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  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    NC/UMP :

    La tenue du stand de la Ville de Vanves au marché vaut quelques visites amusantes. Ne voilà t-il pas que Samedi  matin, un de nos maires adjoints NC eu fort affaire avec une dame d’un certain âge, avec à la main un tract d’invitation à la réunion organisée Jeudi dernier par le NC avec Jean Marue Cavada sur l’Europe. Elle lui a demandé pourquoi le nom d’Isabelle Debré n’apparassait pas sur ce tract. Et notre maire adjoint d’expliquer, non sans mal, que NC et UMP, c’était différent et que…etc…sans vraiment convaincre cette vanvéenne qui était persuadée que l’on avait oublié notre Sénateur de Vanves.

     

    NOEL COMMERCANTS :

    A l'occasion des fêtes de Noël les commerçants  du GEV ont décorés leurs vitrines et ont lancés une opèration ticket à gratter qui permettra dans un premier temps de gagner des peluches. Une seconde chance sera proposée avec un tirage au sort  (le 20 décembre) pour gagner un ordinateur de bureau, des MP3 et MP4 .

  • HOMMAGE A UNE RUSSE VANVEENNE

    MARINA TSVETAIA RENTRE DANS LE PATRIMOINE VANVEEN

     

    Beaucoup de vanvéens s’interrogeaient sur le devenir de ce petit pavillon situé en haut du parc Frédéric Pic, à côté de l’entrée qui fait face au restaurant l’Amandine. Il était occupé jusqu’à présent par un couple d’employés municipaux qui sont partis à la retraite depuis quelques temps. Beaucoup de ses collégues lorgnaient dessus, mais voilà, le maire a décidé de l’ouvrir aux vanvéens. Il devrait devenir un nouvel espace polyvalent ouvert aux associations, aux rencontres, aux expositions, aux fêtes familiales, comme la salle Latapie pas trés loin. Il sera baptisé du nom d’une poétesse russe Marina Tsvetaieva qui a vécut à Vanves de 1934 à 1938, comme l’a annoncé Bernard Gauducheau lors d’une réunion de quartier.

     

    A l’occasion du centenaire de sa naissance en 1892 à Moscou, le théâtre « Le Vanves » avait présenté en Octobre 1992 un spectacle à partir de son récit « Le diable ». Sa vie fut celle d’un poéte révolté, d’une âme exilée qui s’est consummée dans des amitiés passionnantes et des amours fous. Elle est l’auteur de poémes lyriques, de tragédies, d’essais, de journaux intimes, de poémes satiriques. Sa correspondance avec  Rilke et Pasternak a été publiée en France en 1983. Un livre passionnant, écrit par Maria Belkina, veuve d’un critique de poésie, ami et admirateur de Marina Tsvetaieva, rappelle sa vie, à partir de souvenirs, de documents, de lettes, de poémes et de décits inédits. Son titre : « Destin tragique » (Albin Michel) résume tout à fait son existence  qui avait commencé comme un conte de fée : fille du fondateur du Musée des Beaux-Arts (Musée Poutchkine), elle a écrit très tôt des vers (6 ans) et appris le français (7 ans), elle est partie à l’âge de 16 ans pour aller voir jouer Sraha Bernhart dans l’Aiglon, et a publié son premier recueil à 18 ans.

     

    Elle épouse un an plus tard Sergueï Efron, officier de l’Armée Impérial contre l’avis de sa famille, qui s’engage dans l’armée blanche au moment de la Révolution, l’obligeant à rester seule avec leur deux filles dont la plus jeune meurt de malnutrition. Elle émigre, tout d’abord à Prague en 1922, puis à Paris en 1925 où elle est restée 14 ans, dans la Capitale, puis à Meudon Bellevue, Clamart,  et à Vanves rue Jean Baptiste Potin, durant 4 ans dans une maison démolie lors de l’édification du stade municipal,  sans cesser de penser à la Russie : « En Russie, je suis un poéte sans livres, en France, un poéte sans lecteurs ». Durant ce séjour parisien et vanvéen, elle retrouve une petite communauté russe qui s’est formé au cours de la Grande Guiere à partir des soldats russes et ukrainiens hospitalisés au lycée Michelet, transformé en hôpital miolitaire. Elle poursuit son poeuvre littéraire avec « Séparation », « Métier », « Poéme de la Montagne », « Poéme de la fin », « Histoire d’uine dédicace », écrit des contes folkloriques, une tragédie antique, quelques essais… Son époux, après un retournement politique,  aurait été un agent fort actif des services secrets soviétiques, est contraint de rentrer en URSS en 1937 avec sa fille,  qu’elle suit précipitament en Juin 1938 avec son fils de 14 ans. Mais son mari avec sa fille Ariane est arrêté, envoyé dans un camp dont seule cette dernière ressortira, son pére étant fusillé. Marina Tsvetaia ne s’en remettra jamais, prématurément vieillie, alourdie, mal habillée lorsqu’elle fuit Moscou chassée par les allemands en 1941 lorsqu’ils seront à quelques kilométres de la capitale, pour Elabouga (Tatarie) comme la plupart des intellectuels. « Ce sera l’époque du désarroi, la recherche d’un lieu pour vivre avec son fils, le déniuement et la terrible solitude de l’émigré, épouse et mére de condamnés politiques, que les écrivains craignent et évitent. La quête pour vivre, de traductions qu’elle doit quémander auprès de l’Union des Ecrivains » jusqu’au jour où elle se pend un 31 Août 1944, en proie au désespoir.    

  • REUNION DU NOUVEAU CENTRE DE VANVES

    CAVADA PARLE EUROPE ET SANTINI ROUPILLE 

     

    « Le Nouveau Centre  a un avenir. Beaucoup se positionnent au centre. Regardez ce qui se déroule aux Etats Unis. Notre ancien patron s’est fourvoyé dans de mauvaises directions. Le signe donné par le Conseil National à Issy les Moulineaux était fort » a déclaré Bernard Gauducheau en accueillant et en présentant les invités de la réunion publique du NC de Vanves sur l’Europe, Jeudi soir à Panopée, avec un lapsus révélateur en parlant de délégue fédéral UDF… non NC à propos de Denis Laghero, présent sur la scéne avec JL Metton, maire de Montrouge, André Santini et JM Cavada, député européen. Cette soirée se déroulait quelques jours après un conseil national où André Santini avait défendu la candidature de ce dernier  aux Européennes pour conduire la liste NC en Ile de France : « Nous avons quand même rempli une salle de 1000 places. C’est vrai que ce n’est pas facile de rester fidéle au président de la République » a t-il déclaré en reprenant les explications données samerdi dernier à Issy les Moulineaux , dans un langage assez fleuri : « le calendrier nous est pas favorable »...  « Mais on est monté à 16,4% grâce à ma b… et mon couteau aux régionales de 2004 ». .. « Et nous avons permis de faire élire Sarnez et Lehideux qui nous ont craché à la g… »… «  Je ne sais pas ce que décidera le NC. Mais j’ai dit que la meilleure façon de disparaître était de nez pas être prêt. Il n’est pas nécessaire d’être candidat autonome. Mais j’aio suggéré JM Cavada comme tête de mliste aux européenn en IDF ».  L’assisstance nombreuse était bien sûr attentrive et ravie de cette prise de position.

     

    Mais tous attendaient JM Cavada qui a commenté la présidence française de l’UE, dans un style vivant, et moins langue de bois qu’utilisent toujours nos politiques, en jouant les portraitistes. Mais il est vrai que c’est un ancien journaliste, qui défend maintenant ses idées et ses convictions.  « Le code génétique du Centre s’inscrit dans l’Europe. Il me semble que le NC qui se constitue est à l’épicentre de la droite et de la gauche » a-t-il débuté en expliquant que « la présidence française a l’une des 3 meilleures de ses 3 dernières années (avec l’Allemagne et le Portugal)… J’ai constaté une fougue du Président de la République que je prenais pour un européen moyen, pragmatique. Je l’ai vu se prendre d’intérêt et d’affection pour des dossiers compliqués. Il a pris une bonne mesure et connaissance des mécanismes de fonctionnement de l’UE. J’ai constaté beaucoup d’originalité et de conception dans son équipe » a-t-il expliqué en citant des ministres comme Jouyet, Barnier…

     

    Et pendant ce temps là, André Santini piquait un roupillon dans les règles de l’art, montrant une parfaite maîtrise de la situation dans ce cas là. Il est vrai qu’il a été à bonne école, ayant siégé de Raymond Barre à ses débuts à l’Assemblée Nationale, où parait il, il l’imite durant les questions d’actualité, selon des habitués de cette émission de France les mardis et mercredis après midi. Le tout est de ne pas se faire prendre en affaissant la tête. Il fermait les yeux plusieurs fois, et les ré-ouvrait dés qu’il sentait un petit fléchissement de la tête, et d’un coup de hochement de tête, approuvait ce que Jean Marie Cavada venait d’expliquer, surtout lorsqu’il le prenait à témoin. Du grand art dans la roupille sans être pris sur le fait.  Jean Marie Cavada a continué dans son exposé en dressant un premier bilan de « cette présidence de l’union qui a décidée beaucoup de chose » et « qui s’est déroulé dans un contexte difficile » en citant la Géorgie, la crise financière et économique, avec plusieurs réussites : Le pacte pour l’immigration « qui est solide »,  l’énergie, l’agriculture avec la PAC… avec cette conclusion : « l’Europe reste le grand projet humain pour nous tous ! ». La réunion s’est poursuivie par le jeu traditionnel des questions-réponses.  Et André Santini était bien réveillé !