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région ile de france - Page 81

  • LOGEMENT A VANVES, DANS LE 92 ET EN ILE DE FRANCE : DES REMEDES INSUFFISANTS

    Les vanvéens peuvent se procurer le compte rendu de la réunion du 5 Mai dernier organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) sur « les problèmes de logements à Vanves » à l’entrée des églises Saint François et Saint Remy. Une initiative prise par un collectif constitué du Secoyurs Catholique, du CCFD, de la société Saint Vincent de Paul et de Solidarités Nouvelles logement (SNL) suite à la campagne lancée par Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

     

    Ce fascicule est très intéressant car il donne en exemple quelques cas concrets que ses associations ont dû régler ou sont encore en recherche de solutions. Comme cette mére de 3 enfants, de 8 mois à 7 ans, qui travaille comme garde d’enfants à domicile à Vanves.  « Hebergée par une amie qui a dû rendre son appartement, cette famille se retrouve logée par le SAMU Social à Montgeron (77) ». Bonjour les allers-retours dans le métro et le RER.  Comme cette autre jeune mére de 2 enfants qui était locataire depuis environ 5 ans d’un appartement du secteur locatif privé pour lequel elle régle un loyer de 998 €. « Se retrouvant en difficulté suite à une séparation, son bail n’est pas renouvelé et l’appartement mis en vente. La commission Dalo a été saisie ». Il est à noter, comme l’a indiqué le préfet des Hauts de Seine récemment devant le Conseil Général, que le nombre de personnes retenues au titre du DALO est en augmentation permanente depuis  2008 (89 personnes), 2009 (154) et  2010 (173). Et le nombre de relogement s’est considérablement accru : 83 en 2008, 354 en 2009 et 710 en 2010. « Le nombre de personnes reconnues prioritaires augmente. On ne peut pas dire que la commission soit mathulsienne, et le nombre de personnes reconnues relogées est aussi en augmentation » expliquait il.  Autre exemple avec ce couple de personnes âgées qui vit depuis 11 ans dans un hôtel ! « A l’aide de l’APL (Aide personnalisée au logement), ce couple vivait mais sans luxe. Mais un contrôle de la CAF a montré que le chambre n’avait pas la superficie minimale requise, soit 13 m2. Suppression de l’APL et grande difficulté ». Merci la CAF ! Ou ce jeune de 20 ans, « en rupture familiale, qui a un métier mais pas de toît et qui dormait dans des halls d’immeubles quand ses copains ne pouvaient plus l’accueillir. Il a trouvé du travail et a éré hébergé par une gardienne d’immeuble au grand cœur pendant 6 mois. Sa galère continue. Etre jeune avec un salaire modeste et sans famille, c’est difficile de se loger à Vanves »

     

    Ces témoignages sont importants à un moment où la polémique fait rage entre la droite et la gauche sur le logement notamment dans notre région. Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état la semaine dernière, à propos de l’hébergement d’urgence, qui accusaient le gouvernement d’en diminuer les moyens.  Réponse du Secrétaire d’Etat au logement, Benoît Apparu et du Préfet de Région, Daniek Canépa qui expliquaient privilégier le logement notamment avec le dispositif Solibail : « Près de 30% des ménages évalués et hébergés en hôtels sur Paris pourraient bénéficier d'un logement pérenne au regard de leurs ressources, notamment par l'intermédiaire du dispositif d'intermédiation locative SOLIBAIL »  permettant à un propriétaire de louer un logement dans le parc privé à une association, financée par l'Etat qui le sous-loue pendant une période de 18 mois à un ménage en insertion, jusque-là hébergé à l'hôtel. « Depuis fin 2008, plus de 4 100 personnes ont ainsi été relogées grâce à SOLIBAIL (pour un total de 1 566 logements gérés dans ce cadre en IDF -hors Paris). L'Etat a entrepris de doubler d'ici la fin de l'année le dispositif, ce qui permettra de proposer des solutions de logements plus adaptées aux familles actuellement hébergées à l'hôtel ». Enfin en  matière de logement social de droit commun « l’Etat investit fortement : 50% du budget national dédié au logement social est consacré à l'Ile de France et 1/5 de l'enveloppe nationale est dédié à Paris. En 2010, l'Etat a financé 40 000 nouveaux logements locatifs sociaux en Ile de France dont 6 559 à Paris. L'effort a prioritairement porté sur le logement des classes moyennes et des plus démunis (PLAI et PLUS). Par ailleurs, l'Etat consacre 80% de son contingent préfectoral dans la Capitale au relogement des publics prioritaires (DALO) » indiquait le préfet de Région. Mais voilà, ce n’est pas suffisant.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DURE VELORUTION !

    Avec le retour des beaux jours, les 4 ans de Vélib, déjà, le plan Vélo que vient d’adopter le Conseil Régional, l’Ile de France et Vanves vivent leur vélorution. Il faut reconnaitre que l’un des artisans de cette « vélorution » siége au conseil municipal de Vanves, sur le banc des Verts, Pierre Toulouse qui préside aux destinées de l’association « mieux se déplacer à bicyclette » qui défend la vélomobilité

     

    La région a adopté  un « plan vélo » qui prévoit notamment d'expérimenter pendant 18 mois, à partir de mars 2012, un système imaginé et baptisé par la SNCF « Véligo » permettant de garer son vélo dans un local fermé avec un abonnement annuel de 20 E directement chargé sur le pass Navigo. A partir de cet été, 16 garages à vélo offrant 758 places de stationnement au total vont être construits dans autant de gares du réseau Transilien, le plus grand étant prévu à Chelles (Seine-et-Marne). Cette expérimentation est financée par la région pour un montant de 1,9 ME. Ce « plan vélo » prévoit d'autre part la création d'un « portail vélo », site internet permettant aux usagers de rechercher leurs itinéraires en ayant une vision précise des conditions de déplacements à partir d'un moteur de recherche et de calcul d'itinéraires cyclables en ligne. Ce site devrait être ouvert « au plus tôt en 2013 ». Parmi les actions prévues, la Région doit aussi porter à 3.500 km le réseau de pistes cyclables francilien en 2020, contre 2.400 km aujourd'hui,  développer des « zones de rencontre » entre usagers de la route et piétons, obligeant les voitures à rouler très lentement.

     

    Le vélo est de nouveau dans l’air du temps. Et Vélib y a beaucoup contribué depuis 4 ans. Service qui avait été voulu par les Verts avec maintenant à son actif, une cinquantaine de millions de locations et une moyenne de 80 000 à 100 000 utilisateurs par 24H, et durant toute l’année, même l’hiver puisque le nombre d’utilisateues était de 30 000 par jour. Vélib a contribué au succés du vélo et en a subi les contrecoups, puisqu’un fléchissement du nombre d’abonnés a été constaté en 2008 et 2009 : « Après avour redécouvert qu’il était possible de parcourir rapidement la capitale en vélo, un certain nombre d’utlisateurs parisiens et banlieusards ont tout simplement achetés des vélos » expliquent les spécialistes en notant « que les enquêtes sur cette évolution sont confirmées par le nombre de magasins de vélos qui ciontinuent à s’ouvrir dans notre région ».  Lorsque Vélib célebrera son 4éme anniversaire le 15 Juillet prochain, il devrait compter 170 000 abonnés pour un réseau qui met en location 23 600 vélos dans 30 communers limitrophes de Paris, dont Vanves, répartis en 1800 stations.

     

    Seul point noir à cet anniversaire, l’indiscipline de ses utilisateurs mais aussi des propriétaires de vélo, qui ont tendance à prendre des risques et à en faire prendre aux autres usagers de la route ou des trottoirs, en ignorant les feux rouges ou en circulant sur les trottoirs. Mais aussi le kilométrage de pistes cyclables en site propre qui reste ridiculement faible. Vanves n’en a pratiquement pas… Les adaptes et spécialistes du vélo mettent cela sur le compte « de la résistance de la Préfecture de Police qui n’aime guére les cyclistes et les manœuvres de retardement de certains maires qui rechignent à aménager des pistes matériellement séparées du flot des voitures ». Peut être que le « plan vélo » régional contribuera à lever ces réticences.     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Une politique ambitieuse pour la conversion écologique

    Le Conseil Régional où a siégé Bernard Gauducheau Jeudi et Vendredi dernier a adopté  un Plan Régional pour le Climat (PRC) qui est articulé autour de trois axes (avec une série de 24 actions thématisées) : L’exemplarité des politiques publiques régionales à travers la gestion du patrimoine,  les financements et la commande publique ; la réduction les émissions de gaz à effet de serre ; l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Il offre ainsi à la fois une vision stratégique et un plan d’actions opérationnel de courts et longs termes.

     

    « Aujourd’hui, nous passons un cap. Avec ce Plan, l’ensemble des actions menées ou aidées par la Région ne pourra plus se faire sans prendre en compte l’urgence écologique et sociale que nous impose la situation actuelle. Ce Plan est un programme concret qui va considérablement transformer le visage de l’Ile de France dans les 20 prochaines années » a indiqué Jean Paul Huchon, son président La Région intègrera dorénavant la règle « d’éco-compatibilité » dans l’ensemble de ses politiques publiques, mettra en place un plan de déplacement de l’administration,  créera un réseau francilien des achats publics durables. Mais ce plan concernera aussi le fret ferroviaire et le transport par voie d’eau des marchandises, la lutte contre la précarité énergétique, accompagner les TPE/PME dans le domaine de l’énergie du Climat… grâce notamment à un nouvel outil régional innovant : Une SEM Île-de-France Energies Nouvelles. Mais ce n’est pas tout, car la Région s’engage aussi contribuer à limiter les impacts de notre activité sur le changement climatique en luttant contre les îlots de chaleur, en assurant une meilleure gestion de l’eau

     

    « Les écologistes considèrent que l’enjeu est avant tout de transformer sur le long terme l’ensemble des politiques régionales et d’anticiper les grands bouleversements climatiques de demain afin d’engager la conversion écologique du territoire » a expliqué Héléne Gassin, vice présidente EELV (Environnement). « Le Plan Régional pour le Climat met en œuvre des mesures transversales à travers de puissants leviers dans l’ensemble de ses politiques : transports, santé, biodiversité, eau, agriculture, bâtiments, etc. Par ailleurs, outre son rôle de mobilisation du territoire francilien, la Région entend être un acteur politique incontournable à travers les processus nationaux et internationaux dans la lutte contre les changements climatiques. Il voit loin et haut : il représente l’engagement d’actions cohérentes sur l’ensemble du territoire, avec tout le monde, dès aujourd’hui et pour plusieurs décennies. N’y cherchez pas de remède miracle : le Plan Climat annonce l’engagement d’un traitement de fond ! Réduire nos émissions de plus de 75% en une génération, c’est immense défi qui mérite vision et constance bien plus que des petites annonces trop vite périmées » explique Hélène Gassin.

     

    « C’est en effet un véritable rôle de chef de file que la majorité de gauche impulse aujourd’hui, pour réaliser la transition du modèle énergétique de l’Île-de-France. Car la lutte contre le réchauffement climatique appelle des actions concrètes » a réagit Guillaume Balas, président du Groupe PS  qui n’a pas manqué de constater que « le quinquennat Sarkozy peine à mettre en œuvre les objectifs du Grenelle II de l’environnement : seuls 10% des décrets d’application sont parus à ce jour ». Pour que l’ÎDF enclenche une dynamique d’entraînement et d’accompagnement des communes, associations et entreprises, les élus socialistes ont voulu que la Région montre la voie en engageant la rénovation thermique de son patrimoine immobilier, et en s’attaquant aux prioritairement aux lycées et bases de loisirs les plus énergivores. Ils ont  ouvert les actions de lutte contre la précarité énergétique en direction des ménages économiquement les plus fragiles. « Force est de rappeler que le nombre de coupures de gaz pour cause de défaut de paiement est passé de 10 000 à 300 000 en 3 ans et que les tarifs de l’électricité ont augmenté de 10 % en un an ».