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ville de vanves - Page 824

  • ILLUSTRATION DES DEFIS DE LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES

    Cette visite ministérielle de la Rentrée scolaire à Vanves a illustrée parfaitement les défis auquel est confronté le nouveau gouvernement en matière d’éducation. Ce lundi matin, le Parisien faisait état de ce fléau qu’est l’absence des professeurs d’écoles avec l’exemple justement de l’école Gambetta où le ministre Castagnier s’est arrêté. « Par un incroyable concours de circonstances, ce sont six instituteurs et institutrices qui se sont succédés, en tout, pour encadrer les enfants de CE2-CM1. Sans compter les jours où aucun professeur n’était présent pour la classe ». En citant le témoignage d’une parent d’élève : «Ils ont été ballottés à droite, à gauche… Vous arriviez parfois, le matin, sans savoir si quelqu’un pourrait s’occuper d’eux».

    Réponse de l’inspection académique selon le Parisien : « C’était une année exceptionnelle et on espère que cela ne se reproduise pas ». Mais il est vrai que c’est d’abord l’enseignante titulaire qui, après plusieurs absences, est partie en congé maternité après les vacances de Noël. Cinq remplacements - dont deux, la première semaine - se sont ensuite enchaînés entre janvier et juillet. Deux d’entre eux ont dû quitter leur poste pour des raisons administratives et, notamment, de rémunération ».

    Alors que les médias faisaient état de la volonté du ministre de l’Education Nationale de limiter à 12/14 le nombre d’élèves en CP, des parents d’élèves la maternelle Cabourg, à Vanves, manifestaient contre une classe surchargée de la grande section et réclamaient une classe supplémentaire :  « Un maître se retrouve seul, sans Atsem (NDLR : Agent territorial spécialisé des écoles maternelles), pour l’aider, avec une classe de 33 petits ! » expliquait l’un des parents.

  • LES PETITS ECOLIERS PRES DE VANVES (Suite) : OUVRIR UNE ECOLE PRIVEE N’EST PAS COMPLIQUEE

    «Je me suis renseigné auprès de créateurs d’une telle école avant de décider de me lancer à corps perdu dans ce projet. J’ai monté une équipe pluridisciplinaire de bénévoles qui m’a accompagné pendant toute la phase de création du projet, chacun venant avec ses compétences, pédagogique, réglementaire, développement durable, neuroscience… ce qui nous a permis de concrétiser ce projet sur les plans administratif, matériel, financier, pédagogique…» explique t-elle, en reconnaissant qu’en dehors de l’aspect financier et matériel, ouvrir une telle école n’est pas compliquée  car «exercer une liberté pédagogie fait partie des libertés constitutionnelles. Il faut faire une déclaration d’ouverture auprès de la préfecture, du tribunal, du rectorat, en montrant pattes blanches au niveau du directeur. L’éducation nationale veille sur tout ce qui est hygiéne, bonnes mœurs… mais n’exerce pas un droit de regard sur la pédagogie»    

    Ce projet a impliqué un investissement de 83 000 € apportés par différents actionnaires réunis au sein d’une société privée. Ce sont des parents qui financeront le fonctionnement de cette école – salaire, charges, loyer –  grâce aux frais de scolarités plus élevé que dans le privé sous contrat : 600 € par mois sur 10 mois (soit 10 000 € pour un an). Une association adossée à l’école, a pour objectif d’accueillir les enfants dont les parents ne peuvent pas offrir une telle scolarité à leur enfant, et qui viendront en dehors du temps scolaire, le mercredi après midi et le samedi matin, pour des ateliers. Enfin, elle a le projet d’ouvrir une classe pour les tous petits qui vont avoir 3 ans en janvier et dont les parents souhaitent les sortir du système de crèche en les faisant entrer déjà dans les apprentissages.

  • UNE RENTREE SCOLAIRE A VANVES SOUS UN CIEL GRISATRE

    L’événement de cette Rentrée scolaire n’est pas la visite ministérielle à l’école Gambetta hier matin – même si une polémique secoue les réseaux sociaux sur l’absence d’Isabelle Debré, vice présidente du sénat et sénateur de Vanves -  mais finalement  l’ouverture d’une école indépendante d’inspiration Montessori « Les Petits écoliers » dans le voisinage de Vanves, où de nombreux parents vanvéens ont inscrits leurs enfants. La rentrée s’y est effectuée tout comme les 12 écoles de Vanves sous un ciel grisâtre.

    Tous  les parents avaient pris le temps d’accompagner leurs enfants, notamment aux abords des groupes scolaires Marceau et Gambetta,  s’agglutinant à l’entrée ou le long des grilles de la cour de l’école Gambetta, notamment. Les enseignants n’ont pas trop apprécié qu’elle se déroule si tôt dans la semaine, un lundi plutôt qu’un mardi, car cette journée de veille de rentrée permettait aux parents de venir s’informer et même se renseigner auprès des directeurs d’écoles qui avaient le temps de prendre du temps de bien expliquer, surtout pour ceux qui passait de la Maternelle à la Primaire. Ce qui n’est pas possible lorsque la Rentrée se déroule dés un lendemain de week-end de surcroît de retour de vacances.  

    Au lycée Michelet, les collégiens et les lycéens se mettront vraiment au travail Mercredi, la Rentrée ayant été étalée sur deux jours, avec l’accueil traditionnel des éléves de 6éme avec leurs parents, dés lundi matin, dans le théâtre avec visite de cet établissement scolaire prestigieux.