Le hasard fait bien les choses à Vanves ce week-end à propos de mariage : Gabriel Attal, jeune conseiller municipal socialiste a célébré samedi matin, son premier mariage. « Ce fut un moment particulièrement émouvant pour moi que de célébrer ce premier mariage. C'est un acte de citoyenneté fort. Et je suis flatté que ce jeune couple vanvéen ait souhaité étre marié par moi ! » confiait il à l’auteur du blog. Une première restée discrète et intensément vécu tant par le couple que ce jeune élu qui étrennait l’un des actes forts du mandat d’élu local. Françoise Djian, maire adjoint a connue son heure de gloire hier soir, pas vraiment discret, puisque les vanvéens et des milliers de français qui regardaient M6, ont pu l’apercevoir en train de marier un couple mixte, avec notamment la dauphine Miss Sri Lankra, à l’occasion d’un reportage de la célébre émission Zone Interdite sur les couples mixtes.
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MARIAGES A VANVES : DE LA TV A LA REALITE
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CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 23 – SOLIDARITE ET PRECAUTION
Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion du centenaire de la « der des der ». Deux préoccupations ont occupées Aristide Duru, maire de l’époque pendant tout le conflit commencent à lui faire passer des nuits blanches à partir de l’été et de l’automne 1915 : la constitution de stock de charbon, et le conflit entre la société ECFM (Société d’Eclairage, Chauffage et Force Motrice) qui distribue le gaz et le syndicat intercommunal de l’époque qui regroupait les communes pour la gestion de la distribution du gaz (ancêtre du SIGIEF actuel). Ce concessionnaire avait décidé d’augmenter ses tarifs de distribution du gaz face à la pénurie créée par la guerre, et de faire supporter son déficit par tant par les communes que par les habitants, ce que refusait la municipalité de l’époque quite à se retrouver parmi les communes réfractaires attaqués en justice . Le gouvernement a même été interpellé par un député à l’Assemblée Nationale sur « les prétentions de cette société qui voulait faire supporter aux communes une partie de ses pertes d’exploitations pendant la guerre »
Comme le blog en avait état lors du dernier épisode de sa « saga » sur le centenaire de la « der des der » qu’il reprend aujourd’hui, un premier conseil municipal (extraordinaire) s’était tenu le 18 Juillet)suivi d’un autre le 30 0ctobre avec toujours inscrit à l’ordre du jour ce conflit avec la société ECFM. Lors du Conseil Municipal du 10 Août, le maire a annoncé la constitution du premier stock de précaution de charbon de 2400 tonnes après une réunion de l’amicale des Maires de la Seine avec les charbonniers. Le Conseil Général de la Seine avait décidé de constituer un stock de précaution pour les besoins essentiels de la population de ce département et le préfet de la Seine avait signé une circulaire dans ce sens. Vanves participa à la Journée des Eprouvées de la guerre le 26 Septembre 1915 alors qu’une percée franco-britannique se dessinait en Champagne et en Artois qui se solda par un échec à la mi-Octobre. Une exposition des trophées pris à l’ennemi a même été organisé au musée des Armées des Invalides durant le mois d’Octobre qui attira une foule de visiteurs impressionnante. Le gouvernement dirigépar Viviani auquel un vanvéen a consacré un ouvrage très documenté, est mis en minorité et remplacé par Briand avec Gallieni qui devient ministre de la guerre. Enfin, le 30 Octobre 1915, le Conseil municipal décidait de donner l’autorisation à l’intendance militaire d’utiliser le gymnase, pendant la durée de la guerre, pour y installer une annexe du magasin général de l’habillement.
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LECONS DE DEGUSTATIONS PAR UN SOMMELIER DE VANVES : EMMANUEL DELMAS APPREND A MACHER LE VIN
Emmanuel Delmas sommelier renommé dédicaçait récemment au restaurant La Girafe (sur la photo avec François Feroleto, son patron) son livre « Leçons de dégustations - vins » (Edt deLa Martinière). C’était une première pour ce vanvéen qui a été sommelier dans de prestigieuses maisons comme Guy Savoy, la Tour d’Argent, le Plaza Athénée, le Fouquet’s. Il est maintenant consultant en vins et formateur, animant des dégustations dans le but de rendre le vin accessible à tous. C’est ce qu’il fait dans ce livre passionnant à lire
La première partie de ce livre est consacré à l’environnement qui nourrit le vin par les racines, aux indices laissés par le vin et à la dégustation pure avec des exemples pour trouver son identité : la couleur, le goût, la bouche. La 2éme partie est consacrée aux terroirs, dont une douzaine remarquables du Nord (Muscadet, Chinon, Chablis, Morgon) et du Sud (Iroulégy, Côte-Rôtie, Patrimonio..) parce qu’ils l’ont touché dans des domaines qui expliquent pourquoi « ils ont cette gueule là ! ». « Le vin doit avoir la gueule du lieu où il est né, où il a grandi, et les tripes du bonhomme qui l’a fait » expliquait il ce jour là en faisant goûter un côte du Roussillon Village qui « est gentil. Il est fait pour plaire à tout le monde ! ».. .
Occasion de donner une petit leçon de dégustation pour mieux apprendre à mieux déguster le vin : « La dégustation permet de redonner ce que le vin a vécu, la couleur, ce que l’on sent et mâcher le vin ».Car ce livre remet les choses à leur place : « Dans les écoles, on apprend à grûmer le vin et du coup je me suis rendu compte que c’était limité car on n’arrive pas à aller plus loin, on n’a plus l’aromatique. On doit le mâcher, car c’est ce qui donne le goût, les saveurs vont rester plus longtemps, et nous permettre d’être plus imprégnié du vin. Le fait de mastiquer donne le goût du vin, et c’est que faisaient les anciens » expliquait il. « Rendre le vin accessible n’est possible qu’en racontant son histoire, née de la rencontre d’une vigne et d’un environnement, propulsé par un vigneron humble, curieux et fou de sa terre » conclut il dans ce livre où il remercie des tas de gens qui l’ont accompagné dans l’écriture dont Bernard Gauducheau et Cédric Davy « pour leur bienveillance »
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