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village des terroirs - Page 7

  • INTERVIEW DU CURE DE VANVES, VINCENT HAUTTECOEUR (suite et fin) – FAIRE BOUGER LES CHOSES !

     

    Le Blog Vanves au Quotidien a longuement rencontré l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, à la veille cette période de fêtes de Noêl, pour parler de Noël, de son engagement dans la foi, et de son ministére à Vanves. Il est en quelque sorte l’invité du blog tout au long de ce week-end qui précède Noël à travers cette interview réalisée bien avant la disparition du père Thirion qui a beaucoup marqué les vanvéens. Hier, le Blog de Vanves a fait parler ce représentant de la génération de Jean Paul II sur sa foi et sur les papes dont François 1er  : « L’église doit sortir dans la rue :  faites du bruit, dérangez, ne diluez pas la foi, sinon l’église devient une ONG »  explique ce Pape qui a demandé aux jeunes d’être « révolutionnaires » , « de ne pas être des chrétiens de façade à temps partiel » mais « d’être ferme sur les valeurs éthiques ». Et qui  invite les « prêtres » à ne pas être «  tristes ou gestionnaires » et à faire bouger les choses ! » . Qu’en est il à Vanves  

    Vanves Au Quotidien - Ne cherchez-vous pas, comme le Pape François, à faire bouger les choses dans les paroisses de Vanves ?

    Vincent Hauttecoeur : « Ce qui m’a toujours agacé dans mon ministère, c’est toujours entendre de la part de différents groupes ou autres, sur Vanves ou ailleurs : « on a toujours fait ça comme cela ! ». Et là, j’ai envie de changer par nature. Je pense que le pape François porte aussi cette question d’une nouveauté, et se dire que « ce n’est pas parce qu’on a fait comme cela que l’on doit le refaire comme cela ». Incarner d’une manière différente son ministère, c’est faire de temps en  temps le ménage. Et quand il faut faire le ménage, il faut déplacer une statue d’une commode. Cela ne veut pas dire qu’on ne la replacera pas au même endroit, mais elle aura été un peu bougée. Il faut accepter de bouger de temps en temps et d’accepter dans ce cas, qu’elle peut être placée ailleurs. Dans notre ministère, on a à apprendre qu’il ne faut jamais tout figer et que la tradition est vivante.  Ce n’est pas la gommer que d’essayer de vouloir du bien pour tout le monde, de l’avancer, de la dépoussérier de temps en temps.

    VAQ - Comment cela se traduit, pour vous, sur le terrain…vanvéen ? Ne cherchez-vous pas à mieux faire travailler ensemble les différents mouvements sur des projets collectifs comme les différentes générations ? 

    V.H. : «  Ce n’est pas le désir de faire bouger, mais d’apporter quelque chose de neuf encore une fois de plus. Mais l’inter-générationnel est une dimension importante que l’on ne retrouve pas dans l’Eglise uniquement, mais aussi dans la société d’aujourd’hui. On s’aperçoit que dans la société d’aujourd’hui, avoir des liens entre générations, c’est ce qu’il y a de plus difficile. L’Eglise a des choses à dire là-dessus, travailler, fonctionner, avancer ensemble. Je suis heureux si je vois dans une fête, une kermesse, que toutes les générations sont présentes et arrivent  à s’entendre, à travailler, à avancer ensemble.

    VAQ - Qu’est-ce que vous essayez de mettre en place dans ce domaine par exemple ?

    V.H. : « Il y a des choses qui existaient et que j’ai consolidé comme la catéchèse qui fonctionnait déjà, avant que j’arrive, avec autant de grands parents et que des parents jeunes qui font de la catéchèse pour les enfants et participent à des rassemblements inter génération. Nous avons consolidé cela, avancé et progressé.

    Ce n’est pas sans cacher que la dimension de l’inter-générationnel va être un thème de l’année prochaine ! Cette question sera abordé, avec un conseil pastorale paroissial au mois de Février qui va rassembler tous les responsables de groupes qui vont travailler sur ce thème de l’inter-générationnel, pour produire quelque chose qui pourra être mis en œuvre l’année prochaine pour que cette inter-générationnel soit une affaire de tous, et dans la vie parroissiale, de chacun d’entre nous.   

    VAQ - Quelles sont les particularités de Vanves  au niveau de ses paroisses et de sa communauté catholique ou chrétienne ?

    V.H. : « Ce sont toujours deux paroisses qui ne cessent de chercher à travailler ensemble. Là aussi il y a un lien à faire entre le Plateau et le bas de Vanves ! C’est une caractéristique à la fois de la paroisse et la ville de  Vanves, mais qui est amené à se construire pour  essayer au maximum de faire des choses ensembles et des liens ensembles. Il y a une culture de la kermesse et de la convivialité à Vanves. C’est une dimension assez importante dans les paroisses de Vanves que ce temps de la convivialité et de l’accueil. Mais la dimension de l’implication dans la vie communale est tout aussi importante. J’en suis peut être à l’initiative en l’accentuant davantage dans beaucoup de domaines. Ainsi la paroisse n’hésite pas à prendre sa part dans les événements que la commune organise, avec les deux fêtes, la braderie du Plateau pour la kermesse de Saint François, le village des Terroirs pour les journées d’Amitiés. Et nous avons à chaque fois, beaucoup de monde qui s’investisse dans ses manifestations.

    VAQ - N’est-ce pas aussi la présence d’un foyer d’accueil à Saint François qui est un point de rassemblement pour les jeunes couples ?

    V.H. : « C’est un foyer d’accueil qui n’est pas une simple mission d’habiter un presbytère. Le Foyer d’Accueil à Vanves, a une implication réelle, profonde et forte dans la vie paroissiale. Cela aide de fait, à avoir tout le monde rassemblé autour de ce jeune couple.  C’est une spécificité, mais on ne la voit pas trop parce qu’on est habitué    

    VAQ – A qui allez-vous penser durant cette nuit de Noël ?

    V.H. : Au pére Georges Vandenbeusch. L’actualité nous rattrape, et j’ai beaucoup invité les paroissiens à prier pour le père Georges Vandenbeusch qui a été pris en otage au Cameroun (le 13 Novembre dernier), et certainement emmené au Nigeria. Nous n’avons aucune nouvelle à ce jour. Mais pour l’avoir connu au séminaire, et même avant, d’être vicaire à côté de sa paroisse de Sceaux, cela nous marque, nous prêtre, parce que c’est l’un de nos confrères dans le sacerdoce, parce que je l’ai connu plus précisément. C’est quelque chose qui nous marque et qui nous semble sensible. On parle toujours des otages, des journalistes, loin de nous, même si la famille Moulin-Fournier est proche de connaissances. Mais là, c’est un frère et donc j’invite beaucoup les paroissiens à prier et se dire que nous avons les armes de la foi, c'est-à-dire la prière ! Et bien prions. Et si on peut, par notre prière, le rejoindre, lui donner l’espérance, la force, la joie intérieure pour pouvoir vivre cette captivité, et suppléer à toutes ces prières pour lequel il s’est engagé dans son sacerdoce et qu’il  ne peut pas accomplir parce qu’il n’a pas les outils pour le faire. Que ces prières que nous accomplissions aujourd’hui, puisse l’aider dans cette captivité. C’est quelque chose qui me touche profondément et pour lequel j’ai été marqué à la fin d’une messe au lendemain d’avoir appris son enlèvement, et de se dire qu’on n’aura pas la possibilité de célébrer la messe. En prenant conscience de cela, cela m’a blessé au plus profond de moi même.

  • WEEK-END TRES TERROIR A VANVES ENTRE JOIE ET CONVIVIALITE, NOSTALGIE ET TRISTESSE MAIS PLEIN D’ESPOIR !

    Si une couleur devait dominer ce week-end du terroir vanvéen, ce fut le gris à cause de la disparition du pére Thirion qui a attristé quelque peu les journées d’Amitiés de St Remy. Le pére Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, a passé une partie de sa journée de Vendredi à rencontrer sa famille et à préparer la veillée de prière de mardi prochain  et la messe du lendemain. Il a signé un éditorial dans le «Sel et Lumiére » de ce week-end, titré « Merci ! » : « Le pére Thirion était, pour moi, jeune prêtre et curé, un exemple de vie toute donnée aux autres, toute donnée dans la prière et toute donnée dans son ministère » écrit il en concluant : « Je n’ai qu’un mot et cela n’est rien au regard de tout de qu’il a pu nous donner et nous apprendre : Pére Thirion, que Dieu vous accueille dans sa maison et vous garde en Paix ».  

    Le village des terroirs a été inauguré sous la pluie avec beaucoup de vanvéens malgré tout pour déguster quelques produits offerts par les exposants. Il faut rappeler que Nabiha Attia, conseillère municipale, décédée tout récemment,  est à l’origine de ce village des terroirs qu’elle a lancée avec le soutien du maire lorsqu’elle était chargée du commerce et de l’artisanat.   A l’époque, peu de personne y croyait, alors qu’il était organisé pour la première fois voilà 9 ans, sur l’ancienne place de la République. C’est finalement à partir de son réaménagement que ce village des terroirs a pris son envol. Un village des terroirs atypique, comme l’a reconnu l’un des artisans en confiant au Maire : « c’est le seul où nous sommes accueilli par les organisateurs, où ils nous donnent un coup de main pour décharger le Vendredi ». C’est finalement la convivialité dans son organisation et son déroulement qui les fait revenir à Vanves et y être fidéle.

    Pendant ce temps là, les écologistes lançaient leur campagne dans le square du métro en distribuant du vin chaud et un bol de soupe : Autour de Lucile Schmid, Claire Papy, Pierre Toulouse, Marc Lipinski, ils invitaient les vanvéens à inscrire sur une grande feuille de papier posé sur une table,  leurs propositions, leurs souhaits pour permettre la transition écologique et sociale de Vanves. « C’est la 3éme fois que nous présentons une liste pour incarner une autre vision du monde » expliquait Marc Lipinski.  Le lendemain, ils étaient sur la place de l’Insurrection devant la poste alors que les socialistes étaient sur la place du VAL (De Lattre de Tassigny) jusqu’à midi, où ils ont rejoint le pot offert par le Syndicat d’Initiative sous un soleil bienvenue. Mais point d’élus Verts là où il fallait se trouver, comme les élus UMP et UDI en grand nombre. Ils se sont d’ailleurs retrouvés l’après midi pour un goûter  avec la remise des prix pour les balcons illuminés ( 6 en pavillons, 11 en immeubles et 2 vitrines de commerçants). Au carrefour Albert Legris lorsque vous arrivez de l’avenue Victor Hugo, levez la tête au feu rouge, il y a un superbe balcon illuminé dans l’immeuble situé derrière l’agence bancaire (Société Générale). Enfin, le pére Noël de Vanves a reçu 90 lettres selon les responsables du Syndicat d’Initiative qui ont été récompensé.

    Juste avant cette remise des prix, le maire avec quelques élus, a participé au 1er anniversaire et à l’inauguration du CAP qui a été ouvert dans l’ancienne boulangerie de la rue Vieille forge. Une initiative née du Groupe d’Entraide Mutuel (GEM) créé lors de l’ouverture par l’association Simon de Cyréne de l’appartement partagé de l’avenue du Général de Gaulle.  « Nous avons commencé dans les locaux de Simon de Cyréne avant de s’installer là ». Et le CAP vit grâce à ses adhérents qui « apportent leur aide et leur allégresse », venant de la résidence Simon de Cyréne comme de l’extérieur, pour participer à de multiples activités, des jeux de société à des ateliers cuisine jusqu’à des visites et excursions où l’handicap n’est en aucune sorte une barrière. Bernard Gauduchean, Françoise Saimpert, Cyril Le Goff ont coupé le gâteau d’anniversaire avec Laurent de Cherisey après les discours et la projection d’un petit film sur le CAP : « A Vanves, on aime les références maritimes. On a le PHARE, l’ESCAL, et le CAP. C’est un point d’appui, d’ancrage pour construire et développer le « vivre ensemble » qui est une caractéristique de notre ville » a-t-il expliqué. « A Simon de Cyréne, on sait que la vie est fragile. On ne met pas de masques. On donne la possibilité d’être nous même. ON fait grand à Simon de Cyréne, car on n’a pas peur de faire grand » a ajouté Laurent de Cherisey. Le Blog de Vanves aura l’occasion de revenir ce CAP en poussant, comme ils invitent les vanvéens à le faire, la porte du CAP pour passer un moment avec eux…très enrichissant 

    Cette convivialité se sentait aussi aux journées d’Amitiés de Saint Remy où nos élus se sont rendus en fin d’après midi  et revenus le lendemain Dimanche, pour acheter le « Miel du curé » ou déguster des huîtres, et prendre un petit verre de kir. Certains sont entrés dans l’église pour admirer le nouvel orgue qui a été installé sur la tribune durant la semaine. Pendant la messe dominicale, Vincent Hauttecoeur a axé son sermon sur la joie, théme ou illustration  de ce Noël, quelque peu ternie par la disparition du pére Thirion qui était au centre de toutes les conversations, mais qui n’aurait pas voulu que l’on soit triste, car comme en témoigne notre curé « il prenait du temps, chaque jour à l’oratoire de St Remy, pour cette rencontre avec Dieu ; ce qui le nourrissait et le comblait de joie. Il rayonnait de cette joie de Dieu ». Une paroissienne très proche de lui, et qui l’a vu Samedi sur son lit de mort, parlait du visage du pére Thirion, rajeuni, paisible, serein, en paix    

  • SES DERNIERS JOURS DANS LE TERROIR DE VANVES ENTRE CONSEIL MUNICIPAL, AGENDA 21, HOMMAGES

     

    Avec ses fêtes de fin d’année qui s’approchent, les événements s’accélérent durant cette période propice aux fêtes, à la mobilisation pour les bonnes causes et la solidarité, comme l’a montré le Téléthon durant le week-end dernier sur lequel revient le Blog aujourd’hui. Alors que va s’ouvrir officiellement, ce soir à 18H30, le village des terroirs qui a commencé à être installé durant la journée d’hier, sur lequel le blog reviendra ce week-end. Un Vendredi 13 marqué aussi par le départ à la retraite – mais pas de Vanves – de Claudine Charfe qui a travaillé de très longues années à l’université de Tolbiac qui l’a amené à côtoyer de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement.

    Pierre Meige qui animait la fête de Noël du CCAS mercredi après-midi, a pris quelques minutes pour parler de son lien avec Jean Louis Foulquier, créateur des Francopholies, qui a fait passer d’innombrables moments merveilleux sur France Inter avec « studio de nuit », « Pollen »… « Il m'a invité des dizaines de fois dans son émission Pollen ou les artistes jouaient en live ( au théâtre du sentier des Halles). J'ai pu passé le soir à grande écoute de 21²h à 22 h sur France Inter tous les artistes étaient rémunérés. J'ai été programmé deux fois aux Francofolies de la Rochelle et c'est comme cela que quelques années plus tard j'ai pu emmener un groupe de jeunes musiciens de Vanves jouer sur la scène des Francofolies Un grand monsieur  vient de rejoindre les étoiles de la langue française. Affectueusement à toi Jean Louis ».

    La communauté villageoise de Vanves a accompagné ses derniers temps plusieurs des siens en terre comme hier matin, Simone Vincent, ex-première gardienne de l’école Max  Fourestier, décédée samedi soir, mére de Claudine Pottier et grand mére notamment d’Eric Pottier, et  début décembre,  Nabiha Attia, conseillère municipale depuis 2001, décédée à la veille  de ses 60 ans auquel Bernard Gauducheau a rendu hommage émouvant, mercredi soir au début du Conseil municipal. Il a rappelé le souvenir de cette femme « haute en cœur et aux convictions profondes », « balayée comme une simple poussière par la maladie », l’action de cette élue, chargée du commerce et de l’artisanat en 2001, et du logement en 2008, « continuant à recevoir les vanvéens dans une situation délicate, alors qu’elle était malade ». Il a célébré sa « gentillesse », sa « rigueur », sa « force », ses « convictions », son « sens des responsabilités » en « ne dévoilant jamais ses souffrances »… « Elle s’était engagée pour remercier notre pays de l’avoir aidé à s’épanouir » a-t-il déclaré en rendant hommage à cet «exemple de dévouement à l’intérêt général »

    Ce dernier conseil municipal de l’année, mais pas de la mandature, a duré prés de 2H30, avec un ordre du jour assez lourd (34 délibérations), mais sans questions orales. Il s’est terminé par la remise, à chaque élu, d’un fascicule rassemblant les copies des 5 premiers  numéros de Vanves Infos datant de 1957, grâce à un  don de M.Henrion aux Archives de la Ville, et une petite déclaration de Bernard Gauducheau (UDI) qui a souhaité que « la campagne (électorale) se déroule le mieux du monde dans le respect mutuel de chacun, et les meilleures conditions » en faisant appel à la responsabilité de chacun. L’un des points les plus important de ce conseil, a été le vote de l’agenda 21 – Plan, Climat de la ville, lancé le 14 Novembre 2012, élaboré avec les services municipaux, le comités consultatif de l’Environnement et du Développement Durable qui s’est réuni deux fois. Il regroupe 106 actions  - « qui peuvent apparaître comme un catalogue de bonnes intentions » selon Bernard Roche (UDI), maire adjoint  – mais qui sont en cohérence avec l’agenda 21 de GPSO. « La ville n’a pas attendu son Agenda 21 pour engager de nombreuses  actions de développement durables depuis plusieurs années, car nous sommes très à l’aise dans ce domaine. Nous avons souhaité que la démarche de l’agglomération soit bien avancée  pour nous lancer. Mais ce sont toujours des sujets qui ne mobilisent pas les foules » a constaté Bernard Gauducheau (UDI) face à Claire Papy (EELV) qui regrettait « la lenteur et l’extrême discrétion des deux réunions du Comité Consultatif. On aurait pu faire mieux avec plus de monde. La population ne sait rien de cet agenda. Un printemps sans soleil et sans fleur » a-t-elle expliqué en regrettant qu’il ait été élaboré et arrêté « en dernière minute avant les élections ».  Tout comme sa collégue Valérie Mathey (PS), mais sans son « acrimonie et ironie » comme l’a fait remarqué le maire, cette dernière ayant relevé que « sa gestation fut particulièrement longue, malgré nos relances, ainsi que son élaboration. De mauvaises langues vous taxeront de clientélisme » a-t-elle-même déclaré en ironisant sur son vote à quelques mois des élections municipales