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ville d'issy les moulineaux

  • PREMIERE CARTE POSTALE D’ETE PAS LOIN DE VANVES : LE CHEMIN DES VIGNES D’ISSY

    Juste avant la trève estivale, une petite carte postale pour vous donner une idée d’aller pas loin d’ici, tout juste à côté de Vanves, justement à Issy les Moulineaux au « Chemin des Vignes » situé au 113bis avenue de Verdun avec sa « guinguette d’Issy » au dessus des vignes, sa boutique et ses 3000 m2 de caves installées dans des anciennes carrières de craie. Le 22 Septembre prochain, la maison Legrand propriété de ce site et expert référent du vin fêtera son centenaire sur lequel le Blog reviendra    

     

    Parmi les vanvéens qui fréquentent Issy, qui  n’est pas allé une fois au Chemin des Vignes et rencontré Yves Legrand, son propriétaire, 3éme génération d’une famille qui s’est installé là depuis 1912. Son grand pére Pierre et son grand oncle Alexandre tenaient une épicerie-commerce de vins à Issy les Moulineaux. Mais ce n’est qu’en 1975 que les Legrand, alors négociant en vin, sont devenus propriétaire de ses immenses crayères alors abandonnées, en les rachetant à la Société Française des Champignons. Un lieu magique qui a servi d’abri pendant la guerre, de murisserie et de champignonnière – des champigons de Paris ont été cultivés ici – et qui a été ttransformées dés 1976 en caves à vins et de salles de réception. Depuis les années 80, Yves Legrand offre même la possibilité à de jeunes artistes d’intégrer leur art à ce lieu de travail, pour être à la hauteur de cet enchevêtrement de galeries voutées, hautes de 5 à 6 m… Tableaux, sculpturs, vitraux… une dizaine d’œuvres, véritables hymmes à la vie et au vin, constituent le décor de ses caves.

     

    Prés de 10 ans de travaux gigantesques, jusqu’à 40 m sous terre, ont abouti à la mise en service de 3500 m2 de caves souteraines. Un résultat « silencieux » comme aime à le rappeler Yves Legrand, où les vins peuvent vieillir à leur rythme dans des conditions optimales : une température constante de 14°, une hygométrie entre 80 et 85 et une faible luminosité. Sous les voûtes, prés de 500 000 bouteilles, des plus beaux terroirs de France et du monde y sont stockées (plus de 5000 références). Un patrimoine qui s’enrichit au fil ders années, des trésors protégés comme dans un coffre fort, appartenant à des importateurs, des restaurateurs, des particuliers qui viennent « y déposer leur vin comme de l’argent dans un coffre » aime à souligner Yves Legrand.

     

    Mais il ne s’est pas arrêté là en plantant une vigne : 200 pieds de Chardonnay (venus de Chablis) et 65 pieds de Pinot Beuro ont été plantés en espaliers le jour de la Saint Valentin, le 14 Février 1989.  « 80% de la vigne actuelle, a  22 ans, car tous les ans, on remplace 4 à 5 pieds sur 460 pieds. Ce sont des plans greffés. Pas d’engrais chimiques J’ai fait une étude du sous sol avant de planter. Il s’agit du même terroir qu’à Morachet (argilo-silico-calcaire) » indique t-il.  « Il s’agit d’un cépage Pinot beurrot qui donne un vin que l’on appelle Le Fromantin qui était un vin du Moyen âge. Il beurre le palet. A déguster avec du Veau ou de la blanquette de Veau. Rien n’a voir avec le vin de Suresnes un peu acide. Il n’est pas bien fait ! C’est du folklore à Suresnes ». Chaque année 150 litres de moût sont récupérés, correspondant à une producton d’environ 250 « fillettes » (bouteille alsaciednnne de 50 cl) vendues au profit de la Caisse des Ecoles d’Issy les Moulineaux

     

    Enfin,  il a ouvert la guingette d’Issy au dessus de ces vignes dont il a confié les cuisines à son fils Matthieu Legrand qui a fait ses classes chez Gilles Epié, le chef étoilé du Citrus Etoile, et hérité de cette passion pour le végétal et le produit. Il a ainsi mis l’accent sur les produits, issus de préférence des fournisseurs locaux, produits frais, de saison, du marché. Un coup de cœur pour les pièces du boucher, qui proviennent directement de la fabuleuse boucherie André Philippe à Boulogne. Sans oublier la boutique qui affiche un catalogue de plus de 500 références avec des faveurs particulières pour le Languedoc-Roussillon, la Bourgogne ou encore la Loire. Yves Legrand sélectionnent des vins issus de tous les terroirs de France : vins non chaptalisés, issus de l’agriculture biologique ou bio-dynamique, champagnes non dosés, spiritueux et eaux de vie singulières (Alisier, Sureau…), wisky brut de fût… Est-ce que cela ne mérite pas un tour cet été ou le 22 Septembre prochain !

  • EST-CE RAISONNABLE POUR UN LIBRE SERVICE SERVICE SOCIAL INTERCOMMUNAL DE VANVES ET ISSY LES MOULINEAUX D’ETRE A L’AUTRE BOUT D’ISSY ?

    L’événement depuis ce début d’année est le déménagement du libre service social de la rue de Vanves (au petit Séminaire) à  la rue Jean Pierre Timbaud à côté d’Auchan à l’autre bout d’Issy les Moulineaux dénommé « La Ferme » par les connaisseurs et initiés. Tout cela parce que la « Catho » doit récupérer des locaux car cette faculté Catholique de Paris est maintenat trop à l’étroit dans ses bâtiments de la rue d’Assas. 

     

    Ce qui a inévitablement posé d’énormes problèmes pour les vanvéens qui bénéficiaient de ce service, et qui doivent faire des allers-retours lointains chargés de vivres, en utilisant des transports en commun, c'est-à-dire le TUVIM ou les bus de la RATP. Ce qui n’a pas l’air de gêner les élus concernés qui ne se sont même pas posés la question de trouver un lieu plus approprié géographiquement, proche d’Issy et de Vanves, puisque ses bénéficiaires habitent ses deux communes, que prés de Meudon et de Boulogne. Ainsi au niveau local, malgré les belles déclarations des uns et des autres sur l’asphyxie des transports et des routes parce que l’on pas su raprocher l’habitat du lieu de travail, avec des franciliens qui se croisent tous les jours ente l’Est et l’Ouest, Le Nord et le sud, on réedite la même bêtise au niveau local avec  de surcroît des gens qui n’ont pas beaucoup de moyens pour vivre et qui vont devoir en plus se payer un ticket de bus et faire des aller-retour lointains chargés. Comme le disait un élu vanvéen  dont il vaut mieux taire le nom, « ils ont le temps ! »

    Mais voilà, sa fréquentation a augmentée de 10% depuis quelques mois. Heureusement, quelques élus à gauche ont soulevé le probléme. Evidemment, il n’est pas question d’organiser un transport spécifique, ce qui serait stigmatisant. Ni d’ouvrir une antenne vanvéenne du Libre Service Social (LSS) car ce serait revenir en arrière et empêcher ses bénéficiaires de bénéficier de l’ensemble des services proposés. Des élus ont suggérés de distribuer des chéques LSS permettant à ces bénéficiaires de faire des achats à Intermarché, Super Market ou Lidl. Le maire aurait décidé de faire le point un mois après ce déménagement pour prendre une décision. Pourquoi ne pas trouver un local plus proche et à proximité de Vanves ?