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ville de vanves - Page 315

  • UN MERCREDI DES CENDRES PARTICULIER A VANVES : JEÛNE ET PRIERES POUR LA PAIX CHEZ LES SŒURS BENEDICTINES ET NOS EGLISES

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, les sœurs bénédictines de Vanves sont en lien permanent avec  leurs sœurs ukrainiennes qui sont au cœur de ce conflit. D’autant plus que leur monastère est effectivement à l’est de Kiev, à une soixantaine de kilomètres de la capitale, sur cette route où ont été repéré grâce aux satellites, cette longue colonne de chars et engins blindés sur une soixantaine de kilomètres, dont parlent les médias. « Les soeurs vivent dans les caves et sont dans l'espérance que les troupes passent sans s'arrêter ni faire de dégâts » confiait Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieure des bénédictines de Vanves  qui, avec toute la communauté de Vanves, est en lien de prière, mais aussi électronique grâce à l’AIM (Alliance Inter- Monastéres) et la CIB (Communion Internationale des Bénédictines). C’est d’ailleurs grâce à cette dernière instance qui se réunit tous les quatre ans à Rome en symposium - Chaque région envoie des déléguées avec les supérieures des congrégations et fédérations – où Sœur Marie Madeleine Caseau est allée trois ou quatre fois, qu’elle a rencontrée Soeur Christine, supérieure de ce monastére qui lui avait donné il y a quelques années un chapelet fait dans son abbaye. «Moments de rencontres et de partages, qui fortifient aussi nos liens. Les pays de l'Europe de l'Est font toujours preuve de bien du courage» confie-t-elle au blog en se souvenant qu’en 2017, le monastère de Vanves avait reçu les abbesses du monde entier  lors du  voyage en France des déléguées des régions, pendant  une demi-journée, dont sœur Christine.

    Aujourd’hui, elles respecteront à l’occasion de cet entrée en Carême, avec célébration du Mercredi des Cendres ( à 18H30) comme toutes les communautés paroissiales de Vanves (à 12H à Saint François et à 19H à Saint Remy)   une journée de jeûne et de prière pour la paix en Ukraine, comme l’a demandé le pape François le 23 Février dernier  en parlant « d’une journée pour être plus proche de tous ces personnes qui souffrent...À l’absurdité diabolique de la violence, on répond par les armes de Dieu, par la prière et le jeûne».

  • LES MAIRIES AUX COULEURS DE L’UKRAINE ! ET VANVES ?

    L'Hôtel de Ville de Paris, avec la tour Eiffel (sur la photo) et la porte de Brandebourg à Berlin se sont illuminés aux couleurs de l'Ukraine dés mercredi dernier pour marquer le soutien de ces deux villes au pays qui subit une «violation» de sa «souveraineté». «La Russie et son président ont reconnu unilatéralement l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass, en violation du droit international et de la souveraineté territoriale de l'Ukraine» indiquait la Ville de Paris dans un communiqué. Le fait que les deux capitales illuminent ces édifices symboliques au même moment en «soutien au peuple ukrainien et à la démocratie» marque «la nécessaire solidarité et l'unité dont doit faire preuve l'Europe dans ce conflit, alors que la guerre menace notre continent», estime encore la mairie de Paris.

    Depuis l’Association des maires de France a invité enfin les communes de France qui le souhaiteraient à pavoiser et/ou illuminer les bâtiments publics aux couleurs de l’Ukraine, comme l’ont fait les mairies d’arrondissements de Paris. Mais le soutien au peuple Ukrainien ne s’arrête pas là, car elle a appelée les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil. La Ville de Paris a mis en place une cellule de crise afin de mettre tous les moyens en œuvre pour assurer l'hébergement des Ukrainiens bloqués à Paris ou qui viendraient s'y réfugier. Des mesures d'aides complémentaires seront précisées dans les prochains jours. La Région Ile de France a décidée d’envoyer une aide d’urgence humanitaire de 500 000€ pour l’Ukraine. Afin de témoigner de la solidarité de Paris envers la capitale ukrainienne, aujourd'hui assiégée par les forces armées russes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, proposera que le prochain Conseil de Paris attribue la citoyenneté d'honneur à la Ville de Kyiv (Kiev). «Résistants à une attaque d'une violence inouïe, les habitants de Kyiv (Kiev) tout comme son Maire, Vitali Klitschko, font preuve d'un courage et d'un sang-froid exceptionnels. Les deux municipalités ont échangé durant tout ce week-end et ont conjointement décidé que le geste le plus fort pour incarner leur amitié serait l'attribution de la citoyenneté d'honneur à Kyiv (Kiev)

    Mais à Vanves, Rien ! Pas un drapeau ukrainien, ni d’illumination de l’hôtel de ville aux couleurs de ce pays. Pourtant le maire connait bien un pays frontalier avec l’Ukraine qui se mobilise pour aider les réfugiés ukrainiens comme le montrent des reportages sur les chaînes d’infos. Et ces élus ont des origines familliales de pays qui ont connus le joug soviétique. Alors qu’en 1989, Vanves avait été l’une des premières villes à se mobiliser pour la Roumanie et être solidaire de son peuple durant ce Noël où le dictateur Ceaucescu tombait, grâce à un de ces habitants d’origine roumaine, pour envoyer des secours.  
    Dimanche, un élu vanvéen saluait « l’héroïsme des Ukrainiens qui ont fait le choix de résister. Tout ne se passe pas comme prévu pour Vladimir Poutine» déclarait Gabriel Attal  porte-parole du gouvernement. «Il s’attendait à ce que les Ukrainiens se rendent, ils ont fait le choix de résister. Ils s’attendaient à ce que les alliés et l’Europe soient faibles, nous sommes fermes et unis, nous avons décidé un train de sanctions historique, d’une force jamais vui. Le coût de la guerre doit être tellement important que Vladimir Poutine doit être obligé de revoir ses plans et d’y renoncer». Interrogé pour savoir si l’on pouvait dire que la France est en guerre, il a estimé que « notre pays n’est pas en guerre  mais qu il est aux côtés d’un pays, l’Ukraine, auquel la Russie fait la guerre .  Il l’accompagne, le soutient, en matière humanitaire, en équipements de défense, il est aussi mobilisé pour parvenir à un cessez-le-feu et un règlement de ce conflit».

  • CHRONIQUES DE LA PRESIDENTIELLES A VANVES : PECRESSE DANS UNE MAUVAISE PASSE

    «Les emmerdes ça vole toujours en escadrille» selon l’expression de Jacques Chirac dont Valérie Pécresse (LR) a malheureusement  pu le vérifier, la semaine dernière mais sans s’en laisser compter. «Je suis la femme à abattre car les boules puantes arrivent sur moi en rafale depuis début janvier» expliquait elle mercredi  soir sur BFMTV, en s’indignant du niveau  de la campagne. Dénonçant «un président qui se planque à l’Elysée, qui ne veut pas débattre de son bilan», elle a demandé «un débat avec Emmanuel Macron. Quand on arrive en campagne le 5 mars et que l’élection est le 10 avril, on doit au moins, c’est une question de décence de respect, avoir un débat sur le fond», a affirmé la candidate, selon qui «c’est un scandale qu’on puisse déclarer sa candidature aussi tard. Si je suis présidente de la République, ce sera au moins trois ou quatre mois avant».

    Tout d’abord, elle dévisse selon un sondage Elabe, réalisé pour BFMTV, l’Express et SFR,   puisqu’elle est créditée de 11, 5% L'étude démontre que la présidente de la région Île de France pâtit d'un soutien en net recul chez les électeurs de F.Fillon  (41 %, - 9) et chez ceux se déclarant de droite (25 %, - 14). À 47 jours du premier tour et alors qu'il n'est toujours pas officiellement candidat, Emmanuel Macron reste plus que jamais en tête des intentions de vote (24,5 %, + 0,5) devant Marine Le Pen (18 %). En forte progression (+ 3 en une semaine), la candidate du Rassemblement national semble se détacher des autres prétendants au second tour. Éric Zemmour est quant à lui troisième avec 13,5 % d'intentions de vote. Pour Valérie Pécresse qui réagissait à sondage sur BFM TV « Emmanuel Macron veut continuer son tango avec Eric Zemmour et Marine Le Pen car c’est la réélection assurée pour lui»

    Ensuite, elle fait l’objet d’une accusation par les écologistes pour les liens supposés avec Alstom, parce qu’elle aurait détenu avec son mari des stock options chez Alstom, qui a passé des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Ile de France Mobilités depuis l'arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la région en 2015. L'entourage de la candidate «s'étonne du calendrier de ces révélations, à quelques jours de la présidentielle concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015» et «dément toute situation de conflit d’intérêts, avançant que le couple Pécresse aurait revendu toutes ses actions dès l’élection de cette dernière à la tête de la région, en décembre 2015 : Valérie Pécresse n'est pas dupe de cette manoeuvre concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015». Elle a annoncé sur France Inter mardi, qu'elle porte plainte en dénonciation calomnieuse, contre ses élus verts, en  déplorant «les boules puantes de la fin de campagne ! Il s’agit de la situation de 2016, quand j’ai été élue présidente de la région Île-de-France. À ce moment-là, j’ai mis en conformité tous mes intérêts, sous le contrôle de la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Il n’y a jamais eu de conflit d'intérêts entre moi et l’entreprise Alstom. Personne n’est dupe. Je connais leur méthode et franchement, elle sont indignes», a-t-elle affirmé.

    Enfin, elle a dénoncé une « manipulation de déstabilisation grotesque» après l’enquête du journal Libération sur des adhérents fictifs lors de la primaire LR. «Cette primaire a été exemplaire  et s’il y avait eu le moindre doute sur mon élection, elle aurait été contestée» a affirmé la candidate LR sur BFMTV, en dénonçant «de la pure polémique». Selon le quotidien la primaire de LR  a été entachée de manœuvres douteuses visant à gonfler le corps électoral, en évoquant la présence d’adhérents fictifs ou décédés, voire d’un chien dans les fichiers. « Moi j'ai toujours respecté les règles (...) Est-ce que vous pensez que si mes adversaires avaient le moindre doute, ils aurude. aient laissé faire?», a-t-elle interrogé. «Les faits ne correspondent pas à ce qui est écrit» a encore assuré la candidate. A Vanves, aucun commentaires chez les LR et les UDI, qui tractaient samedi matin aux abords du marché.