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vanvesauquotidien - Page 1090

  • LE NOUVEAU MENU DES PLATANES A VANVES : PIZZA, TERROIR, COUSCOUS ET TABLEAUX D'ARTISTES A DEGUSTER

    Pas facile en ces temps qui courent de reprendre un commerce, et surtout un restaurant lorsqu’on était bien installé à Paris comme c’est le cas pour Djamel Kaski. Il a succédé aux Platanes à Eric Pottier depuis Septembre 2015.

    « Je bénéficie de plus d’espaces que dans mon précédent restaurant qui n’en avait que 28 dans le XVIéme proche du Conseil Economique et Social (CESE), rue Blanchon. Je recherchais un restaurant plus grand en me disant qu’avec 42 places, la cuisine sera à niveau, avec l’avantage d’être plus proche de mon domicile. Je connaissais Vanves de passage, des amis s’étant installés sur le Plateau » explique t-il. «L’objectif en reprenant ce restaurant était de faire le même concept que là bas, cuisine traditionnelle et pizzas. C’est le cas depuis 3 semaines, l’activité ayant  été longue à démarrer à cause  des travaux  (de carrelage et de faience) à faire dans la pièce à coté de la cuisine,  et installer le matériel nécessaire » explique ce spécialiste de la pizza : «  Je fais la différence avec la concurrence grâce  la pâte qui est  fine, croustillante, légére et permet à chacun de terminer sa pizza. On retrouve toutes les pizzas traditionnelles, avec la pizza des Platanes, à base de viande hachée, de pivrons, d’oignons et d’un oeuf , la Régina, l’Orientale et la calezzone… ».  Le bouche à oreille commence à fonctionner.  

    Ou sinon, c’est la cuisine traditionnelle française, blanquette, escalope…  avec chaque jour un  plat mijoté, un poisson et une grillade, avec le buffet hors d’œuvre à volonté. Et un couscous le vendredi midi et soir. « On ne fait que du frais ! » assure t-il. Djamel Kaski récupére petit à petit la clientème de proximité, des habitués, avec les équipes de tournage des studios d’Arte en face et du studio 49 un peu plus loin.  Comme dans certains restaurants, il a invité un artiste vanvéen, Amaury de Seyssel, à décorer les murs du restaurant par ses œuvres,  après en avoir discuté avec lui, ce qui suscite la curiosité et des questions de certains clients. « Après avoir passé 7 ans à Paris prés du CESE, du CNC etc… où il y avait évidemment plus de monde, pour moi, Vanves est vraiment un petit village, où les gens se connaissent »  constate t-il en étant conscient que « reprendre une affaire,  reconquérir et se faire  une clientèle, prend du temps !  Mais j’y arriverais en étant sérieux. Etre restaurateur aujourd’hui n’est pas facile du tout, car on sent partout une baisse d’activité, les clients ayant changé leur façon de consommer, beaucoup se rabattant sur les sandiwcheries car moins chères et plus rapides.  D’où l’idée de la pizza en donnant la possibilité de varier l’offre. Sans parler de  trouver le bon cuisinier et  de  le garder ! » reconnaît il. Mais il n’est pas le seul dans ce cas.

  • DES CHIFFRES ET DES FAITS A VANVES A PROPOS DES REFUGIES

    Certains participants au café Théo de samedi dernier dont le thème était consacré à l’accuel des réfugiés, étaient à la recherche des derniers concernant notamment la Région Ile de France. Afin de contribuer à une bonne information des vanvéens,le blog Vanves Au Quotidien fait état des derniers chiffres donnés par la préfecture de Région Ile de France.

    La préfecture de Région vient de faire un  bilan de sa participation au plan national de relocalisation des 120 000 réfugiés en précisant que son objectif est de fluidifier les dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile.   Depuis le 2 Juin 2015, 18 opérations d’évacuation de campements à Paris ont été réalisés – dont la dernière le 30 Mars dernier  au métro  Stalingrad avec 985 migrants mis à l’abri -  avec 6453 propositions d’hébergement aux personnes concernées  dans l’un des 60 centres d’hébergement répartis en Ile de France : 3079 migrants sont toujours hébergés et font l’objet d’un accompagnement individualisé. 630 migrants dont la procédure d’asile était la plus aboutie, ont pu être orientés et hébergés vers des structures d’accueil dédiées à l’hébergement pérenne des demandeurs d’asile  (CADA ou HUDA). 131 réfugiés ont été orientés vers un logement. 670 départs volontaires ont été recensés dans les centres, s’agissant la plupart du temps de migrants en transit, cherchant à rejoindre d’autres pays que la France. 1305 migrants sont orientables vers le dispositif national d’accueil dédié aux demandeurs d’asile.

    Enfin, l’Ile de France  a accueillie prés de 500 réfugiés syriens et irakiens en provenance de Munich qui ont été hébergés dans 7 centres dont 3 parisiens. «A ce jour, 471 ont été relogés dont la majorité via le dispositif national proposant des logements dans les zones françaises « détendues », 16 réfugiés sont encore présents dans les centres d’hébergement et 37 étudiants ont été prise en charge par le CROUS de Paris et sont inscrits dans des cycles d’études » indique la Préfecture en précisant que les capacités d’hébergement pérennes pour les demandeurs d’asile en Ile de France  représentent 8 255 places d’hébergement d’urgence (CADA + hébergement d’urgence+ nuitées hôtelières) dont 3 838 à Paris, 3470 places en CADA seulement dont 438 à Paris. En sachant que le budget dédié à l’hébergement des demandeurs d’asile (centres d’hébergement + nuitées) se monte à 70 M€ pour l’Ile de France dont 32 M€ pour Paris.

  • ECHANGES SUR L’ACCUEIL DES REFUGIES A VANVES ALORS QUE LE PAPE FRANCOIS LES RENCONTRAIT A LESBOS

    Vanves a été au cœur de l’actualité samedi dernier : Alors que le pape rencontrait les réfugiés sur l’île de Lesbos (Gréce)  et ramenait 3 familles au Vatican, des vanvéens débattaient de « l’accueil des réfugiés » à la brasserie Le Tout Va Mieux dans le cadre du Café Théo. Un lieu d’échange initié des chrétiens ouvert à tous, croyants et pratiquants de toute religion, non pratiquants et athés comme l’a rappelé Henri Paul qui est l’un des animateurs de ces échanges.  

    Cette rencontre  a été introduite par Claire Papy : « Ce sont des fréres et sœurs en humanité. Tout homme est une histoire sacrée. La leur a été très souvent mouvementée. Mais des trésors d’hospitalités se mettent à leurs services » a t-elle expliqué en rappelant tous les textes religieux et juridiques traitant de l’étranger. « Mais notre société oublie ses droits. Leur dignité est atteinte trop souvent ( expulsion du Camp de Calais). Les discriminations sont fréquentes – L’Etat français ne satisfait pas au droit  international (droit à l’hébergement, à la santé, à l’éducation…). Enfin, il faut lutter contre les préjugés pour aboutir à une société d’inclusion. Plus qu’il ne coûte à la société, les réfugiés nous apportent des valeurs oubliées et perdues». Mais aussi par le témoignage d’Olivier qui accueille, en province, des familles de migrants depuis 5 ans : « Ils ont un moral en béton armé, joyeux et ouvert. Les encadrants sont contaminés par eux. Ils disent des choses fortes, fraternelles. Ces kurdes irakiens m’expliquaient que jamais ils ne pensaient être ainsi accueillis en France, qu’ils n’ont pas choisi, qu’ils ont tout perdus , et qu’à  Calais la police les réveillait la nuit sans aucunes raisons, et les aspergeait de gaz lacrymogéne » racontait il en ajoutant : «  Je me pose vraiment des questions sur l’attitude du gouvernement  et des préfets au comportement incompréhensible. Les maires se sentent isolés face à cette question lorsqu’ils s’engagent ». L’un des participants a cité en exemple le maire de Grande Synthe qui a eu l’audace d’accueillir

    Sœur Mireille a indiqué que sa communauté des Xavière de la rue d’Issy accueille régulièrement des étrangers : « Même si on ne comprend pas, cela nous déplace ! » constatait elle en racontant  que « les sœurs ont  accueillies un dentiste syrien très ouvert, un boudhiste quine comprenait pas pourquoi on accueillait des musulmans,  un centrafricain qui en voulait aux chrétiens qui tuaient et bouffaient des musulmans. Mais ils étaient très étonnés qu’on les accueille si chaleureusement. Si chacun de nous en fait un petit peu, cela peut déplacer » concluait elle. Mairie,  dont la sœur est très impliqué à Clermont Ferrand rappelle alors que chaque paroisse était invitée par le pape à accompagner une famille.Olivier indique que 70 paroisses à Paris se sont mobilisées et 40% des paroisses des Yvelines aussi.   « A Vanves, une cellule de crise a été créé ! Il faut que Vanves se tienne prêt ! » remarque un participant alors qu’un autre constate « qu’on n’en jamais parlé dans notre paroisse ». Un troisiéme ajoutait « qu’à notre niveau, on ne peut pas faire grand chose à Vanves ».  Sœur Mireille mettait en garde : « Si on entre dans un dispositif, il faut durer, sinon, on donne à rêver »

    Mais le thème de la peur et des préjugés vis-à-vis de l’étranger était prégnant : « Cela commence lorsqu’on parle de quelqu’un qui est différent. On vit dans une société qui a beaucoup de préjugés par rapport à l’autre alors qu’il est source de richesse. Regardez les relations avec les jeunes ! » constatait Françoise. « On n’est plus dans une société de lien mais d’exclusion, de rejet de l’autre ! Regardez ce que l’on fait avec nos personnes âgées et handicapées ! On se renferme ! » réagissait une participante. Un autre rappelé ce qui a été fait aux rapatriés d’Algérie voilà plus de 50 ans, et la façon dont ils ont été accueillis en  métropole : « On ne veut pas de vous ! Rentrez chez vous ai-je entendu. Depuis, on a fait quelques progrès ! ». Il n‘empêche comme l’a reconnu l’animateur de ces échanges : « On voit que beaucoup d’entre nous veulent faire quelques choses ! Ces personnes de bonnes volontés devraient faire entendre leur voix et dans notre église de Vanves ! ».