Après le Forum Agenda 21 de GPSO hier, le PLU aujourd’hui sachant que ces deux sujets sont liés comme a essayé de le démontrer Claire Papy, élu Verte de Vanves, à la réunion publique sur le PLU Jeudi soir : Quels éléments de l’Agenda 21 peuvent être pris en compte dans le PLU a-t-elle demandé en pensant à la biodiversité ? Quant à Guy Janvier, conseiller général, il a titillé Bernard Gauducheau sur ses propos « Vanves ville résidentielle » et la place des logements aidés.
LE FUTUR REGLEMENT DU PLU EN 14 ARTICLES
Manifestement, le règlement du PLU de Vanves n’a pas fait recette, Jeudi soir à l’hôtel de Ville, alors qu’il n’y avait pas de match de football. Mais comme l’a reconnu le maire, « les vanvéens sont partis en vacances ». Le futur zonage a été présenté lors des réunions de quartier divisant la commune en 6 zones avec une typologie particulière : Centre Ancien St Remy, Zone mixte autour des grands axes, zone dédié aux immeubles (Plateau, av. de verdun, Place Kennedy etc..), zone de pertits collectifs et de pavillons très imbriqués, zone d’habitat individuel cohérent et identitaire (comme les Villas, le petit quartier entre le parc des expos, le lycée, les rues J.Jaurés et V.Hugo), zone économique (Parc des Expos et rue Jean Bleuzen).
Cette réunion publique était l’occasion de présenter les principes qui seront retenus dans les articles du Règlement qui est composé de 14 articles dont les 6 et 7 sont obligatoires dans un tel document technique car ils définissent les régles de construction. « On commence par dire ce qui est interdit, ce qui est aurotisé sous condition etc… » expliquait la représentante du cabinet Codra.
L’article 1 parle des vocations de ces zones : Ainsi tout ce qui est industrie – traiteur classé par exemple dans cette catégorie – est interdit dans le Centre Ancien, mais pas dans la zone mixte autour des grands axes à condition de ne pas provoquer des nuisances. Pour les résidences hôtelières, constructions qui génére de l’habitat temporaire avec des services, ce PLU va empêcher les dérives du POS : « Leurs propriétaires-constructeurs disposaient de plus de droit avec le POS que maintenant. Ils ne peuvent plus construire sans respecter les mêmes réglements que les logements et bureaux » a indiqué Bernard Gauducheau en laissant entendre qu’il ne s’agit pas d’empêcher ce secteur d’activité « qui marche bien dans notre secteur et qui rapporte des ressources à la ville avec la taxe de séjour ». A contrario, dans toutes ces zones, des immeubles présentant un caractère particulier sont recensés afin de les préserver tout en n’empêchant pas quelques évolutions par des régles trop contraignantes. Le Maire a donné l’exemple du Prieuré Saint Balthilde avec la construction de la Maison relais pour handicapés adultes de l’association Simon de Cyréne qui a permis aux sœurs de rester dans leur prieuré, sans que ce projet ait un impact trop fort sur leur bâtiment.
L’article 3 concerne l’accessibilité des bâtiments
L’article 2 incite les promoteurs tout d’abord à la mixité en instituant un taux de logements aidés dans les programmes privés. Ainsi pour 1500 m2 de Shon (15 à 20 lgements), il sera exigé 25% de logements aidés, soit 375 m2 (5 à 6 logements). Ensuite à maintenir des activités (commerce – arrisanat) au rez de chaussée de ces immeubles notamment dans le Centre Ancien, la zone mixte et les grands axes. « Son objectif est de maintenir une certaine animation cmmerciale » selon le Cabinet Codra
Les articles 4 et 5 concernent les réseaux…
L’article 6 définit les implantations des immeubles par rapport aux rues : Il précise les régles d’alignement de rue. Les parcelles d’angle ont été particuliérement étudiées de prés en autorisant des formes coupés ou arrondis avec un minimum de 3 m linéaire
L’article 7 traite des régles à respecter concernant les limites séparatives en fonction des zones. Très important lorsque par exemple un propriétaire veut aménager une baie, par rapport à son voisinage par exemple
L’article 9 concerne l’emprise au sol : Il définit en fonction des zones, le pourcentage de terrain occupé par le bâtiment, sachant que le centre Ancien n’est pas réglementé. Ainsi selon les zones l’emprise au sol peut varier de 80% (Plateau, la Gare…) à 30% (au Clos Montholon) en passant par 70% (zone mixte/grands axes), 50% (pour la zone moixte Pavillons/petits collectifs).
L’article 10 définit les hauteurs : Les hauteurs des batiments peuvent varier de 15 m (centre Ancien) à 30 (dans les zones d’activités et le Plateau sachant qu’il y a des immeubles de 40m dans la rue Jean Bleuzen. Selon la largeur des rues, la hauteur est limité et peut être dépassé d’un étage, mais en retrait
L’article 11 traite de l’aspect des bâtiments, mais pas des matériaux qui ne sont pas imposés
L’article 12 parle des normes de stationnement : 1 place de stationnement par logement
L’article 13 traite de la possibilité de développer des espaces verts dans les parcelles constructibles ou certains sites comme le talus SNCF, ou au sein de copropriétés, et de protéger ceux qui existent.
L’article 14 gére le COS (Coefficient d’Occupation des Sols) qui n’est pas obigatoire, sauf dans certaines zones où il varie de 0,9 m2 de placher à 1,2 m2 (au lieu de 1,6 ou 1,7) permettant aux propriétaires de petites parcelles (pavillonnairs) de faire quelques extensions, ce qui était impossible avec le précédent POS..
VOCATION A ETRE RESIDENTIELLE
« Il est difficile de connaître les résultats de ce PLU. Sinon avoir une ville résidentielle » a déclaré Guy Janvier au moment des questions, et en revenant sur les logements aidés « avec ces zones où l’on peut prévoir 5 à 6 logements sociaux sur les 20 programmés. Cela me semble difficile de l’appliquer que dans certaines zones, et pas d’autres. Je ne crois pas que cela soit vraiment incitatif alors qu’à Vanves il est difficile de trouver du logement aidé ». Dans un premier temps, la représentante du Cabinet Codra a expliqué que les bailleurs recherchent à faire de petits immeubles conventionnés, et que cela marche comme c’est le cas à Sceaux par exemple. Et c’est une façon pour eux de faire du logement aidé. « C’est une solution pour des petites communes comme Vanves » a enchainé Bernard Gauducheau qui a répondu au Conseiller Général : « Je n’ai jamais dit que je voulais faire de Vanves une ville résidentielle. Le temps fait qu’elle a vocation à être résidentielle. Car elle s’est édifiée à une époque où Paris s’étendait, et beaucoup de ses habitants l’ont choisi pour villégiature. Alors qu’à côté, d’autres villes (comme Issy les Moulineaux) avaient une vocation industrielle car elles disposaient de terrains et de friches. Et cette structuration de notre commune s’est confirmée à Vanves où on n’avait pas de terrains comme à Issy les Moulineaux ». Enfin, il affirmé que « Vanves n’est pas une ville pour les riches où on ne fait rien pour les autres, comme vous l’affirmez pour des raisons politiciennes » - « Je maintiens ce que j’ai dit » a répliqué Guy Janvier qui l’a interrogé aussi sur le devenir des terrains de la rue Aristide Briand occccupé aujourd’hui par l’école maternelle du Centre pendant les travaux sur l’îlot Cabourg. « Il a deux propriétaires : Le Conseil Général et la Ville. Le premier pense regrouper quelques serrvices sociaux suir son terrain. La ville envisage de vendre son terrain et réaliser une opération semblable à Diderot, Marcheron… ».