À l’occasion du 100e anniversaire de la déclaration d’indépendance de la Géorgie, la Ville de Vanves rendra hommage cet après midi à Noé Jordania (1868-1953), 1er Président du Gouvernement de la République Démocratique de Géorgie (1918-1921) qui proclama l’Indépendance de la Géorgie le 26 mai 1918 et séjourna à Vanves pendant ses vingts dernières années au 11Rue de Solférino où sera apposée une plaque.
Journaliste et écrivain reconnu dans son pays, Noé Jordania a été l’un des principaux opposants au régime tsariste, et des principaux artisans de l’indépendance de la Géorgie de 1918 à 1921. Il participa à la naissance du Parti ouvrier social-démocrate géorgien en 1863, prit part activement à la Révolution de Février 1917, l’indépendance de la Géorgie le 26 mai 1918 dont il fut élu Président jusqu’en Février 1921 lorsque la Russie Soviétique envahit son pays. Il a engagé de profondes réformes démocratiques pour son pays (éducation, défense des libertés…) jusqu’à l’occupation de son pays qui le contraint à l’exil, s’installant à Leuville-sur-Orge (Essonne) avec son gouvernement.
Il s’installa à Vanves où il a continué de défendre avec une énergie inlassable les droits de la Géorgie auprès des représentants officiels des nations, des partis socialistes, de l’opinion publique, et où il a écrit ses mémoires «Itinéraire d’un chef politique. Mon passé» en 1939
Dans un courrier qu’elle avait adressé au Maire de Vanves en janvier 2018, dont fait état le site internet de la ville, Irène Tzitzichvili, petite-fille de Noé Jordania et Conseil de Gestion du Centre Mémoriel Historique et Culturel franco-géorgien de la 1re République, indiquait : «La Géorgie, après 70 ans d’occupation, a retrouvé son indépendance en 1991. Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir, avec ce geste symbolique, associer la France, terre d’accueil, aux cérémonies consacrées au Centenaire de l’indépendance de la Géorgie, proclamée le 26 mai 1918 par Noé Jordania».