LES AMIS DES ARTS A PANOPEE : LE RETOUR AUX SOURCES
C’est le coup de cœur de ce week-end pour Vanves Au Quotidien. Si vous avez quelques minutes, Samedi ou Dimanche, allez découvrir les œuvres de quelques artistes vanvéens exposent à la salle Panopée, des nus, des paysages, des portraits, des natures mortes, des croquis… ne serait-ce que pour les soutenir. Ils se sont réunis depuis très longtemps dans l’une des plus anciennes anciennes associations vanvéennes, créée en 1935, les Amis des Arts de Vanves. Elle a connue des hauts et des bas, comme toute association. Elle a presque disparue du paysage vanvéen ces derniers temps alors que quelques membres se réunissent tous les vendredis à l’occasion de l’atelier « Modèle Vivant » dans le pavillon de l’avenue Victor Hugo. Une initiative lancée par l’une de ses très actives présidentes qui s’était installé dans l’ancienne demeure de René Plazanet, ancien Maire de Vanves, rue de Solférino, et a fait connaître à cette association, ses heures de gloire, malgré son caractère difficile. Et certains se souviennent des deux salons annuels à la piscine municipale, les petits puis les grands formats, avec toujours un ou une artiste mis en avant dans le salon d’hiver… jusqu’au jour où d’autres ont pris les reines en se tournant un peu plus vers la peinture et la sculpture contemporaine en essayant de se mesurer au salon de Montrouge, et en quittant la piscine municipale pour l’espace Chenel, où les budgets de location s’alourdissaient malgré les aides de la mairie. Cela a duré un temps, jusqu’à ce que les élus s’aperçoivent qu’ils subventionnaient un salon où les vanvéens, amateurs, avaient de moins en moins leur place...
Ce week-end, c’est le retour aux sources, avec des vanvéens et quelques artistes des environs, de qualité et renommés comme Jean Théobalt Jacus, Héléne Lebreton qui a repris les reines de cette association, Fabienne Yvetot, Yves le Pape… sans compter ceux qui n’ont pas osé exposer leurs œuvres face à tels artistes. Allez découvrir ses quelques tableaux qui tapent dans l’œil comme ce « d’un mode à l’autre » de Jacus ou « Foot-foot » de Lebreton avec son « cirque » et son « pavillon de bagatelle », mais aussi ses tableaux impressionnistes ou ses nus d’autres artistes de villes voisines. C’est le retour aux « fondamentaux » qui a fait le succés de cette association, au fil des années, en donnant l’occasion à des amateurs (de talent) de s’exprimer et d’exposer, et qui essaie aujourd’hui de renaître grâce à quelques bonnes volontés, d’Héléne Lebreton à Jacques Marillier
…A noter que tout le travail requis pour cette
L’ECOLE DES SABLES DIX ANS APRES
Cette association vanvéen a organisée hier soir, une exposition-vente comme elle le fait chaque année, à l’école Marceau où se sont retrouvés, Bernard Gauducheau, Guy Janvier, avec de nombreux élus et soutiens de droite comme de gauche. Elle célébrait dix ans d’action en faveur des nomades touaregs de l’Aïr qui ménent une vie pastorale adaptée depuis des siécles aux conditions rigoureuses du milieu désertique au Niger. Elle a financée deux écoles en commençant par une classe puis en ouvrant la suivante du cours d’initiation au CM2 jusqu’à aboutir à une véritable école primaire comme ce fut le cas à Galelo à 120 km d’Agadez et comme c’est le cas à depuis 2004 à In Tédayné, avec pour chacune, 80 à 100 éléves. « Les paillotes du début ont été progressivement remplacées par des bâtiments en dur construit grâce à l’aide du Conseil Général des Hauts de Seine, en sachant que l’association finance les salaires des instituteurs, l’équipement et les fournitures pédagogiques, a permis le creusement d’un puit pour l’école de Galelo et assure les 3 repas de la journée pour les éléves » indiquent ces responsables en précisant que l’école d’In Tédayné est en cours de construction. Mais ce n’est pas tout, car lorsque leurs premiers éléves de CM2 sont arrivés à l’âge d’entrer au collége, dans une ville où ils n’ont pas l’habitude de vivre, car ils sont bien sûr plus à l’aise dans le désert, l’Ecole des Sables a financée, avec l’aide d’autres organismes ou associations, deux maisons de ville à proximité du collége Tagama à Agadez, l’une pour les garçons, l’autre pour les filles, afin de leur offrir un accueil mieux adapté et sécurisé. Cette action est l’exemple d’une coopération décentralisée de proximité où ceux qui donnent pour les autres savent où leurs dons passent. Et finalement, on se fout de la couleur de ceux qui ont initié cette action, car c’est fait pour les autres, pour les jeunes générations de pays lointains et défavorisés, sans arriére pensée politique que celle de la solidarité internationale.