses responsables accueillent comme ils l’ont fait le Club Murillo le 14 Avril dernier, c’est purement scandaleux et honteux… Mais voilà, personne n’a rien vu, n’a rien su, et surtout pas les élus venus applaudir le spectacle avec beaucoup de spectateurs. Le spectacle de printemps avec danses, sketches, extraits de pièces de théâtre a été une parfaite réussite dont vont se glorifier les élus, et dans une certaine mesure, les responsables du Théâtre, bien sûr, et du Club Murillo qui n’oseront rien dire, avec de très belles photos dans le prochain Vanves Infos.

     

    Mais voilà, la réalité est bien différente : Ces seniors  sont arrivés avec leurs caisses ou leurs cartons de costumes, d’ustensiles divers et variés, de boissons pour s’installer…dans des coulisses déjà et encore occupés par les artistes (jeunes) du précédent spectacle pour des jeunes d’âge scolaire, mais qui ont eu du mal à quitter leurs loges. Et ils n’ont fait aucun effort pour leur laisser place rapidement. Bien au contraire, à 65 ans, 70 ans, 80 ans, nos seniors ont dû vraiment passer par derrière le théâtre pour tout transporter eux-même sans aucune aide des jeunes techniciens présents, et dans le noir, sans avoir droit d’accès au bar pour installer leurs boissons. Ils ont dû même se regrouper dans une bien maigre et petite loge pour se préparer au spectacle…où on leur a demandé de ne pas faire de bruit.

     

    Voilà comment nos aînés vanvéens ont été accueillis dans ce théâtre qui est le leur. C’est d’autant plus cruel que c’est le spectacle qu’ils ont préparé avec leur cœur et leurs tripes depuis un an, qu’ils ont présenté devant leur public… dans des conditions purement scandaleuses. En tous les cas, ce sont les impressions qu’en ont gardé des vanvéens qui ne fréquentent guère ce théâtre, et qui ne fait vraiment rien pour faciliter les choses lorsqu’on parle de spectacles populaires, associatifs et inter générationnels. Bien des initiatives grâce à eux, ont été tué dans l’œuf d’une manière tout à fait hypocrite : On vous laisse bien sûr – mais à contrecoeur - la scène pour ne pas que vous alliez répéter à l’extérieur qu’ils empêchent quoi que soit. On vous promet des affiches qui arrivent trop tard ou en nombre restreint. On vous accueille comme « un chien dans un jeu de quilles »…histoire de bien vous faire voir que « les artistes, c’est eux mais pas vous ! »… et tout cela avec le sourire « mais vous avez votre scéne ! »… Mais dans quelles conditions !

    Dommage d’agir ainsi, surtout avec des aînés et des seniors. A cause de « ces gens là », la vraie culture (populaire) de Vanves se déroule ailleurs et sans eux, quand elle peut, car d’autres, ex-théâtre ou ex-Gazier, s’arrangent pour leur mette des bâtons leur roues… Malheureusement ils ont l’oreille du pouvoir (fnancier). A moins que des vanvéens aient l’idée de demander qu’un quota de spectacles vanvéens montés, réalisés et joués par des vanvéens soit imposés pour arriver à développer une vraie culture vanvéenne dans ce théâtre qui est le leur.  

     

    Petite anecdote supplémentaire : Pour bien montrer que ces gens là se moquent des vanvéens, sachez qu’à l’époque où ce théâtre s’appelait François Clouet, en hommage à un artiste qui a vécu à Vanves, un artiste contemporain, Fran Baro a réalisé une fresque à l’entrée du théâtre sur le mur de droite. Son épouse a demandée maintes fois qu’on l’a remette en valeur, alors qu’aujourd’hui elle est occultée par diverses affiches et autres matériaux. Voilà comment les artistes vanvéens amateurs ou confirmés, sont traités par un lieu de culture qui devrait être le leur.