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LA METROPOLE DU GRAND PARIS EN CRISE : LE MAIRE DE VANVES AUX PREMIERES LOGES

Le maire de Vanves a été aux premières loges, cette semaine,  des débats sur l’implication des maires franciliens dans la construction de la future métropole du Grand Paris. Il a même été le porte parole du groupe UDI  dans le débat organisé jeudi après midi au conseil régional sur la réforme territoriale et ses implications en Ile de France. Il s’est même retrouvé au centre d’un échange assez virulent lors d’une suspension de séance au Conseil syndical de Paris Métropole entre jusqu’au boutistes qui vont demander, par voie d’amendement à l’assemblée nationale, la suppression de la Métropole du Grand Paris lors de l’examen de la première loi sur le nouveau découpage des régions et le report des élections régionbales et cantonales à Décembre 2015, et les historiques pour siéger au sein de la Mission de Préfiguration qui doit la mettre en place.

Ainsile Conseil Syndical de Paris Métropole n’a pas été glorieux mardi dernier en décidant de reporter par 57 voix contre 50  son entrée dans la mission de préfiguration de la MGP (Métropole du Grand Paris). A cause d’une réponse écrite du premier Ministre arrivée tardivement, à la veille (à 19H) de la réunion qui a faillie être reportée : « Comme pour les AG d’étudiants, ils ont voté sur le vote ! » constatait l’un des participants après 4H de débat interrompu par une suspension de séance. La déception de Daniel Guiraud (PS) son président se lisait sur son visage lors de la conférence de presse où il a résumé la situation : « Paris Métropole a voté une résolution à l’unanimité voilà un mois demandant la relecture de l’article 12 de la loi MAPAM pour doter les territoires d’un statut « sui generis ». Une délégation a rencontrée le premier Ministre qui a confirmé la modification de l’article 12  dans le sens que l’on souhaitait, c'est-à-dire d’une plus grande efficacité  et qu’un amendement gouvernemental serait déposé à l’occasion de l’examen du second texte sur la réforme territoriale à l’automne. Il a confirmé cet engagement par un courrier que nous avons reçu lundi à 19H. Nous avons eu un débat durant cette réunion qui s’est conclu par un vote indicatif : Reporter la décision afin d’obtenir des clarifications ». Le Bureau de Paris Métropole devrait se réunir mardi matin pour rédiger le courrier  qui sera envoyé au Premier Ministre dans lequel il lui fera part de ce qui a été entendu durant cette réunion. Outre le statut sui generis des territoires, car les élus souhaitent préserver les acquis de l’intercommunalité qui a été une réussite pour certains territoires (GPSO, Plaine Commune etc…),  leurs interrogations portant sur la nature des ressources financières et fiscales des territoires. « L’idée est de demander un report pour éclairer les conditions de mises en œuvre d’une métropole que l’on veut ! » expliquait Bernard Gauducheau.

Il a d’ailleurs été beaucoup question de réforme territoriale lors de cette session du  conseil régional qui s’est terminée hier où le groupe UDI était au premier plan. Pendant le débat sur les conséquences de la réforme territoriale en Ile de France, Bernard Gauducheau était le porte parole de son groupe : « Il y a une grande convergence sur la nécessité de remettre en question nos institutions pour les adapter aux nécessités d’aujourd’hui. Ce qui nous arrête, c’est la méthode qui n’est pas à la hauteur des enjeux. Ne nous précipitons pas. Prenons le temps de la faire. Or ce débat se déroule dans la désorganisation la plus totale. En Ile de France, son périmètre reste inchangé, pour l’instant ! Pour les compétences qui seront renforcées (colléges, routes, tourisme etc…) en aura-t-elle la capacité financiére ? » s’est il interrogé en expliquant que c’est la raison pour laquelle le groupe UDI a proposé une commission ad hoc, proposition qui a été débattue hier, et acceptée par une grande majorité de groupes.   « Avec le projet de loi de réforme territoriale présenté le 18 juin en conseil des ministres, qui va bouleverser profondément notre organisation territoriale, et l’entrée en vigueur de la MGP à compter du 1er janvier 2016, il est fondamental que la région anticipe et prépare son avenir. L’impact de la réorganisation des compétences sur les moyens humains, budgétaires, et matériels du conseil régional, sur ses organismes associés et sur les collectivités et associations bénéficiaires des subventions régionales seront les principales pistes de travail. Elle devra également identifier les impacts de la réorganisation des compétences de la région pour l’établissement des budgets régionaux  dès 2015 » indiquait le groupe UDI dans un communiqué. Bernard Gauducheau a même demandé à JP Huchon s’il allait convoquer la Conférence Régionale de l’Action publique, prévu par la loi sur les métropoles,  qui pourrait être une solution pour apporter les éclaircissements demandées et nécessaires, puisqu’elle réunit l’ensembler des acteurs publics de la Région

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