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ville de vanves - Page 690

  • GABRIEL ATTAL DEPUTE DE VANVES, VICTIME DU SECTARISME DE SON PREDECESSEUR UDI

    Les aventures du député Gabriel Attal (LREM) de la 10éme circonsciption des Hauts de Seine pour ouvrir une permanence à Issy les Moulineaux sont épique. Il avait trouvé un local occupé auparavant par Bouygues Telecom, à Corentin Celton, à côté d’un restaurant spécialisé dans le couscous,  Lharissa. Mais voilà, l’ex-député UDI de la circonscription, maire d’Issy les Moulineaux lui a fait savoir que c’était impossible parce que le PLU prévoit dans ce secteur que ce genre de local ne peut avoir qu’une destination commerciale. Et qu’au cas où ? Ce qui lui aurait fait renoncer à ce projet d’ouvrir une permanence en ce lieu, pour éviter tout contentieux

    Mais souvenez-vous, voilà un an, à quelques 50 métres de là, devant la fontaine de la rue Minard, n’y avait il pas une permanence politique du malheureux jeune poulain UDI du député Maire sortant, dans un local commercial occupé aujourd’hui par une société de crédit, Empruntis, dans un quartier où le PLU l’interdit ? Deux poids, deux mesures ? Car généralement la révision d’un PLU demande plus d’un an.   D'ailleurs, il  ne s’est pas appliqué pour qu’une banque succède à un certain commerce de chaussures au début de l’avenue Victor Cresson, ce qui a fait réagir un certain nombre de commerçants et de riverains du quartier parait il.

    Mais Il est vrai que le mentor du maire de Vanves a menacé de couper les vivres (subventions municipales) de certaines associations iséennes (notamment arméniennes) si elles continuaient à inviter le député Gabriel Attal à leurs activités. Voilà le sens de la démocratie à l’UDI dans ce secteur des Hauts de Seine où certains de ses élus font la danse du ventre devant les élus d’en marche en vu des prochaines municipales. Ne faudrait il pas que les élus centristes accordent leur violon ?

     

  • AUX PORTES DE VANVES, AVANT LE PERIPH ET WOODEUM, C’ETAIENT LES FORTIFS !

    Les projets aux portes Brancion (Woodeum) et de Vanves (Porte de Malakoff) devraient rappeler quelques lointains souvenirs du temps où il n’y avait pas de boulevard périphérique, mais un now man land dénommé « les fortifs », occupé alors par les classes populaires de Paris et de la proche banlieue dont les chiffonniers que l’on surnommait les biffins. Leurs souvenirs est encore vivace à Saint Ouen, Montreuil et bien sûr à Vanves/Malakoff. Une zone entre Paris et ses communes de banlieue qui défrayait souvent la chronique, les services hygiéne et salubrité tant de la ville de Paris que de ses villes riveraines étaient alertés, avec ses maisons construites parfois de bric et de broc, entouré par de petits jardinets sur lequel revient le Blog en parlant tout d’abord de cette zone, source d’inspiration des chansons d’Edith Piaf comme des romans d’Emile Zola, ensuite de ces biffins qui ont autant marqué Vanves que ses blanchisseurs

    Avant le Périph, c’était les fortifs, le roi Louis Philippe et son ministre Adolphe Tiers ayant souhaité protéger Paris des éventuelles attaques d’armées étrangéres, décidérent de faire construire une enceinte fortifiée de plus de 30 km autour de Paris. Bâti entre 1841 et 1844, cet édifice recouvrait à peu prés les actuels boulevards des maréchaux. Afin de dégager la vue des défenseurs, hameaux et bois avant le mur d’enceinte, avaient été rasés et toute construction y était interdite. Ainsi un immense terrain vague de 250 m fut dégagé, dénommé « zone non aedificandi » (non constructible) – où fut aménagé le Bd Périphérique à partir des années 60 – où s’installèrent progressivement des ouvriers parisiens chassés par la spéculation immobilière et les grands travaux d’Haussmann, des paysans repoussés par l’exode rural, chiffonniers, gitants.. Ils y ont construits maisonnettes et abri de fortunes

    Comme ses fortifications se révélérent inutiles face à l’occupation de Paris par les troupes prussiennes en 1871, son rôle militaire fut abandonné et son démantélement envisagé dés 1882. Mais son peuplement continua sans discontinuer – on y dénombrait 30 000 habitants au début du XXéme siécle- alimenté par la crise du logement pendant la première guerre mondiale. Les maisonnettes faîtes de planches, carreaux de plâtres et papier goudronné alternaient de coquets pavillons, sans électricité, ni eau courante, avec des potagers, traversés par des sentiers en terre. Elle devint même un espace de détente où des parisiens venaient s’y promener, pique-niquer, profiter des guingettes. Dans l’imaginaire collectif, cette zone était devenue un espace de loisirs sans contrainte, et un no man’s land inquiétant, refuge des apaches (mauvais garçons) et des prostitués.

    Evidemment, les pouvoirs publics réagirent, avec plusieurs vagues d’expropriations, notamment avec la destruction des fortifs entre 1919 et 1929,  Paris annexant par trois décrets en 1925, 1929 et 1930 les terrains de la zone aux communes limitrophes, pour aménager des terrains de sports et autres équipements, et faisant construit à l’emplacement des fortifs, les HBM des boulevards des Maréchaux. D’ailleurs  le maire de Vanves,  F.Pic s’était inquiété des conséquences de cette urbanisation, ce qui a sûrement pesé dans sa décision de créer le parc municipal qui porte son nom. Et des chiffonniers migrèrent vers le Clos Motholon mais côté Malakoff, pour constituer un quartier dit des « chiffonniers ». En 1943, une nouvelle vague d’expulsion a suivi les études liées au projet de boulevard périphérique, quelques habitations subsistant en bordure de la zone en bordure au début des années 50, devenue un terrain vague, terrain de jeux pour les enfants de Vanves et de Malakoff… jusqu’en 1958 lorsque le premier du Périph commença à être construit entre les ports de Versailles et d’Orléans.

    A Suivre : les biffins

  • UNE ETONNANTE CONCERTATION A COTE DE VANVES POUR AMENAGER LA PORTE DE MALAKOFF

    Plus de 300 personnes, dont quelques vanvéens, étaient présentes à la réunion d’étape de 2 Mai dernier, sur le projet d’aménagement de la Porte de Malakoff, où trois scénarios ont été présenté sur l’aménagement de ce site de 15 ha porte de Vanves, autour de l’INSEE, d’une école d’un gymnase, d’une faculté, au carrefour de 3 villes (Paris, Malakoof, Vanves). Les malakoffios sont invités maintenant à répondre à une enquête pour leur permettre de participer à cette réflexion, en donnant leur avis sur les hypothèses élaborés par les habitants et les experts lors de visites exploratoires et d’ateliers thématiques organisés entre Février et Avril. «Les résultats de l’enquête contribueront à l’écriture d’un document cadre, une charte, qui servira de guide pour la réalisation du futur projet d’aménagement, après avoir été votée en conseil municipal» indiquait Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff, mercredi soir. Une démarche qui n’a rien à voir avec les concertations réalisées par la ville de Vanves comme de nombreuses vanvéens et associations s’en rendent compte avec le projet Woodeum livrés quasiment clé en main. 

    D’ailleurs, les quelques vanvéens présents ont pu se rendre du choix laissé aux habitants avec ses trois scénarios qui proposent soit de composer avec l’existant, et restaurer la tour INSEE, soit au contraire, d’ouvrir en montant en hauteur avec une nouvelle tour à l'emplacement de l'INSEE plus haute que l'actuelle pour libérer du sol, soit, et c’est la position médiane, de conforter en limitant les hauteurs avec une nouvel immeuble de même hauteur que la tour INSEE. L’un des spécialistes présents a bien expliqué – et certains responsables vanvéens devraient s’en inspirer - qu’un projet résulte de 3 éléments : Il doit bien sûr rencontrer un marché, avoir à une capacité technique à faire et surtout répondre à une demande sociale en étant porté par des élus qui donnent la parole aux habitants. Plusieurs pistes ont été donnés par les habitants qui seront bien sûr approfondis : Limiter la place de la voiture car les piétons se sentent en danger avec élargissement des trottoirs, donner de la place aux vélos. Ouvrir des espaces verts confinés, en créant des passages comme l’idée de ce mail vert  traversant la faculté entre la bibliothéque et un bâtiment d’études entre le métro et l’INSEE, qui viendra compléter et améliorer la coulée verte le long de la ligne TGV où des espaces publics pourraient être créés. Requalifier en préservant l’ambiance bucolique de ses petites ruelles avec ses petits restaurants. Réfléchir à l’idée de passer d’une porte à une place à l’entrée de Malakoff devant la seule partie couverte du Périph qu’il faudrait prolonger. Créer des tiers lieux où l’on se rencontre, on échange, on créé, des équipements oubliés de création artistiques et artisanaux… sur lesquels ont beaucoup insisté les habitants.

    Une démarche intéressant à suivre qui étonne même jusqu’à certains professionnels de l’aménagement comme ceux de Citallios (ex-SEM 92) qui sont étonnés de la participation des malakoffios