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  • DES VANVEENS AU CONSEIL NATIONAL DU NOUVEAU CENTRE

     « Nous sommes les héritiers de l’UDF  qui manque à la France ! »

     

    Le Nouveau Centre (NC) a réunit samedi matin son Conseuil National, tout prés de Vanves, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) auxquels ont participé de nombreux élus,  militants et sympathisants altoséquanais… et vanvéens : Bernard gauducheau, Marie Françoise Gouloubtzoff, Bernard Roche, Alain Toubiana, Xavier Lemaire etc… « C’est un point d’étape et un moment pour arrêter notre projet politique » a déclaré André Santini, Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique et Maire d’Issy les Moulineaux qui n’a pas hésité à entrer dans le vif du sujet avec les élections européennes où le NC  n'exclut toujours pas de se présenter sous ses propres couleurs, malgré l'opposition de Nicolas Sarkozy. « Les français profitent des élections européennes pour faire passer un message de protestations. Ce n’est pas notre tradition, ni notre choix. Pouvons nous être absent, alors que c’est le cœur de notre pensée politique. Il faut penser à notre discours et à notre modalité de participation. Il nous faut des candidats. Il me semble que Jean Marie Cavada, député Européen, en IDF ferait un bon candidat. Il y aura une réflexion au niveau de notre parti et( des fédérations NC de l’Ile de France  » a-t-il déclaré en relayant les propos d’Hervé Morin, ministre de la Défense et Président du NC cette semaine : « Pour être mieux identifié par l'opinion » et montrer son « potentiel électoral », le NC doit par ailleurs « se présenter sous ses propres couleurs ».  Les européennes paraissent la bonne occasion puisque le sujet est dans « le code génétique » de ce parti issu de l'UDF. Mais Nicolas Sarkozy a clairement indiqué aux dirigeants du NC qu'il préférait que les partis de la majorité se présentent sur des listes d'union, pour éviter de disperser les voix. L'une des ministres NC, Valérie Létard (secrétaire d'Etat à la Solidarité), est d'ailleurs pressentie pour diriger une telle liste dans le Nord. La décision de faire ou non des listes autonomes « ne sera pas prise avant mars », a précisé M. Morin, expliquant ses hésitations par la crise économique et sociale, qui va modifier le contexte politique.

     

    Mais ce n’est pas tout, car maintenant, ce parti  créé par les députés UDF qui ont rejoint Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle et qui refusent de laisser l'espace du centre-droit au président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, ont un double défi à remplir : « Montrer que le centre c’est nous, et non le modem avec François Bayrou qui fait la danse du ventre au PS. Faire des militants pour éviter de devenir un parti de notables. Et nous démarquer un petit peu de l’UMP pour attirer vers nous des gens qui n’ont pas envie d’aller à l’UMP » confiait Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui participait à ce conseil national, comme ses 4 collégues des Hauts de Seine. Le Nouveau Centre, selon les derniers chiffres donnés à cette occasion, rassemble 9000 adhérents, 2473 élus locaux  « qui font la force du NC » selon Maurice Leroy, 4 ministres, 23 députés et 10 sénateurs, avec 86 fédérations dont la dernière devrait voir le jour la semaine prochaine à Paris comme l’a annoncé Yves  Pozzo di Borgo, sénateur et Conseiller de Paris : « Nous sommes les héritiers de l’UDF qui manque à la France » a affirmé ce dernier qui présidera cette fédération parisienne avec 600 militants et 9 élus au Conseil de Paris. 

     

    Pour faire entendre sa voix, le NC a présenté samedi « une vingtaine de propositions » de relance économique, établies sous la houlette de l'économiste Christian Saint-Etienne, l'un de ses secrétaires nationaux,  et réunis dans un document intitulé « pour une croissance forte et solidaire », après avoir organisé deux tables rondes, l’une sur « mettre l’économie au service de l’homme et de la lutte contre la pauvreté avec Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, et « Tirer les leçons de la crise financière ». Ces propsitions « vont être soumises au débat dans les fédérations, et devraient constituer le socle du projet économique du parti de centre-droit, partenaire de l'UMP au sein de la majorité », a indiqué le secrétaire national à l'économie du NC, Christian Saint-Etienne.

     

  • ACTUALITE DES ASSOCIATIONS DE VANVES

    LES AMIS DES ARTS A PANOPEE : LE RETOUR AUX SOURCES

    C’est le coup de cœur de ce week-end pour Vanves Au Quotidien. Si vous avez quelques minutes, Samedi ou Dimanche, allez découvrir les œuvres de quelques artistes vanvéens exposent à la salle Panopée, des nus, des paysages, des portraits, des natures mortes, des croquis… ne serait-ce que pour les soutenir. Ils se sont réunis depuis très longtemps dans l’une des plus anciennes anciennes associations vanvéennes, créée en 1935, les Amis des Arts de Vanves. Elle a connue des hauts et des bas, comme toute association. Elle a presque disparue du paysage vanvéen ces derniers temps alors que quelques membres se réunissent tous les vendredis à l’occasion de l’atelier « Modèle Vivant » dans le pavillon de l’avenue Victor Hugo. Une initiative lancée par l’une de ses très actives présidentes qui s’était installé dans l’ancienne demeure de René Plazanet, ancien Maire de Vanves, rue de Solférino, et a fait connaître à cette association, ses heures de gloire, malgré son caractère difficile. Et certains se souviennent des deux salons annuels  à la piscine municipale, les petits puis les grands formats, avec toujours un ou une artiste mis en avant dans le salon d’hiver… jusqu’au jour où d’autres ont pris les reines en se tournant un peu plus vers la peinture et la sculpture contemporaine en essayant de se mesurer au salon de Montrouge, et en quittant la piscine municipale pour l’espace Chenel,  où les budgets de location s’alourdissaient malgré les aides de la mairie. Cela a duré un temps, jusqu’à ce que les élus s’aperçoivent qu’ils subventionnaient un salon où les vanvéens, amateurs,  avaient de moins en moins leur place...

    Ce week-end, c’est le retour aux sources, avec des vanvéens et quelques artistes des environs, de qualité et renommés comme Jean Théobalt Jacus, Héléne Lebreton qui a repris les reines de cette association, Fabienne Yvetot, Yves le Pape… sans compter ceux qui n’ont pas osé exposer leurs œuvres face à tels artistes. Allez découvrir ses quelques tableaux qui tapent dans l’œil comme ce « d’un mode à l’autre » de Jacus ou « Foot-foot » de Lebreton avec son « cirque » et son « pavillon de bagatelle », mais aussi ses tableaux impressionnistes ou ses nus d’autres artistes de villes voisines. C’est le retour aux « fondamentaux » qui a fait le succés de cette association, au fil des années, en donnant l’occasion à des amateurs (de talent) de s’exprimer et d’exposer,  et qui essaie aujourd’hui de renaître grâce à quelques bonnes volontés, d’Héléne Lebreton à Jacques Marillier

    A noter que tout le travail requis pour cette

     

     

    L’ECOLE DES SABLES DIX ANS APRES

    Cette association vanvéen a organisée hier soir, une exposition-vente comme elle le fait chaque année, à l’école Marceau où se sont retrouvés, Bernard Gauducheau, Guy Janvier, avec de nombreux élus et soutiens de droite comme de gauche. Elle célébrait dix ans d’action en faveur des nomades touaregs de l’Aïr qui ménent une vie pastorale adaptée depuis des siécles aux conditions rigoureuses du milieu désertique au Niger. Elle a financée deux écoles en commençant par une classe puis en ouvrant la suivante du cours d’initiation au CM2 jusqu’à aboutir à une véritable école primaire comme ce fut le cas à Galelo à 120 km d’Agadez et comme c’est le cas à depuis 2004 à In Tédayné, avec pour chacune, 80 à 100 éléves. « Les paillotes du début ont été progressivement remplacées par des bâtiments en dur construit grâce à l’aide du Conseil Général des Hauts de Seine, en sachant que l’association finance les salaires des instituteurs, l’équipement et les fournitures pédagogiques, a permis le creusement d’un puit pour l’école de Galelo et assure les 3 repas de la journée pour les éléves » indiquent ces responsables en précisant que l’école d’In Tédayné est en cours de construction. Mais ce n’est pas tout, car lorsque leurs premiers éléves de CM2 sont arrivés à l’âge d’entrer au collége, dans une ville où ils n’ont pas l’habitude de vivre, car ils sont bien sûr plus à l’aise dans le désert, l’Ecole des Sables a financée, avec l’aide d’autres organismes ou associations,  deux maisons de ville à proximité du collége Tagama à Agadez, l’une pour les garçons, l’autre pour les filles, afin de leur offrir un accueil mieux adapté et sécurisé. Cette action est l’exemple d’une coopération décentralisée de proximité où ceux qui donnent pour les autres savent où leurs dons passent. Et finalement, on se fout de la couleur de ceux qui ont initié cette action, car c’est fait pour les autres, pour les jeunes générations de pays lointains et défavorisés, sans arriére pensée politique que celle de la solidarité internationale.   

  • VANVES ET L'INTERCO

    ARC ET VAL DE SEINE : UNE FUSION OPPORTUNE

     

    Au moment où Paris Métropole commence à battre de l’aile, avant même d’être née, deux grandes communautés d’agglomérations  (CA) – Arc de Seine ( Chaville, Issy les Moulineaux, Meudon, Sévres, Vanves, Ville d’Avray) et Val de Seine (Bougne et Sévres)  – ont enclenché, hier matin,  le processus de fusion annoncé dés les résultats des élections municipales de Mars 2008 par l’ensemble des protagonistes. Avec la victoire de P.C. Baguet à Boulogne, un sérieux obstacle était enlevé à ce rapprochement comme l’ont rappelé, avec beaucoup de diplomatie et de retenu les maires concernés. « Le poids de l’histoire a fait qu’Arc de Seine et Val de Seine se sont construits selon des cheminements différents, voire des positions opposées. Ce temps est révolu » expliquait André Santini. Patrick Devedjian, président du Conseil Général  venu parrainé ce lancement en a profité pour enfoncer le clou en constatant que beaucoup de villes et de CA se regroupent autour de Paris qui va se retrouver isolé. « Paris est la seule métropole qui n’est pas une intercommunalité. Et ses élus n’ont pas engagé un processus de communauté urbaine. Si vous continuez, vous allez devenir devenir plus gros que Paris ».

    D’ailleurs André Santini ne s’en est pas caché : « Arc de Seine et Val de seine apportent, par leur fusion, une pierre au nouvel édifice du Grand-Paris voulu par le Président de la République »… « Forte de 297 500 habitants, notre CA sera l’interface des grands pôles économiques métropolitains que sont Paris, la Défense, et le futur plus important centre de recherche français » que sera l’OIN (Opération d’Intérêt National) Massy-saclay-Velizy-Saint Quentin en Yvelines. « Plus qu’une « silicon valley » à la française, plus qu’un cluster quelque peu détaché des réalités économiques, notre CA propose un « territoire global », unique en France et en Europe ». 

     

    Le député maire de Boulogne qui a mis en avant deux volontés, « un approchement appelé de nos vœux et une expérience de travail en commun ancienne entre tous des villes du Val de Seine par l’intermédiaire de syndicats thématiques de gestion et d’études », a expliqué que cette « stratégie globale de développement territoriale s’inscrit dans une double vocation ». Tout d’abord « améliorer les politiques publique en faveur des habitants et des acteurs économiques du territoire », en donnant des exemples : Des moyens financiers mobilisés plus conséquent (6 M€ par an) en faveur du logement social, favoriser un réseau complémentaire de transport en commun, « passer d’une logique concurrentielle à un développement des complémentarités afin de conforter l’attractivité économique du territoire » etc… Ensuite, « porter des projets d’envergure qui répondent à nos enjeux de développement »  en citant trois axes d’intervention dans la stratégie de développement autour de la Seine, île Seguin, le réaménagement des berges du Pont de Sévres à Paris, et la Seine, vecteur de déplacements… « Ce poumon vert de la Petite Couronne se devant d’être le laboratoire d’actions du Grenelle de l’Environnement ». Et en mettant en avant « une démarche de développement durable innovante et exemplaire » avec un agenda 21 communautaire,  une Agence locale de l’Energie afin de lutter contre le réchauffement climatique, et la volonté de rendre accessible et sécurisée la ville pour les vélos et les modes de déplacements doux.

     

    Pierre Christophe Baguet a précisé plusieurs choses avec l’ensemble de ses collègues  qui l’entouraient : « Cette évolution majeure sera réalisé sans recours à la fiscalité additionnelle, c'est-à-dire sans ligne supplémentaire sur la feuille d’impôt des ménages, et en veillant constamment à la couverture des charges d’administration générale par la dotation d’intercommunalité ».  Les 7 maires concernés souhaitent aller vite pour aboutir au plus tôt en Juillet 2009, au plus tard à la fin 2009, car la procédure de validation nécessite plusieurs phases :  détermination du nombre de conseillers communautaires (54 à Arc de Seine, 30 à Val de Seine), saisine du préfet des Hauts de Seine avec le délai de recours de 2 mois, délibérations des 7 conseils municipaux et des 2 conseils de Communauté, 2 mois de délai et plus peut être pour que le préfet donne son feu et arrête le périmètre définitif de cette C.A.  Son nom sera choisi par les habitants a annoncé le maire de Boulogne grâce à une consultation qui s’effectuera par Internet. Enfin, il n’y a plus de suspense pour sa présidence, puisqu’André Santini a lui  même répondu à cette question, en affirmant que « c’est le maire de la plus grande ville qui serait le plus qualifié », entouré par les 6 autres maires comme Vice Présidents.  

     

    Il est intéressant de noter que cette fusion a été annoncée à un moment opportun. Tout d’abord, il apparait qu’avant  que les statuts de Paris Métropole  ne soit soumis aux différents conseils municipaux concernés, ce syndicat Mixte d’études ouvert devant réfléchir au Grand Paris a du plomb dans l’aile. Paris Métropole pourrait très bien ne pas voir le jour, les élus de la Majorité Présidentielle pourraient s’en  retirer beaucoup pensant, comme Bernard Gauducheau,  que la Conférence Métropolitaine est largement satisfaisante.  D’ailleurs, dans une réponse à un journaliste, il a précisé « qu’il apparait que l’on avance vers une structure dont l’objert s’intéresse davantage à une approche financiére que de projets. Nous pensons que la formule de la Conférence Métropolitaine est la meilleure. Elle a donnée la possibilité à des élus d’échanger. Et il est nécessaire d’avoir une discussion sur l’évolution de cette Conférence Métropolitaine. De surcroît, il est nécexssaire d’en savoir plus ce que veut faire Christian Blanc, secrétaire d’Etat auDéveloppement de la Région Capitale ».

    Enfin, cette annonce intervenait durant le Congrés des Maires de France presque qu’à Vanves (Parc des expositions). Dans sa résolution, il indique très clairement que « le moment est venu de faire franchir à l’intercommunalité une nouvelle étape, permettant aux communes d’exercer ensemble de nouvelles compétences, et de poursuivre la mutualisation de leurs services dans le  cadre de périmétres intercommunaux cohérents ». Et c’est ce que Arc et Val de Seine s’apprêtent à faire. Et il demande que « les modalités de désignation des conseillers communautaires permettent de préserver l’identité communale ». Ce qui veut dire que l’AMF défend la maintien de la clause générale de compétence aux communes, les communautés devant conserver leur statut d’établissement ; la souplesse laissée à chaque territoire pour que les collectivités s’organisent entre elles ; le maintien de la circonscription communale pour l’élection des délégués communautaires et l’exigence d’pêtre conseiller municipal pour être délégué comunautaire.