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  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PEIT BOUT DE LA LORGNETTE: Les femmes ont pris la campagne en main

    Drôle de campagne municipale à Vanves : A Rien n’y comprendre.

    Tout d'abord, le candidat communiste Boris Amoroz méne campagne contre le projet de réforme des retraites, par tous les moyens et sur tous les sites, de la radio poutiniste RT jusque devant le Lycée Michelet lundi matin, pour empêcher la tenue des épreuves continue  du nouveau bac, ce que les manifestants ont réussi à faire.

    Ensuite, un lieu de campagne habituellement fréquenté aux heures de pointe du métro, le matin et le soir, l’est maintenant le dimanche : le passage du métro fort emprunté par les vanvéens qui font leurs courses au marché de Malakoff qui vient de ré-ouvrir sa halle rénovée et attire avec bien de succés que le marché de Vanves, les Vanvens grâce à des prix attractifs, et une véritable animation.  Tous les listes étaient présentes dimanche dernier, et le seront les prochains dimanches jusqu’au scrutin des 15 et 22 Mars

    Enfin, mais surtout, les femmes ont l'air d'avoir pris les choses en main. Deux exemples : Pour la liste Vanves en tête, la direction de campagne qui a été confiée à l’adjoint au Maire chargé de l’urbanisme semble plutôt animé par deux femmes, l’épouse et la belle fille du maire. Ce qui pourrait expliquer une certaine agressivité dans les propos notamment du maire et de ses lieutenants, et des dérapages sur les réseaux sociaux de la part de ses supporters.

    Chez les Marcheurs, François Saimpert qui a rejoint Séverine Edou sur la liste Vivre Vanves, manage l'équipe de campagne, en abreuvant ses membres de textos, pour les mobiliser sur le terrain

  • POURQUOI LES ORDUNES N’ONT PAS ETE ENLEVES NORMALEMENT MEME A VANVES 

    A Vanves, cela se voit moins, contrairement à certains quartiers de Paris, et des villes voisines comme Issy les Moulineaux,  mais le ramassage des poubelles était toujours perturbé ces jours-ci, à cause de l’arrêt des trois incinérateurs d’ÎDF (Saint Ouen, Isséanne à Issy les Moulineaux, et Ivry) à l’appel de la CGT Énergie, pour protester contre le projet de réforme des retraites. Le préfet de police a réquisitionné à la demande du Syctom des personnels des usines pour «permettre le retour à un fonctionnement minimal» a indiqué le Syctom, organisme intercommunal qui gère les déchets d’une partie des communes d’ile de France, qui reconnaîssait que «la situation devient critique».  

    Un seul four a fonctionné sur les sept répartissur ses 3 usines, car le syndicat avait mis en place un filtrage des bennes entrantes à Saint-Ouen et un arrêt de la gestion des fosses à Isséane et Ivry-sur-Seine. Résultat: les bennes ne pouvaient plus déverser leurs déchets et repartir faire la collecte jusqu’au week-end dernier. Mais la galère devrait commencer à se régler, avec parait il le redémarrage d’Isséanne, mais il faut environ deux jours pour redémarrer les fours, et un retour à la normale. En attendant, alors que le Syctom récupère 6 000 tonnes par jour, une partie a été envoyée dans d'autres incinérateurs de la région, vite saturés. Le reste, environ 5 000 tonnes par jour, a dû être enfoui.

    Pour Hervé Marseille, sénateur UDI des Hauts-de-Seine que les vanvéens connaissent bien, le blocage coûte énormément d'argent au contribuable. Il déplore l'absence de prise de position des écologistes : «On ne les entend pas, ils sont muets dans cette circonstance. Et en plus l'État ne fait rien. On a demandé à ce que la police interviennent pour faire rouvrir les centres. Mais l'État attend parce qu'ils ne veut pas faire d'histoire. Il attend que les poubelles soient dans les rues» affirmait-il ses derniers jours. En outre, l'incinération contribue au chauffage urbain, et l'arrêt des fours prive la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) d'une partie de son approvisionnement.