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  • VANVES DANS LA BATAILLE REGIONALE : LUCILE SCHMID CANDIDATE

    Décidemment Vanves est très marquée politiquement. Jamais une telle commune en Ile de France comme en France n’a autant de parlementaires, deux avec son député et un sénateur Maire-adjoint, de conseillers régionaux (Marc Lipinski et Lucile Schmid) et maintenant de candidats plus  ou moins déclarés en ajoutant Bernard Gauducheau qui aurait des prétentions pour être sur une liste NC ou UMP/NC en fonction de ce que décidera André Santini.

     

    En attendant, Lucile Schmid s’est engagé dans la bataille de la candidature pour mener la tête de liste du PS pour les Régionales de Mars 2010 face à Philippe Kaltenbach, le maire de Clamart et peut être Sébastien Petrasanta, maire d’Asnières, tous les trois étant conseillers régionaux sortants. La désignation doit s’effectuer fin Novembre par une commission électorale qui doit juger les candidatures qui ont été ouvertes la semaine dernière. Le second après la désignation début Octobre de Jean Paul Huchon pour conduire la liste PS en Ile de France.

     

    LUCILE SCHMID : POUR LA PARITE, LA RENOVATION ET LE PROJET PS !

     

    Lucile Schmid a l’intention d’être de ce combat mais en actrice beaucup plus engagé qu’elle ne l’avait été en 2004. « J’ai été voir Pascal Buchet, je lui ai dit que j’étais intéressé par cette tête de liste, que j’étais même très volontaire » raconte t-elle en défendant sa candidature : « C’est d’abord la conséquence du vote du 1e Octobre où on a voté tout d’abord  pour la parité.   Et ce n’est pour avoir toujours des femmes en seconde place. Je pense qu’il faut aller jusqu’au bout de cette démarche, tout au moins commencer à la mettre en œuvre, car on l’a voté avant les régionales. Ensuite pour la rénovation : Je n’ai pas un profil typique au PS puisque j’y suis entré à 39 ans, j’ai un métier donc je ne suis pas du tout une politique politicienne, et j’ai envie de porter cette rénovation du personnel politique. Surtout lorsqu’on voit ce qui se passe autour de nous, et notamment à droite dans les Hauts de Seine,  où on commence à faire de la politique à 25 ans et on ne fait que ça pendant 50 ans !  Enfin, comme je m’occupe du projet du PS, je pense que pour cette élection régionale, il y a une obligation des socialistes à porter un projet qui tienne la route et que l’Ile de France est la Région Capitale. Et notre projet pour l’Ile de France sera un test pour le projet national.  Ce sont des choses que les militants peuvent entendre et en tous les cas, j’ai envie de porter de façon assez volontaire ».   

     

    LA LUTTE POUR L’EGALITE

    Durant ce mandat, la conseillère régionale de Vanves a été déléguée à la lutte contre les discriminations et à l’intégration, à la demande de Jean Paul Huchon : « J’ai beaucoup travaillé avec Claire Villiers, vice présidente chargée de la Démocratie Régionale. Nous avons monté une semaine de l’égalité portée par la Région qui se déroulera de nouveau en décembre prochain, une semaine de lutte contre les discriminations déclinée sur l’ensemble du territoire régional. Nous avons construit de toute pièce une telle action de lutte contre les discriminations avec de vraies résistances et difficultés, parce qu’il fallait l’insérer dans l’organisation des services, recruter des gens, mettre en place des procédures de soutien aux associations. Nous avons réussi à créer un réseau associatif, des partenariats avec la HALDE et l’ACES qui seront mis en valeur durant la semaine de l’égalité 2009. Il nous reste à développer dans les politiques de la Région elle-même une vraie approche de la promotion de l’égalité et organiser une transversalité de cet objectif » explique t-elle.

     

    UN GROS CHANTIER : MICHELET

    Mais elle tient aussi beaucoup à être présente localement et utiliser ce qu’apportait la Région pour Vanves, notamment au lycée Michelet qui bénéficie « d’un proviseur très dynamique » et qui est «  un établissement test de ce que l’on peut faire en terme de mixité sociale » : « La Région a apporté son soutien au Carrefour des Métiers qui est devenu annuel. J’ai relayé auprés d’elle, le projet de doublement des classes d’internat après la création de cette classe préparatoire aux écoles de commerce pour les étudiants ayant passé un bac technologique. Et j’ai joué un rôle de pression, d’activateur, de médiation sur la question des travaux  qui sont très complexe à Michelet. La Région a la compétence sur cette cité scolaire depuis seulement 2 ans et demi, car auparavant c’était le Conseil Général. Elle en a repris le contrôle et s’est retrouvé avec un calendrier de travaux importants et des projets qu’elle n’avait pas soutenu. Nous avons redemarré sur des nouveaux projets, après la réfection des bâtiments historiques, qui concernent les équipements sportifs. Une mission « travaux » d’assez haut niveau  s’est rendu au lycée Michelet la semaine dernière pour étudier de prés ces travaux de rénovation des gymnases mais tout ce qui est réseaux et canalisations diverses dans le parc. Le budget est énorme. Un certain nombre de travaux ont permis qu’ils soient utilisables, mais les travaux de rénovation massifs seront menés lors de la prochaine mandature, impliquant une décision budgétaire lourde » explique t-elle en reconnaissant que « la Région apprend ainsi à être une collectivité de proximité avec une réactivité plus grande »    

  • RENCONTRE AVEC UNE ELUE VERTE BATTANTE

    Interview de Claire Papy qui est l’une des deux élus Verts du Conseil Municipal avec Pierre Toulouse. Elle est plus engagée dans les mouvements associatifs que chez les Verts dont elle partage les convictions. Une élue de l’opposition qui ne manque pas de courage, même si cela lui coûte quelquefois de monter au créneau contre des ténors de la politique comme c’est le cas au Conseil d’agglomération Arc de Seine face à André Santini. Mais elle fait face luttant contre une certaine timidité naturelle. Mais ses convictions la rendent attachantes même pour ceux qui ne sont pas d’accord avec elle, car derrière cette timidité, c’est une battante qui ne lâche pas

     

    CLAIRE PAPY : «  Que d’occasions manquées ! »   

     

    Vanves Au Quotidien - Que répondez-vous à ce jeune responsable communiste qui vous reprochait de vous préoccuper plus des ruches que de la précarité à Vanves ?

    Claire Papy : « Mais c’est un problème auquel sont très attachés les verts ! Nous avons posé une question orale sur l’application de la loi DALO sur la commune, au nom des 8 conseillers municipaux de l’opposition. Par ailleurs chacun d’entre nous est engagé dans des actions bénévoles et associatives. Pour ce qui me concerne, je donne des cours d’alphabétisation à l’ASTI, à un public très défavorisé, très marginalisé, je suis adhérente à SNL (Solidarité Nouvelle pour les Logements), suit les actions de la Fondation Abbé Pierre pour le logement.

    Nous devions avoir une réunion de la commission services sociaux-éducatif ses derniers jours qui a été annulé parce qu’il n’y avait pas de délibérations dans ce domaine au prochain conseil municipal. J’ai aussitôt écrit au maire et à sa 1ére maire adjointe qui préside cette commission pour m’étonner qu’en période de crise, on n’en profite pas pour réunir cette commission notamment pour étudier l’analyse annuelle des besoins sociaux qui est une obligation depuis un décret de 1995. Et il me semblait qu’en période de crise, il y avait des gens qui étaient dans l’impossibilité de payer leurs factures d’eau, d’électricité, de chauffage etc…au chômage etc…Ce qui prouve bien que cette question de la précarité nous préoccupe. Bernard Gauducheau a reconnu lorsque je l’ai rencontré samedi dernier  que ma demande était justifiée et qu’il me ferait répondre par ses services.  

     

    VAQ - Quel premier bilan dressez-vous de l’action de la municipalité ?

    C.P. : « Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, nous sommes très déçu que l’on ait laissé passer l’occasion d’innover en matière de performances énergétiques et de respect de l’éco-systéme avec l’opération Cabourg, car nous avons très peu de terrains à aménager à Vanves. Nous avions d’ailleurs incité le maire à profiter de ce que la Région ait prévu des crédits pour l’aménagement des nouveaux quartiers urbains. Mais il fallait remplir certaines conditions, et il n’a pas voulu repartir à zéro, comme il l’avait fait dans le temps, pour le marché. 

    La Communauté d’agglomération (CA) Arc de Seine fait beaucoup de choses intéressantes en la matière mais avec beaucoup de retard : Elle a mise seulement en place l’année dernière un Agenda 21, alors qu’une telle initiative remonte au Sommet de la Terre de 1992. La fusion avec la CA de Val de Seine, qui n’en a pas, devrait retarder les choses. Et Vanves est vraiment à la traîne par rapport à d’autres communes d’Arc de Seine. Elle prend quelques mesures, mais très lentement. Nous avons une OPAH à Saint Remy, mais nous reproduisons là des systèmes d’aides qui relèvent d’une législation ancienne, la mairie n’ayant pas pris les devants avec le Pact Arim qui l’organise, ni vraiment innover en prévoyant des subventions pour aider à des améliorations de performances énergétiques des bâtiments où vivent des gens à revenus modestes, même si des efforts vraiment très timides commencent à se faire dans ce domaine par la ville.

    Il en est de même sur la circulation automobile, car le maire n’a rien fait depuis 2001 pour la limiter, pour créér des pistes de cyclables en dehors de la bande de 1,40 m de large de l’avenue de la Paix. Nous avons raté l’occasion d’en faire une rue Solférino, rue Jean Bleuzen…à l’occasion des travaux de réfection.  Vélib’ est tombé du ciel juste à propos, mais ce n’est pas une initiative de la mairie.

     

    VAQ – Arrivez-vous à vous faire entendre lorsque vous proposez l’intégration d’éléments HQE dans les constructions de la ville, de commerce équitable dans les marchés publics, de bio dans les cantines des écoles… 

    C.P. : « Peut être ! Mais la majorité municipale est monolithique. Il n’est pas question qu’une voix se désolidarise. 

     

    VAQ - Ne vous sentez-vous pas trop isolé ? 

    C.P. : « Pas trop ! Pierre Toulouse dans la commission d’appels d’offres a tout de même un rôle positif, grâce à son expertise technique de par sa profession. Nous avons obtenu qu’il y ait deux élus d’opposition au comité de pilotage du PLU. 

     

    VAQ - Quels sont les dossiers que vous suivez très particulièrement à Vanves, par exemple la révision du PLU ?

    C.P. : « Nous ne sommes pas contre une certaine densification par de petits immeubles collectifs dans les quartiers pavillons. C’est ce qui se fait doucement dans certains quartiers où les pavillons sont sur-élevés d’un étage. Le diagnostic du PLU montre que 17% des habitants en pavillons individuels possèdent 75% du territoire de la commune avec leurs jardins. Il y a peut être une autre façon de construire de petits immeubles type éco-quartier qui se multiplient beaucoup maintenant, avec une qualité de vie entre les habitants. C’est bien ce qu’ont pressenti les habitants qui se sont mobilisés contre la très grande résidence hôtelière rue Aristide Briand, de forme « L » avec 5 ou 6 étages. Bien évidemment, ils voulaient protéger leurs jardins et leur environnement, mais ils refusaient surtout une résidence hôtelière qui n’amène aucune vie dans le quartier, simplement un trafic automobile…

    Nous nous préoccupons beaucoup des déchets, parce que c’est bien évidemment une source de pollution. Nous pensons que nous pourrions faire des efforts en matière de déchets toxiques qui ne sont pas traités à Vanves, avec une opération « mercure » prévu par la Ruche bientôt . Nous avons été amené à parler plusieurs fois de cette question en conseil municipal notamment pour réclamer une meilleure régularité de la déchetterie mobile. Ainsi que des déplacements : je déplore qu’il n’y ait pas de transports en commun pour circuler dans Arc de Seine et pour aller par exemple à la Maison de la Nature et l’agence d’énergie d’Arc de Seine  à Meudon, sans faire beaucoup de correspondances. Il n’y a pas du tout de relations internes à la communauté d’agglomération, ni de  liaisons entre les différentes pistes cyclables et même avec la coulée verte. On n’a pas trouvé mieux d’afficher un « interdit de circuler à vélo » dans le passage souterrain du métro.

    Sans parler de l’affaire du pédibus qui était une bonne initiative. Les parents d’élèves n’en ont pas voulu et ont demandé une navette, après une longue réflexion. Cela s’explique parce que là où Pédibus a réussi, c’est dans des communes où un PDU (Plan de Déplacement Urbain) a été fait au plan communal. Ce genre d’initiative se prépare et ne se fait pas comme cela à l’occasion d’une rentrée, même s’il s’agit d’une école provisoire.  

     

    VAQ - Que pensez-vous de ces initiatives comme L’AMAP-Le Panier Vanvéen (association pour le maintien de l’agriculture paysanne)

    C.P. : « Cela rejoint nos préoccupations sur la préservation et l’encouragement à l’agriculture de proximité, sachant que l’agriculteur qui vient à Vanves, est installé à Arpajon, qu’on préserve son emploi, qu’on lutte ainsi contre les emplois précaires de travailleurs, mais aussi les pesticides, et la spéculation urbaine en préservant les terres agricoles. C’est pour cela que nous sommes contre le Grand Paris qui va  développer la pression foncière autour des petits gares du Super Grand Huit (de C.Blanc).

     

    VAQ – De l’éco-chantier d’espaces sur le talus SNCF ?

    C.P. : « C’est une invention extraordinaire de faire se rencontrer des personnes exclus en situation précaire avec des territoires à l’abandon et dégradés  de nos agglomérations. Espace a commencé par les berges la Seine, le talus de la Petite Ceinture… et a redonné le goût du travail et de la formation à ces gens là qui pourront travailler dans les services des espaces verts des collectivités territoriales

     

    VAQ – Et de la mode des ruches ?

    C.P. : « Les abeilles sont les sentinelles de l’éco systéme.  Si elles meurent, c’est que l’homme n’en a plus pour très longtemps ! En ville, elles supportent la pollution, et le miel récolté – 41 kg au lycée Michelet – est bon

     

    VAQ - A quelques semaines du sommet de Copenhague, allez-vous prendre des initiatives au niveau de la ville ?  

    C.P. : « Nous avons déjà commencé avec toutes ces initiatives dont nous venons de parler, sans parler dans nos attitudes de tous les jours en circulant à vélo, à pied au lieu de demander une navette pour aller à l’école, dans les décisions municipales (diagnostic énergétique des bâtiments publics…) sur lequel on tarde,  et nous pourrions faire mieux : Respecter pas seulement les normes HQE mais essayer d’arriver  à des maisons passives lorsque les permis de construire sont délivrés, changer l’éclairage public… 

  • DES RADARS PEDAGOGIQUES A VANVES

    VanvesAuQuotidien avait déjà annoncé au printemps dernier que Vanves innovait en choisissant la voie de la pédagogie avant de passer à la phase répressive. 8 radars pédagogiques devraient être installés 2 par 2 – un pour chaque sens – dans 4 sites : L’avenue Larmeroux au niveau de la Piscine, la rue Jean Bleuzen à hauteur d’Audiens, avenue Fratacci et Boulevard du Lycée bien sûr.

     

    L’objectif est de lutter bien sûr contre l’insécurité routière : « Nous avons constaté des excés de vitesse dans le trafic de transit. C’est une action préventive qui s’adresse aux conducteurs bien élevés. Pas aux délinquants du volant et pas aux chauffards » expliquait Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la Sécurité devant les membres du Comité Consultatif circulation-stationnement-sécurité au printemps dernier.

     

    Ces produits se sont développés depuis 5 ans en France où prés de 3000 ont été installés, après l’Allemagne, l’Italie, les pays scandinaves. Leur objectif est tout d’abord,  de faire dimuner la vitesse au vu de ces panneaux, c'est-à-dire susciter une prise de conscience… notamment des petits excés de vitesse… par  un rappel extérieur. Ensuite de sentir que l’on n’est pas  seul à connaître sa vitesse. Enfin, de voir qu’il y a des actions particulières pour lutter contre les excés de vitesse pour les gens de passage, de l’extérieur, dans cette ville.

     

    Ces radars préventifs sont donc des panneaux lumineaux qui sont installés en hauteur, à 2 ou 2,50 m du sol, pour indiquer la vitesse des automobilistes. Mais ils seront bridés pour éviter que certains s’amusent à battre des records, c’est à dire qu’ils n’afficheront plus la vitesse au dessus de 80 km/h.

     

    Leurs installations s’accompagnent d’un autre objectif : Faire de Vanves, une ville zone 30, à à cette vitesse on peut réduire les accidents et développer un partage de la voirie. Mais voilà, il semble que sur les voies choisies pour installer ces radars pédagogiques, la vitesse sera limité à 50 km/h et non 30. Tout simplement parce que ce sont des voies départementales où la ville n’a aucun (sous réserve de démonstration contraire) pouvoir de décider de réduire la vitesse limite. Fontenay aux Roses qui était l’une des  premières villes à instituer une zone 30 s’était heurtée à cette difficulté sur la rue de Paris. Mais au moins ces radars pédagogiques auront le mérite d’amener ceux qui ne font que traverser notre commune, à réduire leur vitesse.