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ville de vanves - Page 1295

  • RENCONTRE AVEC UNE DES AGENCES DE COMMUNICATION IMPLANTEE A VANVES : HERMES COMMUNICATION

    Vanves fait partie d’une véritable vallée de la communication, tout au long du CD 50 qui dessert des villes où se sont installées de grandes groupes, mais aussi une multitude de petites sociétés et d’agences qui gravitent autour de ces opérateurs. Hermés Communication est l’une d’entre elles spécialisée dans la communication publique à destination des collectivités territoriales.  Elle a été créé voilà un quart de siécle par Hervé Chambrillon, ancien journaliste qui a travaillé  aux Nouvelles de Versailles et au Parisien où il a côtoyé des confrères devenus illustres comme Nicolas Poincarré, Dominique Rizet etc… avant de monter son agence qui s’est installé à Vanves dans le quartier de la gare

    Vanves Au Quotidien -  Pourquoi Hermès Communication s’est installé à Vanves ? Qu’est-ce qui vous plait dans cette commune ?

    Hervé Chambrillon : « Notre agence a déménagé à Vanves pour diverses raisons. La première était une opportunité de locaux, un loft professionnel, tout à fait adaptés à notre activité. La seconde était aussi une synergie avec une autre agence partenaire présente sur le même lieu dans le domaine de l’événementiel et l’audiovisuel. Une troisième raison était une proximité géographique de Paris très favorable près de la gare. Enfin, une économie substantielle de prix de loyers avec nos sièges d’origine à Boulogne et Asnières. De plus, le calme de notre implantation, le côté village de Vanves nous plait dans des métiers parfois stressants. Nos clients viennent d’ailleurs nous voir souvent et apprécient notre cadre de travail.

    VAQ - Quels sont les lieux que fréquentent un chef d’entreprise qui s’est installé à Vanves ?

    H.C. : « Les lieux fréquentés par un chef d’entreprise sont finalement au premier chef les bureaux de ses clients, de ses partenaires puis quelques restaurants quand on a le temps avec ses clients ou ses collaborateurs.

    VAQ - Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans la communication des collectivités locales et notamment les revues municipales ?

    H.C. : « Ancien journaliste de presse régionale, j’ai toujours été passionné par la politique de terrain et le travail des élus. Après avoir passé une petite décennie dans la presse (Nouvelles de Versailles, Le Parisien), j’ai décidé de créer une agence de communication spécialiste de la communication publique pour apporter mon expertise et ma connaissance à des élus que je connaissais bien et dont je savais les problématiques politiques et de communication.

    VAQ - Comment se présente aujourd’hui ce petit monde des agences ou spécialistes de la communication des collectivités locales ?

    H.C. : « L’agence est dans un monde assez concurrentiel, même si ses spécificités et son image lui ont permis de fidéliser une clientèle institutionnelle exigeante en terme de qualité. De plus, l’agence qui propose des prestations de création et d’exécution graphique a toujours proposé dès sa création des services de conception éditoriale et de rédaction. Ce « plus » a été un des atouts reconnus de notre agence par rapport à beaucoup de concurrents qui n’ont ni cette culture éditoriale, ni cette offre de prestations. Avec plus qu’un quart de siècle d’existence, Hermès Communication a une vraie image d’agence spécialisée avec des clients très fidèles et satisfaits 

    VAQ - Qu’est-ce qui caractérisent aujourd’hui ses revues municipales par rapport au passé ?

    H.C. : « Les revues municipales ont évolué même si dans ces produits de communication on voit bien une tendance qualitative de publications qui deviennent de vrais magazines municipaux conçus comme des journaux grand public, à côté de bulletins municipaux qui restent très peu ambitieux et pas très attractifs pour les lecteurs.

    Les tendances maintenant sont de concevoir de vrais magazines « interactifs » ou le produit magazine  renvoie vers les nouveaux outils multimédia de la collectivité locale. Graphiquement, le magazine suit les tendances graphiques des publications grand public, mais s’inspirent aussi de leur traitement journalistique avec de vrais « dossiers », des « portraits » et des « grands témoins », des « interviews rencontres » comme des reportages photographiques ou des infographies.

    VAQ - Souffrent-elles de la concurrence d’Internet ?

    H.C. : « Pas autant que l’on a pu le penser au départ. En effet, le magazine municipal dans toutes les enquêtes récentes demeure le vecteur de communication principal (65% des habitants d’une ville le feuillettent régulièrement) alors que seuls 25% fréquentent un site municipal. Si Internet connaît un vrai boom notamment auprès de la génération des 20-35 ans, c’est surtout pour les sites d’information générale, de commerce en ligne ou la fréquentation des réseaux sociaux. La complémentarité entre un magazine de qualité - avec une vraie plus valeur éditoriale et graphique - et un site Internet est la vraie tendance pour demain. Mais la diffusion périodique et gratuite d’un magazine municipal demeure un atout majeur pour un Maire à condition d’en faire un produit de référence.

    VAQ - Remplacent-elles la presse régionale qui manque en Ile-de-France ?

    H.C. : « Je pense que des magazines de qualité édités par des villes, des départements ou des régions apportent de l’information régulière et jouent un rôle important dans la mesure où seul le journal « le Parisien » existe sur quelques pages locales chaque jour et beaucoup sur des faits divers ou de l’actualité quotidienne.

    VAQ- Le dilemme en IDF n’est il pas de faire coexister dans ces revues les messages politiques des élus et la nécessité d’une information locale qui manque faute de quotidien régional ?

    H.C. : « Ce n’est pas vraiment un dilemme car aujourd’hui les magazines municipaux bien conçus et réalisés font une part plus importante à l’information qu’aux messages des élus.

    VAQ - A quoi répondent ses évolutions graphiques et éditoriales à laquelle nous assistons actuellement dans certaines communes comme Vanves?

    H.C. : « Les évolutions actuelles correspondent à une volonté de créer des magazines de qualité pour être lus. L’important dans l’édition de ces journaux est de créer des supports très lisibles et attrayants.

    VAQ - Que recherchent les maires à travers ces évolutions ?

    H.C. : « Un vrai impact à l’heure des nouveaux médias. Le magazine ne vaut que par sa périodicité, sa qualité éditoriale et graphique, la qualité de ses photographies et des infographies. Les maires cherchent à valoriser leur action mais surtout les habitants et leur territoire. Le magazine crée en effet un lien fort entre les habitants et les élus surtout quand il mise sur un vrai travail de communication.

    VAQ - Que pensez-vous de Vanves Infos ?

    H.C ;: « Le « Vanves Infos » est un bon support car il est conçu comme un vrai magazine. Je pense qu’il est possible le traiter de sujets plus « magazine » et moins municipaux, avec des portraits ou des dossiers par exemple.

  • LES ELECTIONS REGIONALES MOBILISENT PLUS A VANVES QUE LES EUROPEENNES : PECRESSE DENONCE LE SYSTEME HUCHON ET DEBRE DEMENT DES VISEES SUR LA REGION

    Si les élections européennes ne mobilisent vraiment pas les vanvéens, à quelques exceptions prés, par contre pour les régionales et les cantonales, c’est le contraire malgré un nouveau report de Mars 2015 à Mars 2016. « On m’avait dit que les élections régionales ne vous intéressaient pas. Nous ne devons pas faire retomber la vague des municipales. Il faut continuer avec les élections cantonales et régionales. Les socialistes nous ont annoncé repousser d’un an ses élections, en 2016, sous la pression des présidents d’ARF (Association des Régions de France  et d’ADF (Association des Départements de France). Alors que Manuel Valls disait le contraire au début, maintenant il défend cette solution, avec cette proposition de fusion des régions en un an alors qu’ils n’ont pas réussi un découpage cantonal. Sont ils légitimes pour fusionner les Régions ? Ceux qui devraient le faire doivent être les nouveaux présidents de région avec les maires issus des élections municipales » déclarait Valérie Pécresse Lundi dernier à Clamart.

    L’ex-secrétaire d’Etat au budget  y tenait sa  seconde réunion départementale de l’opération « Notre IDF2020 » organisée dans le cadre de la campagne pour les régionales dans une ville dirigé maintenant par Jean Didier Berger (UMP), conseiller régional : « C’est un grand bonheur d’être enfin dans un Clamart libéré. On avait de bonnes ondes avec André Santini » s’était elle exclamé en arrivant sur scène en saluant le député maire (UDI) d’Issy les Moulineaux qui reconnaissait n’avoir pas mis les pieds dans ce théâtre Jean Arp depuis plus de 13 ans. Beaucoup de vanvéens ont assisté à cette réunion, dont Isabelle Debré qui était sur la scéne à proximité de la chef de l’UMP en Ile de France, laissant cours à des rumeurs en ville qui la dise intéressé par la Région, une nouvelle fois, puisqu’elle avait conduite en binôme la liste avec Roger Karoutchi en 2004 et siégé au Conseil Régional jusqu’à son élection au Sénat. Elle préfère ne rien dire pour l’instant, d’autant plus que les élections seront reportées en 2016 : « Je suis passionnée par mon mandat sénatorial. Nous réalisons dans cette assemblée, un travail en profondeur, dans un respect mutuel réciproque. Et nous allons aborder un grand chantier avec la réforme territoriale. De surcroît, il est possible que le Sénat retombe à droite » confiait elle ce soir là en  ne cachant pas qu’elle postulera en 2017 à un troisiéme mandat. « Mais je reste disponible pour mon parti politique » ajoutait elle attaché à avoir, de toute façon, un mandat local à côté de son mandat national. Et pour l’instant c’est Vanves.

    L’objectif de l’UMP est de renvoyer Jean Paul Huchon à son foyer après 16 ans à la tête de la région : « On a mis un terme ici au système Kaltenbach. On va mettre un terme au système Huchon » a déclaré le nouveau maire de Clamart qui siége au conseil régional et à la commission permanente en étant chargé de suivre plus particulièrement le dossier des lycées.  Valérie Pécresse a dénoncé ce système Huchon, comme elle le fait sans cesse, à l’occasion d’une question sur l’achat par la Région de voitures étrangères : « Cette question est savoureuse. La Région a passé un marché de 28 voitures japonaises parce que nous avons des verts à la Région. Ils voulaient des voitures propres, mais pas électriques à cause du nucléaire, ni de véhicules hybrides à cause du diesel. Et ce ne sont pas des Toyota fabriquées à Valenciennes. Il faut mettre des clauses dans les marchés pour imposer des fabricants français » a-t-elle expliquée en dénonçant le saupoudrage des subventions versées par la Région, en prenant l’exemple de Santiago du Chili pour une piste cyclable, l’anniversaire de la mort d’Allende, mais aussi le site internet « creermaboite » que personne ne consulte et dont il y a eu déjà trois versions. « Il y a des copains à nourrir »  a-t-on entendu dans la salle.  « Jean Paul Huchon a passé 16 ans à la tête de la Région sans avoir bouclé la RN 104 (La Francilienne) à l’Ouest et annoncé 2 ans de retard pour Eole très important pour la desserte de la Vallée de la Seine » a-t-elle constatée en faisant part de ses inquiétudes : « On a viré Etienne Guyot collaborateur historique d’André Santini à la SGP (Société du Grand Paris) à un an des élections régionales. Est-ce que cela n’annonce pas une récupération des crédits prévus pour le GPE (Grand Paris Express) qui ne ferait pas ? » s’est elle interrogée en constatant « un manque de volonté » et surtout « qu’il n’y a plus aucune centimes ». Ce qui devraient inquiéter tous ceux qui défendent ce nouveau réseau de métro automatique.   

  • UNE JOURNEE DE L'EUROPE DANS L'INDIFFERENCE TOTALE MALGRE DES ELECTIONS APRES UN 8 MAI GRISATRE A VANVES

    Les célébrations de l’anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945 et la Fête de l’Europe (9 Mai) sont liées à Vanves, depuis l’aménagement de la nouvelle place de la République avec son monument célébrant justement celle-ci. Elles revêtaient un aspect particulier hier avec la perspective d’élections européennes le 25 Mai prochain, et la première grande cérémonie patriotique pour les nouveaux élus de l’équipe municipale comme de l’opposition, même s’il y a eu la célébration de la journée nationale des déportés voilà une quinzaine de jours.

    L’ensemble des nouveaux élus étaient pratiquement tous là, dés le début pour la prière universelle en l’église Saint François présidé par le père Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves. « Comment être un partisan de paix dans son quotidien, travailler à la paix quelle que soit notre religion…Sachant que nous ne sommes pas des bizonours ! Etre des artisans de paix, fier de notre pays et de son histoire pour le transmettre à nos fils » s’est il interrogé avant de faire lire la prière universelle de Jean Paul II par 3 scouts d’Europe  du groupe de Saint François qui a participé aux cérémonies. Le premier dépôt de gerbe place du 8 Mai a été effectué par Sandrine Bourg (UMP) et Xavier Lemaire (UDI) sous un ciel gris menaçant. Lorsque le cortége s’est formé pour descendre vers la place de la République par le mail Victor Hugo qui relie le Plateau au Centre Ancien, c’est à ce moment que là que certains ont remarqué que Jeremy Coste maire adjoint UDI venait tout juste d’arriver après sûrement une panne d’oreiller. Marie Françoise Goloubtzoff (UDI) inaugurait ses fonctions de maire adjoint aux anciens combattants chargée de veiller au bon déroulement de la cérémonie à la suite de Jacques Landois présent avec un superbe bluet à la boutonnière, qui n’a pas pu s’empêcher de lui donner un coup de main à certains moments, réflexe naturel avec 13 ans de bons et loyaux et service à la cause patriotique.

    Place de la République, comme c’était un jeudi, il n’a pas eu d’interruption involontaire de cérémonie à cause de cloches intempestives appelant à la messe comme ce fut le cas un certain 8 Mai dominical. Michel Judde président du CLAP ( Comité Local des Associations Patriotiques) a fait un petit rappel sur la tenue de chacun pendant cette cérémonie (couper son téléphone portable, enlever son chapeau au moment de la sonnerie aux morts et de la minute de silence, adopter une tenue digne…) avant de lire le message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants. Dans son discours, Bernard Gauducheau a rappelé ce chant des partisans, symbole de la Résistance qui a combattu la tyrannie. Il a fait le lien avec cette terre de résistance et de combattants  que fut Vanves qui a payé un lourd tribu avec ces jeunes vanvéens fusillés, assassinés, déportés dont rues et places portent le nom. Evoquer cette période de l’histoire, cette seconde guerre mondiale, c’est aussi rendre justice à l’Union Européenne qui a permit à  la paix de régner sur ce continent depuis 70 ans maintenant. Rappeler ce passé, permet de mieux construire l’avenir. Et l’Europe est le meilleur bouclier en ces temps de crise. Plusieurs dépôts de gerbes ont suivis, des Conseils des Jeunes et des seniors, des Anciens Combattants,  du Conseiller Général, de la municipalité, puis d’un dernier dépôt de gerbe par le maire, le 1er conseiller de l’Ambassade de Gréce et le président de l’Antenne du Mouvement Européen de Vanves… mais sans drapeau européen cette fois-ci, ce que n’ont pas manqué de remarquer certains participants, aux côtés des drapeaux anglais et américains. Il parait que ce n’est pas obligatoire, les drapeaux des alliés de la France ayant la priorité en ce jour de célébration de la victoire du 8 Mai 1945    

    Avec ce dépôt de gerbe européen le 8 Mai, rien ne marque à Vanves, aujourd’hui, que justement c’est la journée de l’Europe, de surcroit une année où se déroule dans moins de vingt jours, l'élection des députés européens. Tout le monde a pu remarquer les nombreux panneaux électoraux qui viennent d’être mis en place aux abords des bureaux de votes, car 31 listes se présentent dans notre région Ile de France, un record. Elles n’auront le droit qu’à une moitié de panneau chacune à Vanves. De surcroît, tout le monde s’en fout, la campagne s’étant déroulée jusqu’à présent dans une indifférence totale, sur le plan local. Il n’y a pas une très grande mobilisation des vanvéens sur ce sujet, sûrement à cause des vacances de printemps suivi d’une succession de « ponts ». « Nous avons décidé de laisser passer les deux ponts pour lancer au niveau local la campagne. Nous avons les documents de campagne. La permanence est ouverte. On gére les procurations » rassure Isabelle Debré, sénateur et présidente de la 10éme circonscription UMP. L’UMP 92 tiendra son meeting départemental le 15 Mai prochain à la Garenne Colombes chez Philippe Juvin, député-maire européen sortant avec Constance Legris qui se représentent. Le PS 92 ouvre le feu ce soir à Clichy (20H30 école Senghor) dans la seule ville socialiste qui a résistée à la « vague bleue » avec un meeting départemental dont la vedette sera Pervenche Béres qui est candidate à un quatriéme mandat, et auxquels devraient participer quelques élus et militants socialistes vanvéens. Ces derniers devraient distribuer le programme de la liste conduite par Pervenche Béres samedi au marché, devant les centres commerciaux et dans quelques places de Vanves alors que l'UDI promènera, comme d'habitude, Jean Marie Cavada, député Européen dans les rues et cafés de Vanves pour faire campagne. 

    Finalement, la seule initiative locale viendra de la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO qui dispose d’une antenne à Vanves, avec l’organisation d’une rencontre débat sur l’Europe sous un format convivial autour d’une dégustation de fromages (européens)  le 14 Mai à 19H à Issy les Moulineaux (au Coté en bouche, 7 rue André Chénier). Elle entre dans le cadre de ces entrevues citoyennes qu’organisent les Jeunes Chambres Economiques Locales à l’occasion des élections comme ce fut le cas à Vanves aux municipales avec l’audition des 4 Têtes de listes candidates. David Wajnsztock avec son équipe a invité Olivier Giscard d’Estaing membre du Mouvement Europée, et économiste, Gilles Le Bail auteur de l’ouvrage « L’Europe ! Défaite ou défis ?  ».