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  • GRIPPE A H1N1 : POURQUOI VANVES REQUISITIONNE UN GYMNASE ?

    Cette question est souvent revenue dans les propos des dirigeants sportifs du Stade de Vanves, et notamment ceux des sections directement concernées (Hand et Basket) parce qu’elles occupent habituellement Maurice Magne :

    « Ne pourrait on pas se faire vacciner chez son médecin ou dans un centre médical communal ? » ont-ils demandé en dehors de la question de savoir si l’on n’aurait pas pu choisir un autre lieu ? Toutes les réponses se trouvent dans la circulaire du 21 Août 2009 qui détaille l’organisation du dispositif qui doit être activé dans chaque département. Elle précise bien que « ces centres de vaccinations spécialement créés pour l’occasion »… « seront situés dans des gymnases ou des salles polyvalentes », excluant bien tout « établissement de santé », pour un bassin de population ne pouvant pas excéder 100 000 habitants.

    « Personne ne pourra se faire vacciner de manière individuelle comme c’est souvent le cas pour la grippe saisonnière chez son médecin, car le vaccin sera livré en multi-doses et nécessitera une 2éme injection à 3 semaines d’ntervalles, ce qui implique d’organiser un dispositif de « type industriel » explique t-on à la DDASS qui gére le plan départemental opératationnel de lutte et de vaccination contre cette pandémie. « Comme il ne sera pas possible de se faire vacciner sur son lieu de travail ou ailleurs, car le principe a été retenu de se faire vacciner dans un centre de vaccination le plus proche dont dépend le domicile privé, sans exception ».

    Ainsi le centre de vaccinations à Maurice Magne devrait comporter une quinzaine de box, où opéreront plusieurs équipes de vaccinations qui se relayeront aux heures ouvrables de la journée durant toute la semaine (et maintenant le week-end). Elles seront constituée d’un médecin ou d’un infirmier en chef obligatoirement, de volontaires qui s’engageront pour 4H par semaine, recrutés parmi le personnel de santé, des internes en médecine, des infirmières diplomés d’Etat…et d’une petite équipe administrative chargée de l’accueil. Ces équipes devront être en mesure de vacciner 15 000 individus sur 4 mois.

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    FREDERIC PIC : ENVERS ET CONTRE TOUS

     

    Le Parc F.Pic porte le nom du Maire qui a préservé cet espace vert de l’expansion immobilière. Un maire qui a été élu voilà 90 ans en Décembre 1919 et sera l’un des seuls magistrats de Vanves à diriger cette ville aussi longtemps, de 1919 à 1940.  Il a été le premier maire bâtisseur mais aussi « écolo » du XXéme siécle en sauvant de l’appétit des promoteurs immobiliers, le vaste terrain occupé alors par la Maison de Santé du docteur Falret. Il a réussit à faire voter par son conseil municipal son achat, ce qui lui a valut les pires critiques de ses administrés d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne. Il a demandé à l’architecte paysagiste Payret Dortail d’en dessiner les contours. Il parait que ce dernier s’est inspiré des jardins anglais. Personne n’oserait aujourd’hui remettre en cause l’existence de ce parc qui porte son nom. Ainsi au fil des années, ses successeurs ont aménagé un parc municipal des sports, avec sa piste d’athlétisme, un gymnase, des courts de tennis, des jeux de boules lyonnaises qui étaient alors à l’emplacement de la Piscine édifié en 1970-72.

    F.Pic ne s’est pas arrêté là, car c’est lui qui a fait réaménagé le square de la Mairie, créé le square Jarrousse lancé par son prédécesseur… Il faut rappeler que le parc qui porte son nom se situe à l’emplacement de la Maison de santé créée en 1822 par les docteurs Jean Pierre Falret et Félix Voisin qui a abrité jusqu’à 100 malades dans ses 32 pavillons disséminés dans un parc de 17 ha (comprenant l’actuel parc, le PMS et des terrains occupés par le groupe scolaire, la ccréche, le service des Espaces Verts, les immeubles le long du parc).   Le docteur Arnaud prit le relais en 1897 de Jules Falret, le fils de Jean Pierre qui lui avait succédé en 1870, suivi du docteur Vignaud en 1927 qui travaillait avec lui depuis 1902. Mais les propriétaires du terrain, neveux et héritiers de Jules Falret ont refusé de renouveler le bail, la maison de santé étant appelé à disparaître, organisant même une vente aux enchères qui a dispersé l’important mobilier qui garnissait les pavillons. D’où la volonté de F.Pic de ne pas laisser échapper ce joyau de verdure  

     

    UNE LONGUE BATAILLE

     

    Mais l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille. F.Pic a commencé à en parler le 14 Juillet 1924 lorsqu’il a prononcé un discours devant l’ensemble des responsables associatifs pour exposer « l’œuvre de la municipalité et du Conseil Municipal sous sa gestion ». Mais ce n’est que le 14 Mars 1929, voilà plus de 80 ans que le conseil municipal a demandé au conseil général de la Seine « de bien vouloir acquérir pour le compte du département le parc Falret lorsque le bail de la maison de santé d’une durée encore assez longue, aura pris fin, en vu de la création d’un parc populaire, d’un nouveau groupe scolaire comprenant une école primaire supérieure professionnelle et d’un hôpital pour les malades de la Région ». Vanves a reçu l’aide de l’assemblée département le 25 Avril 1931 pour acquérir une partie du parc Flaret et l’affecter à un parc populaire et des terrains de jeux. Son propriétaire propose de céder 54 000 m2 dont  34 000 m2 pour le parc populaire et les terrains de jeux (pour 4 000 000 frs de l’époque), en s’engageant à céder 2000 m2 de plus, en autre, pour complément de terrains de jeux et de sports (pour 2 000 000 frs), en dehors des 10 000 m2 prévu pour l’école, et 1000 m2 pour l’ouverture de voies d’accès, l’hôpital étant abandonné. Le Conseil municipal du 31 Novembre 1931 parle de 44 000 m2 pour créer ce parc populaire et des terrains de jeux auquel il ajoutera l’acquisition de 19 718 m2 le 27 Février 1932 et demandera l’aide du Conseil Général de la Seine le 18 Juin 1932 pour acquérir 2 ha supplémentaires. Au même moment, des actes de malveillance et des intrusions  dissuade la maire d’ouvrir la partie du parc populaire acquise au public, « avant que des mesures conservatoires soient prises ».

     

    OUVERTURE LE 25 MAI 1933

     

    La Municipalité ne l’a ouvert que le 25 Mai 1933, en réservant la plus grande partie (8 Ha) pour ce parc public, le surplus étant affecté à la construction d’un immeuble, d’un groupe scolaire, et l’installation de services sociaux. Les travaux d’aménagements ont été poursuivis très activement dans ce parc agrémenté de vastes pelouses, de riviéres en cascades et de sources, planté d’arbres centenaires.  L’entrée monumentale (Place du Président Kennedy) a été aménagée plus tard, les vanvéens devant alors emprunter un accés entre les chantiers de démolition et de construction. Les abords de la pièce d’eau et le belvédére (la colline) étaient interdites au public. Evidemment, F. Pic n’a cessé d’être attaqué et de devoir répondre aux critiques. Ainsi le 17 Septembre 1933, lorsque le conseil municipal acquiert une nouvelle parcelle de 1 ha du parc, sur la partie la plus boisée,  qui fera l’objet d’un emprunt,  il déclare : « Il faut couper court à une légende qui tend à accréditer dans la population que le parc a été donné par les héritiers Falret. Alors que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un mercellement et conservée à la collectivité. Non seulement les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclarés se désintéresser de la commune ». Le 24 Avril 1934, le conseil municipal examine d’une demande d’ouverture du parc à l’extrémité de la rue du Docteur Arnaud et d’un loueur de chaises.

     

    ARRACHE AUX LOTISSEURS !

     

    Frédéric Pic, lors du conseil municipal du 3 Février 1937 a rappelé l’importance de ce projet « que nous avons eu la précaution d’insérer dans le Plan d’Aménagement et d’Embellissement (ancêtre des POS et PLU) » et « de fractionner son acquisition  car  beaucoup trop onéreux pour notre commune, aujourd’hui réalisé grâce à notre ténacité » et « l’aide du Conseil Général de la Seine » expliquait il face à ses détracteurs qui dénonçaient « le scandale du parc Falret », « son coût trop cher »  : « L’on écrit : Pic achéte ceci, Pic achète cela ! ». Et d’expliquer que le prix d’achat a été fixé par l’administration des domaines et subordonné à l’approbation de l’administration supérieure avant signature des actes notariés, « qui a encouragé et appuyé cette opération ». Le Préfet de la Seine d’alors est même venu le visiter, suivi par  d’autres responsables du Conseil Général,  en déclarant « Ce serait un crime de laisser disparaître ce parc ! Vous pouvez l’achetez. Le département et l’administration sont derrière vous ! »»…. « Ainsi ce magnifique domaine que constitue le parc Flaret a été arraché non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité public ».. « Peu importe les critiques, les mensonges, les calomnies, voir les injures. Il nous reste la satisfaction d’avoir accompli notre devoir. Si nous avions négligé de rouvrir le parc Flaret et d’en faire une propriété collective, on n’eut pas manqué de nous en blâmer à juste titre ! »

     

    Et le 29 Mai 1938, il demandait au conseil municipal de lancer le projet d’aménagement d’un parc des sports sur les terrains communaux contigus à ce parc, avec terrain de sport, vestiaires, WC, pavillon du gardien, construction d’une salle de sports, d’une tribune… et d’une piscine (pour un coût de 15,6 MF.  Le Préfet de la Seine lui a demandé de se limiter à la 1ére tranche. « Elle constitue néanmoins un mimimum indispensable qui permettra de précéder à l’éducaion physique et à l’entraînemernt sportifs des jeunes en âge scolaire ».     

  • LA SEMAINE DES VACANCES DE LA TOUSSAINT A VANVES

    37 VANVEENS EN PELERINAGE A LOURDES

    37 vanvéens sur 850 pélerins participent à partir d’aujourd’hui au Pèlerinage diocésain à Lourdes organisé par le diocése des Hauts de Seine avec Mgr Daucourt, l’évêque du 92. « A la suite de l’année et dans le prolongement de la démarche jubilaire, ce pèlerinage va nous aider à mieux comprendre que si Bernadette a été déclarée sainte, ce n’est pas en vertu des apparitions, mais bien par sa modeste vie toute entière et son attachement au Christ, dans les épreuves tant à Lourdesqu’à Nevers » explique le pére curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur dans le « Sel et Lumière » de ce week-end. Le théme de ce pélerinage est  donc « Sur le chemin de Bernadette »... « Sainte Bernadette a eu la grâce des apparitions, mais c’est toute sa vie, d’humilité, de prière et de service, qui l’a conduite à la sainteté. Bernadette nous aidera à nous mettre à la suite du Christ, en lui confiant nos vies et en cherchant à mieux servir l’Eglise et le monde ». Il va donc les faire plonger dans l’histoire de MLourdes et d’une sainte.

    Ils passeront la soirée de Lundi avec Mgr Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes. Dés le lendemain, ils auront droit à  une catéchèse sur le pardon, par Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, une messe à la Grotte, l’après-midi étant consacré ce jour là comme le lendemain à plusieurs activités au choix : Piscines, chemin de Bernadette, temps réconciliation et chemin de l’eau. Une procession mariale aux flambeaux suivra le soir. Mercredi, ils seront invités à une conférence sur la « mission dans le diocése par Mgr Daucourt Evêque de Nanterre suivi d’une messe, puis en fin de journée à une procession eucharistique et une soirée diocésaine. Jeudi, ils assisteront à une messe d’envoi avec onction  des malades qui les accompagnent, avant de reprendre le chemin de Paris par le TGV.  

     

    DEBRE ANIME UNE TABLE RONDE

    DES ASSISES DE LA CONSOMMATION

    Hervé Novelli organise le lundi 26 octobre 2009 à Bercy les Assises de la consommation afin d'intensifier la concertation dans la perspective des futures réformes dans ce secteur. Isabelle Debré animera une table ronde consacrée au renforcement de la  relation de confiance entre consommateurs et entreprises, et surtout la résolution des litiges de consommation dans un cadre extra-judiciaire, c'est-à-dire hors du champ judiciaire. Son objectif est de mettre notamment l'accent sur la médiation d'entreprise, et de  faire « réfléchir les participants, tant dans la perspective de l’exercice de transposition en droit interne de la directive 2008/52/CE du 21 mai 2008 sur certains aspects de la médiation en matière civile et commerciale que de la mise en œuvre des recommandations contenues dans les deux avis émis par le Conseil National de la Consommation (CNC) en la matière, de définir un cadre juridique propre à la procédure de médiation,  prendre en compte les spécificités de la médiation pour le règlement extrajudiciaire des litiges de consommation, assurer un suivi transversal des pratiques de médiation pour le règlement des litiges de consommation,  envisager les voies d’une généralisation de la médiation » comme elle l’explique à Vanves Au Quotidien.

    « L’importance de la consommation dans la vie de chacun, son poids dans l’activité économique, son incidence sur la structuration des liens sociaux et son impact sur l’environnement ne sont plus à démontrer. Au cours de la dernière période, la montée de l’aspiration à une consommation durable et responsable, la crise financière et l’apparition de nouveaux produits et services à haute valeur ajoutée technologique sont autant de facteurs qui ont accéléré les évolutions déjà rapides des modes de consommation » indique de son côté, Hervé Novelli,  qui organise avec Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi ses Assises  au cours desquelles seront traités les sujets suivants : les nouveaux modes de consommation : « Sommes-nous en train de changer de modèle en matière de consommation ? », le renforcement des institutions et associations de consommateurs, les améliorations à apporter au droit national et communautaire de la consommation, les modes de résolution des conflits entre consommateurs et entreprises. « Je compte que les débats qui s’y tiendront nous permettrons de bâtir le schéma d’ensemble d’une politique de la consommation prenant en compte les intérêts économiques, les nouveaux besoins de protection des consommateurs et le développement durable » ajoute t-il .

     

    FERMETURE DU PARC F.PIC

    Le parc Frédéric Pic est fermé du 26 au 30 Octobre pour permettre l’abattage de 15 arbres malades. Une nécessité lorsque l’on se souvient que l’auteur du blog Vanves92170 qui a l’habitude, durant les beaux jours évidemment, de faire la sieste et sa revue de presse dans ce très beau parc, a failli durant l’été 2008 être blessé par la chute d’une branche d’un grand arbre sous lequel il s’installe habituellement.  Nous aurons l’occasion de revenir sur l’histoire de ce parc que les vanvéens ont pu découvrir sous un nouvel œil grâce au Syndicat d’Initiative qui a organisé lors des week-ends du Patrimoine en 2008 et en 2009, des visites  commentées de Christiane Morin, ancienne guide conférenciére de la Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris à la retraite. C’est bien la première fois que ce parc est fermé pour de tels travaux, en dehors de la période qui a suivi la grande tempête de Noël 1999 et des jours de tempête qui ont suivis où le services des Espaces Verts prend la précaution de fermer le parc au public pour éviter justement des accidents stupides.

     

     

    AU CONSEIL GENERAL

    Quelques informations retenues au fil de la séance de Vendredi dernier : Le tarif de la cantine au Collége Saint Ex est de 3,39 € sachant que le département a mis au point un dispositif d’aide départemental à la demi-pension en faveur des familles les plus démunies. Le Département participe à hauteur de 540 000 € aux travaux réalisés par la Région dans la cité scolaire Michelet (maintenance et petites réparations, rénovation chaufferie etc…).