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claire guichard députée renaissance

  • RENCONTRE AVEC LA DEPUTEE DE VANVES (SUITE ET FIN) : III – UNE ELUE ISSENNE ORIGINAIRE DE SAINT PIERRE ET MIQUELON

    Quel chemin parcouru depuis Saint Pierre et Miquelon, ce petit bout de France situé à 25 km des côtes canadiennes qui fut l’une des premières terres françaises ralliées à la France Libre grâce au vice-amiral Muselier (pére du président de la Région PACA)   où Claire Guichard, députée de Vanves-Issy,  est née en 1967.

    Un véritable petit paradis auquel elle reste très attachée, après l’avoir quitté définitivement en 1987 pour rejoindre Paris. « Saint Pierre et Miquelon, c’est l’île du bonheur !  Mais la vie est faite de choix ! J’ai souffert d’être parti très tôt de là bas ! » reconnait-elle en se souvenant de ses années passées au lycée «Les Savetières » de Saint Sébastien sur Loire, du dimanche soir lorsqu’elle rentrait pour dormir dans ce grand dortoir de 48 lits avec la gueule de la surveillance qui lui reprochait de la mobiliser,  mais aussi de ses séjours chez ses camarades qui l’ont invités pour éviter cette pension du week-end ,dans le dortoir  lui permettant de visiter une grande partie de l’ouest de la France . «C’est grâce à la générosité de toutes ces familles, de tous milieux confondus que j’ai pu tenir ». Par la suite, ce sont ses missions professionnelles dans le milieu artistique, qui l’ont éloignés de cette ile pendant un certain temps jusqu’au grand départ.

    «Lorsqu’il a fallu partir définitivement, ce fut une déchirure terrible ! On a beaucoup hésité pour aller au Québec où j’ai toute ma famille. Mais comme mon mari est breton et que Paris était la ville des artistes » raconte-t-elle en reconnaissant que voilà encore quelques temps, elle ne pouvait pas parler de son pays d’enfance, sans verser une larme.  L’acclimatation fut dure après une arrivée à Roissy, ses tags aperçus de l’autoroute la menant à Paris, puis ces cheminées de la TIRU lorsque son mari l’a emmené découvrir le parc de l’Ile Saint Germain, car ils avaient trouvé un bel appartement à Issy les Moulineaux

    Mais très vite elle a été conquise par cette ville attrayante où elle est arrivée en 1987, où elle s’est vite intégrée en commençant par  la halte garderie, les parents d’éléves, la FCPE, le comité de quartier et ses animations avec comme ambition « que les gens vivent bien ensemble ». Grâce à la parité, elle intégre le conseil municipal en 2001, où elle a tout fait, à part les finances, l’urbanisme, les ressources humaine conseillère municipale délégué à la vie des quartiers,  adjointe au maire chargée de l’IMCAL et de l’office du tourisme qu’elle fusionne pour créer la Maison duu Tourisme , passe à la Santé et au éveloppement durable à mi mandat, puis rebelote en 2014  avec la Petite Enfance, la présidence du clavim et de la Jeunesse  - occasion d’emmener 12 jeunes isséens à Saint Pierre et Miquelon en octobre 2017 - puis en 2020 les affaires internationales… jusqu’à e 29 Avril 2022, Gabriel Attal lui a proposé de devenir sa suppléante, ayant eu une expérience d’attaché parlementaire avec le sénateur de saint Miquelon. «Lorsque j’ai dû faire ma lettre de démission de maire adjointe, cela m’a fait vraiment mal au cœur. Surtout lorsque vous avez eu cette écharpe pendant 20 ans»

     

  • RENCONTRE AVEC LA DEPUTEE DE VANVES : II – UNE ELUE SANS ETAT D'AME

    Finalement, cette première année à l’Assemblée Nationale pour notre députée (Renaissance) Claire Guichard de la 10e circonscription (Vanves Issy les Moulineaux) aura été marquée par cette réforme des retraites. Même, si l’un des premiers textes qu’elle a voté et suivi de prés, fut d’accorder plus de pouvoir d’achat aux français dans ce contexte inflationniste. En tous les cas, elle n’a pas d’état d’âme alors que la presse à propos du groupe de députés Renaissance en apesanteur, sentant un certains flottement

    «Cette détestation de Macron est incroyable ! les personnes qui s’expriment dans la rue, comme à la TV contre le président de la République, ne sont pas représentatif de l’état d’esprit qui régne  en France » explique-t-elle. « Dans la circonscription où je circule beaucoup, tout le monde reconnait qu’on n’avait pas le choix de faire cette réforme !C’est courageux de sa part,  car tous les autres présidents ont lâché prise quand les gens sont descendus dans la rue. Comme l’a dit Frank Olive (député des Yvelines, ex-maire de Poissy), il a eu le cranc de la faire.  La personne en lui-même est brilllant. Il apparait pour beaucoup sur une autre planéte, un peu décalé, comme certains enfants surdoués dans les classes, mais en restant sympathique, chaleureux. C’est quelqu’un de bon et généreux, qui faire preuve  de bonne foi.  Heureusement que nous avons en ces temps de crises un tel  président exceptionnel » témoige-t-elle regrettant  « qu’on n’arrive à le reconnaitre. Il n’est pas isolé, il est très tactile, il a besoin de contact. J’en ai la preuve lorsque je le rencontre à l’Elysée ! »

    A SUIVRE

  • RENCONTRE AVEC LA DEPUTEE DE VANVES : I – CLAIRE GUICHARD, UNE ELUE TRES ASSIDUE

    Depuis la Rentrée à l’Assemblée Nationale la semaine dernière, aprés quinze jours de vacances parlementaires, la députée de Vanves (et d’Issy les Moulineaux) Claire Guichard (sur la photo avec le ministre) a retrouvé l’ambiance électrique de l’hémicycle et un rythme de travail assez soutenu, de 9H à minuit et même 4H du matin. «J’ai la chance de dormir peu. Mais lorsque je peux me reposer, il n’est pas rare que je fasse le tour du cadran » confie au blog cette personnalité politique très abordable, attachante qui est la députée suppléante de Gabriel Attal, après Florence Provendier (entre 2017 et 2022)

    Contrairement à  Florence Provendier qui a siégé dans une assemblée nationale où  Renaissance (ext-LREM) avait la majorité absolue, Claire Guichard siége dans un hémicycle où l’atmosphére a totalement changée, souvent électrique, avec beaucoup de tensions, des échanges qui dérapent, notamment lors des débats sur la réforme des retraites  «Jamais on n’a vu cela à l’assemblée ! On l’a vécu comme une agression permanente. Et sont bien des insoumis, ne respectant pas les régles, osant jusqu’à dire que « la police tue ». Je ne sais pas ce que serait la France avec ses gens au pouvoir ! » s’inquiéte t-elle. D’autant plus qu’elle siége dans l’un des rangs du fond de l’hémicycle, tout prés des non-inscrits -  «là où sont placés les députés-suppléants qui ont un statut différent par rapport aux autres députés,  car du jour au lendemain, la situation peut changer pour nous. On a monté avec mes  collégues,, un groupe « le rang du fond »  où on s’encourage, on organise des repas… » raconte Claire Guichard  - en étant tout proche de certains collègues mélenchonistes, à deux siéges pratiquement d’eux, sentant plus que d’autres la pression, surtout avec ce genre d’invective : «Vous ne perdrez rien pour attendre ! », tout en ayant de la peine à entendre les intervenants, car «on n’imagine pas le bruit, les invectives, les menaces » qui régne dans cet hémicycle, plus petit qu’il n’y parait à la TV

    Elle s’est même frittée avec quelques uns :  « J’ai eu un petit souci avec eux, car je suis à 3 siége de Quatremens. Lorsqu’il est revenu dans l’hémicycle, il a été salué par une standing ovation. Une élue LFI est même venue s’installer à côté de moi. Je lui ai dit qu’elle n’avait rien à faire là. J’ai eu le droit à plein de noms d’oiseaux qui m’ont choqué. Je me suis levé, en disant « c’est inadmissible » et j’ai pointé du droit Quatremens en disant « vos collégues ont un comportement inadmissible ! ». Les huissiers ont commencé à monter pour le protéger car ils ont pensé que j’agressai Quatremens. Quand on est insoumis, on ne respecte pas le régles, on n’a pa de code, ni de moral »

    Ainsi, dés le 23 Juillet 2022 où elle a siégée la première fois, un samedi, elle a été mis dans le bain, tout de suite : «On découvre un nouvel univers, j’ai eu à coeur d’être très présente, tant dans l’hémicycle, où j’ai commencé par voter des textes sur lesquels je n’avais pas travaillé qu’en commission ! ». Elle siége à la commissions des affaires sociales, où théoriquement «on épure les amendements, en les triant, pour aller plus vite en séance avec uniquement ceux qui ont été retenu,  mais nos opposants les redéposent. On a beau faire des concessions avec eux, et pour autant, on est trahi ! » explique cette députée qui est l’une des plus assidue à l’Assemblée Nationale selon le site nos Députés.fr, ayant posée une question orale au gouvernement sur la réforme des bourses sur crières sociaux, intervenu à la tribune lors d’une motion de censure. Elle a pris en main la question des centres dentaires en étant rapporteuse du texte présenté par la commission : « Roselyne Bachelot ayant enlevé l’agrément pour l’installation de tels centres dans les zones rurales, afin d’alléger la procédure, des voyous l’ont  détourné pour prospérer dans les zones rurales et les bourgs en province. Nous avons essayé de réglementer l’installation de ces cabinets avec des régles plus drastiques pour éviter les dérapages… ».

    Elle a même suscité la polémique concernant les AESH (Accompagnement des élèves en situation de handicap). «J’avais remplacé mes collégues à la commission des finances, un samedi matin (27 Janvier dernier) , où j’ai pris la défense des AESH  face aux propos réducteurs de l’opposition qui catonnait ces femme aux statuts d’exploités. Il se trouve que j’en connais sur la circonscription, qui ont fait un choix de faire ce métier, pour avoir un peu de temps en familles ! Ils ont trouvé le moyen, comme je suis la suppléante de G.Attal, de l’attaquer par mon intermédiaire,  en sortant mes propos de leur contexte, en les détournant à des fins politiues, et des journalistes n’ont retenu qu’une partie de la phrase ! »

    A SUIVRE....