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ILLUSTRATION DES DEFIS DE LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES

Cette visite ministérielle de la Rentrée scolaire à Vanves a illustrée parfaitement les défis auquel est confronté le nouveau gouvernement en matière d’éducation. Ce lundi matin, le Parisien faisait état de ce fléau qu’est l’absence des professeurs d’écoles avec l’exemple justement de l’école Gambetta où le ministre Castagnier s’est arrêté. « Par un incroyable concours de circonstances, ce sont six instituteurs et institutrices qui se sont succédés, en tout, pour encadrer les enfants de CE2-CM1. Sans compter les jours où aucun professeur n’était présent pour la classe ». En citant le témoignage d’une parent d’élève : «Ils ont été ballottés à droite, à gauche… Vous arriviez parfois, le matin, sans savoir si quelqu’un pourrait s’occuper d’eux».

Réponse de l’inspection académique selon le Parisien : « C’était une année exceptionnelle et on espère que cela ne se reproduise pas ». Mais il est vrai que c’est d’abord l’enseignante titulaire qui, après plusieurs absences, est partie en congé maternité après les vacances de Noël. Cinq remplacements - dont deux, la première semaine - se sont ensuite enchaînés entre janvier et juillet. Deux d’entre eux ont dû quitter leur poste pour des raisons administratives et, notamment, de rémunération ».

Alors que les médias faisaient état de la volonté du ministre de l’Education Nationale de limiter à 12/14 le nombre d’élèves en CP, des parents d’élèves la maternelle Cabourg, à Vanves, manifestaient contre une classe surchargée de la grande section et réclamaient une classe supplémentaire :  « Un maître se retrouve seul, sans Atsem (NDLR : Agent territorial spécialisé des écoles maternelles), pour l’aider, avec une classe de 33 petits ! » expliquait l’un des parents.

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