Viparis avait invité quelques élus dont les maires du XVe, de Vanves, d’Issy les Moulineaux, des partenaires, des journalistes pour célébrer la reprise de l’activité événementielle, à une «serre party» sur le toit du hall 6 où a été aménagé la plus grande ferme urbaine d’Europe (14 000 m2), derrière les hôtels Mama Shleter et Novotel. . Un lieu dont profite quelques vanvéens qui louent, comme des parisiens et isséens, un bac où ils cultivent fruits, légumes, fleurs… géré par Nature Urbaine, avec une terrasse et des salons qui peuvent être loué grâce à trois traiteurs, le Perchoir qui gére un restaurant-lounge (sur la photo), Grand Chemin et Fleur de Mai, pour des séminaires, des soirées….
Enfin le parc des expositions voit le bout du tunnel, après 15 mois d’inactivité, avec des parenthèses entre Juin et Septembre 2020, puis entre Janvier et mi-mars 2021, une timide reprise en Juin avec Vivatech, et un dernier trimestre prometteur des salons comme «Maisons Objets» en Septembre jusqu’au «Nautique» en décembre. D’ailleurs le vaccinodrome de Paris installé dans le Hall 5 dont ont profité quelques vanvéens vient de fermer et d’être transféré à la Station F, un campus de start-up situé dans le XIIIe arrondissement, où il sera ré-ouvert lundi 6 septembre. Preuve que les activités de salons reprennent avec le salon « Who’sNext » du prêt à porter, ce week-end. Un trimestre aussi chargé que l’année 2019, mais le nombre d’exposants et la surface dédiée aux salons ont été divisées par deux, ce qui est un paradoxe selon Pablo Nakhlé Cerutti directeur général de Viparis lors de son point de presse avec les journalistes sous un magnifique couher de soleil sur Paris. «L’activité de Viparis redémarre donc à 50 % de ce qu’on avait connu avant la crise. A cela s’ajoute l’incertitude en ce qui concerne les événements de dimension internationale, notamment d’entreprises. On a aucune visibilité sur l’évolution des restrictions des déplacements. Et, en parallèle, certaines multinationales interdisent toujours à leurs collaborateurs de se déplacer ou de participer à des rassemblements» expliquait il, ne voyant un retour à la normale d’avant crise, qu’en 2024 à l’occasion des JO de Paris
Cette crise sanitaire a eu pour effet de mettre en suspens la phase 3 de la requalification du parc des expositions, qui consiste en la rénovation des halls 2 et 3. «Nous n’avons pas pu la faire pendant la pandémie et, comme la porte de Versailles sera un site olympique, la Ville de Paris nous a demandé de décaler le début des travaux après 2024» indique t-il sauf pour deux projets qui font l’objet d’une enquête publique actuellement : Les deux hôtels prévus dans le cadre du projet Mixcité qui seront réalisés d’ici les JO : un hôtel Eklo réalisé par le cabinet Valode et Pistre à Vanves, sorte d’auberge de jeunesse revisitée et géré par Eklo, et un autre de l’enseigne économique allemande Motel One réalisé par l’architecte Jean Pierre Vignier à Issy-les-Moulineaux. «Nous avions besoin d’avoir des hôtels bon marché, car la population qui vient dans les salons, ce ne sont pas que des cadres supérieurs qui font des notes de frais, mais aussi des monteurs, des congressistes qui viennent du monde entier et n’ont pas toujours un budget étendu» explique-t-il.