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ville de vanves - Page 221

  • DEPUTEE DE VANVES ET D’ISSY PENDANT 1311 JOURS, FLORENCE PROVENDIER REVIENT SUR SON MANDAT

    Pendant 3 ans, 8 mois et quelques jours, Florence Provendier qui était la suppléante de Gabriel Attal lors de son élection en Juin 2017, a représenté la 10e circonscription des Hauts de Seine lorsqu’il a été nommé au gouvernement le 18 Novembre 2018. Son mandat prend fin le 20 Juin, sans regret, fière ce qui a été accompli et qui lui a ouvert des portes pour la suite puisqu’elle devrait se consacrer à l’un des deux engagements fondamentaux qui structurent sa vie depuis longtemps, les droits de l’enfant, ou les ODD (Objectifs du Développement durable),  sur un plan politique, à la tête d’une ONG,  dans une entreprise d’Economie Sociale et Solidaire (ESS)

    Lors de notre rencontre cette semaine à Vanves, elle venait de revenir d’Arménie où elle a passé 9 jours après un premier séjour pendant la guerre du haut Karabagh. Normal pour une députée d’une circonscription qui comporte une forte diaspora arménienne et dont la principale ville, Issy les Moulineaux est jumelée avec Etchmediazine. «Tout au long de ce mandat j’ai travaillé en lien avec des associations et le ministère des affaires étrangéres  sur l’aide humanitaire, et de fil en aiguille, j’ai tissé des liens de plus en plus solide avec les représentants de la diaspora en France, présent lors de la présentation  de la feuille de route France Arménie au Ministère des affaires Etrangères le 9 Mars en présence des présidents Français et arménien le 9 mars dernier. Pour  accompagner sur les enjeux de coopération, j’y suis retourné pendant 9 jours où j’ai rencontré beaucoup de personnalités, ce qui m’a permis de comprendre les enjeux, les objectifs autour de l’agriculture,  l’eau, l’éducation etc… ».

    Trois temps forts ont marqué ces cinq ans : « Le premier est d’avoir été choisi par Gabriel Attal comme suppléante et son élection. Le deuxiéme c’est de devenir député, lorsqu’il a été nommé ministre avec mon arrivée dans cette assemblée ! Une chance incroyable, mais aussi difficile à vivre, tout au moins, au début. Car je n’y étais pas préparé, après mon parcours en entreprise et dans des associations humanitaires. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé plongé dans le grand bain de l’hémicycle  au moment de la crise des gilets jaunes. Je ne parlais pas la langue, je n’avais pas d’études, genre scienc-po pour m’y préparer. Il a fallu que je me débrouille toute seule, car en fait un député est extrêment seul, même si on appartient à un groupe politique. Surtout quand vous arrvez en cours de route, car les autres ont déjà tracé leur chemin.  La complexité durant les 3 premiers mois, a été de comprendre les rouages, les modes de fonctiionement. En me demandant de quels sujets je vais m’emparer pour continuer à tracer mon sillon » raconte Florence Provendier

    «Au bout de quelques semaines, deux sujets que je porte depuis longtemps, sont apparus évidents : Les droits de l’enfant, dans toute leur dimension – elle a fait adopter une résolution pour que les droits de l’enfant soient pris en compte dans les travaux de l’Assemblée Natinoale -  et les ODD que je portais tant en entreprise qu’en humanitaire avec ma mission confiée par le Premier Ministre. J’avais un 3e axe  puisque je faisais partie de la commission culturelle et éducation, l’audiovisuel avec une mission flash sur les quotas à la radio, la lecture puisque j’ai été rapporteur  d’un texte sur les bibliothéques et la lecture publique» rappelle-t-elle sans oublier tout le travail de lien avec la circonscription, notamment et surtout, pour aider les citoyens de nos villes à accéder à leurs droits  sur un tas de sujets de la vie quotidienne (école, créches, accés aux aides, à des titres de séjours, logements )

    Le troisième temps fort est peut être d’avoir découvert et cotôyer ce monde politique «qui  est un monde d’une violence extrême. Je me savais ! Je m’étais promis de ne jamais faire de politique politicienne,  mais je me suis laissée emporter dans le Mouvement en Marche. Je me suis rendu compte que ce que l’on voit à l’Assemblée, ce sont souvent des jeux de rôle ! n’oubliez pas que parlementaire, c’est parlementer. Les choses ne sont pas noires, ni blanc ! Elles sont avec leur part de lumière et d’ombre. Ce  qui est la plus belle victoire pour moi, est d’avoir trouver des compromis sans faire de compromis. Ce que je reproche à beaucoup de politique, c’est que certains, pour rester aux commandes, s’assoient sur leur socle de valeur,  alors que la politique devrait être plus  noble »

    Avant de repartir pour le salon Viva Tech à la porte de Versailles, Florence Provendier tenait à dire un mot sur le statut des suppléants : « Il n’y en a pas ! Et c’est bien là le drame ! Son sort est lié à celui de son député titulaire. Tant qu’il siége, il n’existe pas. Je n’avais pas le droit de déposer une gerbe au nom de Gabriel Attal lors des commémorations, parce que n’ayant pas de statut,  je n’étais pas autorisé à le représenter. Mais ce n’est pas tout, car comme je travaillais dans l’associatif, j’étais identifié comme ayant un engagement politique, qui a tout bloqué pour continuer ma carrière dans l’humanitaire. D’un côté, vous n’existait pas et vous ne pouvez pas démissionner, et d’un autre côté, sur le territoire, vous êtes extrêmement contraint,  dépendant de l’élégance républicaine des élus. C’est une raison pour lesquelles je n’ai pas souhaité repartir come suppléante, même si j’ai de bonne relation avec Gabriel  Attal qui est une personnalité exceptionnelle. Car on est une variable d’ajustement. Il passe au gouvernement, je deviens député, s’il revient je lui cédes la place ce qui ne fut pas le cas lorsqu’il a été nommé porte parole dans le gouvernement Castex qu’il a dû gardé avec la guerre en Ukraine alors qu’il était prévu qu’il devienne porte parole du président candidat et dans ce cas là, il revenait à l’Assemblée. Pour prendre en main son destin, c’est compliqué ! »  explique-t-elle avec tout de même une petite pointe de satisfaction : «Au bout de 3 ans, mes collègues ne savaient plus que j’étais une suppléante, surtout avec cette mission du Premier Ministtre»

  • ERREUR DE CASTING POUR VANVES QUI JOUE LA VILLE DU QUART D’HEURE PLUTOT QUE LA VILLE DES ILOTS DE FRAICHEUR

    La vague de chaleur qui traverse la Région IDF avec des pointes à 33 et 35° hier et aujourd’hui, n’a pas perturbé les dernières heures de campagne, militants tractant sous un soleil de plomb que ce soit à Vanves ou à Issy les Moulineaux, notamment hier à Carrefour Market, ou place de l'Insurrection, à l'ombre, les militants de la NUPES ayant délaissé le parvis de la poste pour tracter devant la petite stéle à côté de la pharmacie. Pour beaucoup d’électeurs les jeux sont fait, même si, pas une voix ne doit manquer pour l’un comme pour l’autre comme l’ont rappelé les candidats, incitant à aller voter au lieu de s’abstenir. Beaucoup étant tenté d’aller se rafraichir dans les forêts franciliennes généralement très fréquentés en Juin

    Mais ils ne le pourront pas car l'Office national des forêts (ONF), gestionnaire des forêts publiques, a mis en garde contre un risque élevé de feux de forêts en Île-de-France en raison de la forte vague de chaleur.  L’ONF a  pris des mesures d'interdiction afin de limiter les venues en forêt dans ce contexte de danger accru d'incendies : fermeture de routes forestières, annulation d'événements, arrêt des travaux... ce qui est rare en ile de France. L'ONF a rappelé que l'objectif de ces mesures est de protéger les forêts des risques induits par la conjonction d'épisodes climatiques particuliers et d'une fréquentation élevée. D’autant plus qu’un feu de forêt sur deux est dû au facteur humain. Et les forêts publiques franciliennes ont déjà connu une dizaine de feux depuis le début du printemps, dont le plus grand a touché 8 hectares de végétation dans les Yvelines.

    Mais ces vagues  constituent un problème majeur de santé publique, notamment en lien avec le réchauffement climatique, qui s’aggravera dans les années à venir « Les effets de la chaleur sur la santé sont connus. Si l’on ajoute les facteurs de vulnérabilités territoriales, comme l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), notre région  s’avère très vulnérable à la chaleur. Avec la récurrence des vagues de chaleur, l'augmentation de la population, son vieillissement et la densification, les enjeux de prévention et d’anticipation sont cruciaux» indique l’Institut Paris Région qui a consacré de nombreuses études à ce phénoméne et constaté que les villes franciliennes sont insuffisamment adaptées. Il donnait l’exemple de Paris où en 2003, «la mortalité dans les quartiers les plus exposés aux fortes chaleurs était le double de celle observée dans les quartiers les moins exposés, malgré une différence de température de 0,5 °C (moyenne sur la durée de l’épisode). À l’inverse, les domiciles ayant un environnement proche très végétalisé auraient bénéficié d’un effet protecteur». Mais voilà, une personne sur deux résiderait dans un quartier soumis potentiellement à un effet moyen à fort d’ICU, avec 99% de la population concernée à Paris et 73% dans l’ensemble du territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP).

    Contrairement à des villes comme Montrouge, Vanves n’a pas annoncé s’inscrire dans le programme de renaturation des villes afin de soutenir «l'adaptation des territoires urbains au réchauffement climatique avec moins de goudrons et plus d'arbres pour apporter de la fraîcheur et de limiter les températures». Proactive, la Ville de Montrouge a déjà fait de la végétalisation et de la lutte contre les ilots de chaleur une priorité. En effet, la Municipalité a mis en place «une politique active de développement de la nature en milieu urbain et ce, sur un des territoires les plus denses de France». A Vanves, rien à part un plan « Arbres ». Dans leur programme, les écologistes avaient prévus de «remettre la nature dans les espaces publics » : « Après avoir identifié les îlots de chaleur, nous le atténuerons en les végétalisant et en les dotant de fontaines. Nous développerons de véritables îlots de fraicheurs, notamment dans les cours d’écoles (brulmisateurs, fontaines, murs végétaux, plantations pour zones ombragées » etc…

    Pour les experts de l’Institut Paris Région, «il y a un équilibre à trouver entre les interventions d’urgence (alerte canicule pour la protection de la population) et les interventions de fond visant à anticiper, à prévenir et à adapter le bâti et les espaces publics pour réduire l’exposition des personnes les plus vulnérables à la chaleur. Des interventions sont à prévoir sur les caractéristiques urbaines contribuant à l’effet d’ICU, en particulier sur la végétalisation, le retour de l’eau en surface et la désimperméabilisation des sols, qui pourraient permettre de réduire les impacts sanitaires des fortes chaleurs».

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DEBAT SUR LE MANQUE D’ANTICPATION DE LA MUNICIPALITE AU CLOS MONTHOLON

    A l’occasion du bilan des acquisitions foncières et des cessions immobilières effectuées au cours de l’année 2021, présenté lors du conseil municipal du 8 Juin, comme c’est le cas chaque année à cette époque, le groupe EELV s’est inquiété pour les habitants qui restent dans ce quartier du Clos Montholon, en plein chamboulement, très minéral et peu commerçant, avec ses réalisations immobilières de promoteurs très connus à tel point que ce quartier a été rebaptisé « Franco-Suisse ». « On ne peut pas dire que de quartier est minéral car il y a des îlots verts. 100% des propriétaires ont reçu un courrier de l’établissement public foncier Ile de France (EPFIF) pour savoir où en sont leurs projets (de cession, car beaucoup ont déjà vendus) » a expliqué Pascal Vertanessian qui a fait une annonce : « On réfléchit à aménager des espaces verts, installer des commerces ». Il était temps de s’inquiéter de se préoccuper des espaces publics, en anticipant, alors que les premières opérations immobilières ont commencé dés les début du chantier de la gare du Grand Paris Express, dans ce triangle d’or vanvéen, mais aussi à Clamart et à Issy les Moulineaux, voilà plus de 5 ans

    « Le grand problème de ce quartier est d’avoir une gare dont je suis à l’origine de la création. Peut être que d’autres diront que j’ai peut-être été bien inspiré ! Et s’il n’y avait rien eu, on me l’aurait reproché. Une gare génére des répercussions et une formidable dynamique en seconde couronne où les zones aménagées n’ont rien à voir avec ce qui se déroule chez nous plus raisonnable » a souligné Bernard Gauducheau en remarquant que non seulement «l’Etat nous incite à construire » et que certains (vanvéens) « nous demandent de construire mieux. Mais je ne veux pas me lancer dans une carrière de bétonneur après des années d’expériences de maire. On n’a pas à rougir de ce que l’on a fait au Clos Montholon ! »

    «Vous avez des projets de préemption pour aménager des espaces verts, ouvrir des commerces…Mais il était temps tant au Clos Montholon et dans certains quartier de notre ville » a souligné Séverine Edou (LREM) en remarquant qu’enfin, la ville se préoccupe de cette question dont elle avait fait un théme de sa campagne aux municipales, alors que la municipalité  aurait dû anticiper dés le démarrage du chantier de la gare du Grand Paris Express, comme Clamart avec un hôtel, un lidl dont profitent les vanvéens. «On a pensé passer par une préemption douce ! On a aussi préserver le droit de propriété » a tenté de se justifier Pascal Vertanessian mal à l’aise