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georges munier

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Chaque année, comme c’est le cas cette semaine, une grande ferme ouvre ses portes à côté de Vanves, où se sont rendus quelques familles vanvéennes notamment pour voir « haute » la vache du Canyal vedette de cette édition 2018 du salon de l’agriculture. Ou découvrir les produits du terroir francilien dans levillage d’Ile de France inauguré Lundi dernier par Valérie Pécresse (sur la photo).  Occasion de rappeler que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier.

    La dernière ferme de Vanves se trouvait presqu’en face du Rosier Rouge, à coté du restaurant portugais (ex-Pére Tranquille) le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle.

    Georges Munier avait apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats ». D’autres fermes ont existé à Vanves bien sûr, comme celle de la rue Sadi Carnot à l’emplacement du marché.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : DE LA DERNIERE FOIRE AGRICOLE A LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Comme nous le faisons chaque année, à l’occasion du salon de l’agriculture, le Blog de Vanves rappelle à ses lecteurs fidéles que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier, qui nous a quitté voilà un an, et que notre commune a accueillit une foire agricole entre les deux guerres (du XXéme siécle) .

     

    La dernière ferme de Vanves se trouvait à côté du Pére Tranquille et presqu’en face du Rosier Rouge, le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle. Georges Munier a apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats »

     

    Vanves a accueilli aussi une foire agricole dont parlait « Le petit journal Agricole » entre les deux guerres mondiales, avec des photos notamment d’un lot de vaches flamandes attendant le passage du jury ou d’un cheval examiné par ledit jury ou encore d’un lot de bêtes vendues attendant leur départ à l’abattoir. Elle se tenait pendant plusieurs jours dans toute la ville, où les produits agricoles et de l’élevage dominaient. Il est  vrai, qu’hormis quelques pépiniéristes et fleuristes, « son territoire n’a jamais permis de faire de la culture intensive. Ce ne sont pas ses 500 ha de territoire qui pouvaient la ranger parmi les grosses productrices de céréales. Il y a pourtant des traditions rurales à Vanves » reconnaissait le journaliste de l’époque en rappelant le souvenir des vignes remontant à 998, l’élevage développé par les moines de l’abbaye de Sainte Geneviève à qui appartenaient les terres de Vanves, la fabrication du beurre… « Ce sont ses raisons qui l’ont aménée à accueillir une foire agricole qui rassemblait de nombreux cultivateurs des environs venus admirer et trouver tout ce qui leur était nécessaire comme outillage, matériel, graines, semences, chevaux, volailles, bœufs, vaches laitières, moutons, et porcs ».

     

    Ainsi cette foire de Vanves  s’est étalé du 18 Juin au 16 Juillet 1922 avec nombreux concours, animations, expositions qui se déroulaient sur tout le territoire de la commune : Une exposition d’horticulture place de la République, de vaches laitières et autres animaux place (square maintenant) Etienne Jarrousse, avec concours de chiens de beauté  de beurres et fromages. De nombreux prix étaient remis dont celui de la ville de Vanves, avec des médailles de M.Pic, maire de Vanves etc…. Plusieurs animations étaient programmées tout au long de ce mois : courses à pied, à bicyclette de Saint Remy à la Vallée de Chevreuse (aller-retour) qui attiraient 120 participants, fêtes enfantines, défilé costumé des enfants et goûters, bals organisés par la Caisse des Ecoles, le Patronage Laïque, la Jeunesse Républicaine, les colonies scolaires, la Société Scolaire du Secours Mutuel, l’association philomatique… Cette foire de Vanves qui s’est renouvelé en 1923 avec un défilé musical, puis en 1924  avec une exposition industrielle et commerciale n’avait d’agricole que le nom, puisque de nombreuses animations s’y étaient ajoutées. Mais c’était bien avant qu’un salon de l’agriculture et une Foire de Paris ne soient organisé tout à côté.

  • EN CREUSE, UN HOMMAGE A NOTRE « JOJO » DE VANVES

    Voilà tout simplement l’hommage rendu par le Conseiller Général/Maire d’Aubusson en Creuse,  Michel Moine (PS),  à Georges Munier, notre « Jojo » de Vanves,  sur son blog ce week-end, qui a repris « Le mot et la chose »  récité par cœur sans hésitation de mémoire alors qu’il avait plus de 70 ans à chaque spectacle de Pierre Meige ou de fêtes à laquelle il participait.

    « Le mot et la chose »

    « Lors du banquet des aînés d'Aubusson, j'ai souhaité rendre hommage à un vieil ami, récemment disparu. "Jojo la bonne affaire", comme il aimait à se présenter, était maitre chaudronnier et résidait à Vanves, aux portes de Paris. Jojo aimait la vie, il aimait profondément les gens. Il aimait particulièrement déclamer ce poême de l'abbé de Lattaignant, abbé de cour assez peu porté sur l'état ecclésiastique, qu'il connaissait par coeur. Jojo , et "le mot et la chose", c'était un pur bonheur à écouter...

    Je m'y suis donc risqué à mon tour, pour lui dire au-revoir... » écrit il sur son blog :

    

    Madame quel est votre mot
    Et sur  le mot et sur la chose
    On vous a dit souvent le mot
    On vous a fait souvent la chose

    Ainsi de la chose et du mot
    Vous pouvez dire quelque chose
    Et je gagerais que le mot
    Vous plaît beaucoup moins que la chose

    Pour moi voici quel est mon mot
    Et sur le mot et sur la chose
    J’ avouerai que j’ aime le mot
    J’ avouerai que j’ aime la chose

    Mais c’ est la chose avec le mot
    Mais c’ est le mot avec la chose
    Autrement la chose et le mot
    A mes yeux seraient peu de chose

    Je crois même en faveur du mot
    Pouvoir ajouter quelque chose
    Une chose qui donne au mot
    Tout l’ avantage sur la chose

    C’ est qu’ on peut dire encore le mot
    alors qu’ on ne fait plus la chose
    Et pour peu que vaille le mot
    Qu’ on est déjà prêt à la chose

    Mais quand je vous dis que le mot
    Doit être mis avant la chose
    Vous devez me croire à ce mot
    Bien peu connaisseur en la chose

    Et bien voici mon dernier mot
    Et sur le mot et sur la chose
    Madame passez-moi le mot
    Et je vous passerai la chose.