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pétition - Page 3

  • DEBAT SUR LES CONSTRUCTIONS A VANVES : IL N’Y A PIRE SOURD QUE CELUI QUI NE VEUT PAS ENTENDRE

    La majorité municipale a signée une tribune dans le dernier V.I. de Mars où elle défend l’intérêt général contre ses riverains qui défendraient leurs intérêts privés en pétitionnant contre des projets, et notamment en visant ceux de la rue Raymond Marcheron à propos de l’immeuble que Bouygues Construction construira à l’emplacement de deux pavillons. Mais il n’y a pas pire sourd ceux qui ne veulent pas entendre ce qu’expliquent les riverains depuis le début. Ils ne sont pas contre cette construction elle-même, même s'ils regrettent la disparition de pavillons, mais ils demandent l’alignement de ce nouvel immeuble sur les autres afin d’élargir le trottoir étroit à cet endroit pour la sécurité des piétons. Est-ce défendre des intérêts particuliers que demander plus d’espaces pour les piétons alors que cette voie publique est très circulante, avec notamment l’arrivée d’une nouvelle ligne de bus. Est-ce défendre l’intérêt général que d’inverser le sens d’une rue (Pruvot) à la demande de quelques riverains, pour leur intérêt privé (leur tranquilité) alors qu’elle était emprunté par de nombreux automobilistes qui sont obligés de faire un énorme détour, par la rue R.Marcheron ou Issy les Moulineaux pour rejoindre le centre ancien ou aller vers Paris ou Malakoff. Une tranquillité au détriment des riverains des autres rues qui subissent un surcroît de circulation et de pollution comme c’’est le cas rue Valentine Jacquet, place Kennedy, rues Falret, Vieille Forge etc...

    Personne ne nie la nécessité de construire en petite couronne pour remplir l’objectif de construire 75 000 logements par an en IDF. Les écologistes ont été les premiers à expliquer qu’il valait mieux construire en petit couronne que de favoriser l’étalement urbain en grande couronne et supprimer des espaces agricoles, verts et forestiers forts utiles pour les citadins franciliens. La majorité actuelle leur a reproché lors des derniéres élections municipales de vouloir densifier la petite couronne, détruire des zones pavillonnaires, notamment à Vanves. Or que fait elle ou plutôt, d’après ces explications, qu’elle laisse faire ? Exactement ce que préconisaient les écologistes, mais avec une différence, comme ils l’ont expliqué lors de leur grand débat le 21 Février dernier : construire un habitat de haute qualité environnemental en développant la nature en ville. Et tout le monde sait bien que laissez-faire, est dangereux même s’il y a des régles (d’urbanisme) à respecter, c’est manquer d’une réflexion  d’ensemble et d’un schéma de développement sur la commune.  Ou en tous les cas, de le laisser supposer.

     

  • NOUVEAU PROGRAMME IMMOBILIER A VANVES, NOUVELLE PETITION DANS LE QUARTIER MICHELET/PARC DES EXPOS

    La tendance cet été à Vanves est bien à la pétition ou aux recours, non seulement sur l’espace santé Jeunes, et le projet Woodeum porte Brançion, mais aussi sur un programme immobilier à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée au carrefour devant le lycée Michelet. Les riverains sont particulièrement remontés, car ce projet n’a jamais fait l’objet d’une réunion publique.

    Il y a bien eu une très rapide présentation à la réunion publique semestrielle du quartier Centre Ancien-Saint Remy le 7 Juin dernier, mais les habitants de ce quartier vont plutôt à la réunion publique semestrielle du Plateau dont il fait partie, d’autant plus que leur bureau de vote est la salle Michel Ange sur le plateau. Une réunion qui s’est déroulée le 11 Juin à l’école Marceau sans que le sujet soit abordé. Surtout que l’affaire a été engagée depuis plusieurs mois, puisque les pavillons concernés ont fait l’objet d’un acte de vente signé en Novembre dernier. Et le permis de construire est cours de validation, s’il ne l’a déjà été.

    Ainsi, un vaste programme immobilier va voir le jour à Vanves, à proximité du Lycée Michelet à la place des numéros 1, 3 et 5 rue Gabrielle d'Estrées et des numéros 62, 64 et 66 rue Jullien,  avec démolition des maisons existantes et élévation d'un ensemble immobilier de 56 logements (RdC + 4 étages),  2 sous-sols de parkings qui jouera sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté lycée Michelet. Un panneau d’affichage a été discrètement installé au 66 de la rue Jullien

    Les riverains sont furieux d’avoir été mis devant le fait accompli. «Ce projet risque de porter atteinte aux biens dont vous êtes propriétaire ainsi qu’aux conditions dans lesquelles vous les occupez» explique le Collectif Vanves-Michelet. Ils craignent des travaux qui vont durer plus de 24 mois, avec les nuisances sonores et visuelles du chantier,, des rues barrées, des suppressions de places de stationnement, mais aussi  une perte d’ensoleillement, la privation d’une vue dégagée notamment sur le parc du lycée, la déflation de la valeur vénale de leur bien. « Si vous souhaitez vous opposer à ces projets de démolition des maisons qui font le charme de Vanves et éviter la construction de programmes immobiliers qui bétonnent notre ville avec leurs lots de nuisances (travaux, vis-à-vis, bruit, poussière, circulation, stationnement...), signez la pétition » invite le collectif Vanves-Michelet

    « La région parisienne est déjà le territoire le plus dense de toute l’Europe. Paris et les trois départements de la Petite Couronne forment un territoire de 762 km² pour 6,7 millions d’habitants, soit une densité d’environ 9 000 habitants au km². Le Grand Londres qui est deux fois plus étendu avec 1 600 km² n’atteint que 5 500 habitants au km². Il n’est donc pas nécessaire de «construire la ville sur la ville» pour être une métropole attractive. En banlieue la chasse aux secteurs pavillonnaires est ouverte, la haute administration exige qu’on construise «la ville sur la ville» et les promoteurs immobiliers y voient une aubaine » constatait récemment Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental dans le journal l’Opinion. Vanves en est malheureusement l’exemple criant depuis 2/3 ans, d’autant plus étonnant qu’elle est l’une des communes les plus denses des Hauts de Seine.

  • UN ETE DE PETITIONS ET DE CONTESTATION A VANVES

    La tendance cet été à Vanves sera à la pétition ou aux recours, au moins sur deux sujets brûlants !

    Tout d’abord l’espace Santé Jeunes, depuis l’annonce de sa fermeture et d’une mutualisation avec l’espace Santé Simone Veil d’Issy les Moulineaux à côté du Théâtre qui doit faire l’objet d’une délibération au conseil municipal du 10 Octobre 2010. Les deux principale associations de parentsd’éléves, FCPE et PEEP sont montés au créneau pour s’opposer à cette fermeture, en écrivant au maire, en interpellant lors du conseil d’administration du collége le représentant de la mairie et en invitant leurs adhérents à signer cette pétition « Contre la fermeture de l'Espace Santé Jeunes à Vanves!- Non à la disparition fr notre espace santé jeunes» : «La Mairie de Vanves envisage la suppression de l'Espace Santé Jeunes de Vanves au profit d'une "mutualisation" avec la ville d’Issy-les-Moulineaux ! Grâce à 20 ans de travail de terrain, l'Espace Santé Jeunes est un lieu d’accueil et d’écoute, gratuit et anonyme, avec ou sans RDV, pour les jeunes âgés de 11 à 25 ans, les parents et les professionnels qui travaillent avec un public jeune. L’espace Santé Jeunes installé dans les locaux de l'Espace Gazier de l'ESCAL, c'est un service de proximité et de qualité irremplaçable pour nos 5000 jeunes vanvéens, plus de 1000 jeunes reçus par an, une équipe pluridisciplinaire en relation étroite avec les écoles, les collèges rt les lycéesde Vanves.  Nous soutenons le maintien à Vanves de cet espace, pour la poursuite à Vanves du suivi de nos jeunes, de la relation privilégiée des équipes éducatives avec les professionnelles du service : psychologue, gynécologue, infirmière, conseillère conjugale et familiale, diététicienne, assistante sociale et coordinatrice des actions de prévention ; pour préserver la continuité des actions préventives et des cellules de crise sur les écoles, les collèges et lycées en lien avec les problématiques de terrain».

    La seconde a été initié par l’Association Agir pour le Plateau à l’occasion du projet Woodeum retenu dans l’appel à projet «Inventons la Métrople du Grand Paris » pour réaménager le site de la porte Brançion : « Non au projet Vanves-porte Brancion : «Non à la résidence étudiante en lieu et place des espaces verts et des terrains de sports Monsieur le Maire de Vanves, un projet à revoir... » : « Nous, habitants du quartier du Plateau de Vanves, ne voulons pas voir un nouveau bâtiment s'élever en lieu et place d'espaces verts et de terrains de sport. Dans le cadre du concours lancé par la Métropole du Grand Paris, le site de la Porte Brancion à Vanves a été sélectionné pour être réaménagé. Le projet retenu est celui de la société Woodeum qui prévoit les installations suivantes :  une résidence de 157 appartements située au carrefour des rue Louis Vicat /rue Jean Bleuzen, un foyer de jeunes travailleurs de 114 logements situé directement sur le périphérique, un bâtiment avec des terrains de futsal (foot en salle) et cross-fit situé sur la dalle du périphérique. L'intention de raccorder Vanves à Paris est louable et nous voudrions que cette zone, souvent définie comme un « no man's land », fasse enfin l'objet d'une rénovation. Mais, outre le manque de concertation, à la vue de ce projet, nous, habitants du quartier du Plateau, sommes contre les conséquences de ce projet.

    Ce que nous ne voulons pas : la suppression des terrains de sport le long de la rue Louis Vicat ; ceux-ci sont utilisés quotidiennement et intensément par les jeunes ; la disparition de nos espaces verts avec la suppression d'une vingtaine d'arbres dans une zone déjà particulièrement dense en construction ; voir loger des jeunes gens directement sur le périphérique parisien, lieu extrêmement pollué. Ce que nous déplorons, c'est l'absence totale de concertation du maire de Vanves avec la population et les habitants du quartier contrairement à ce qui se fait à Malakoff pour un projet de rénovation similaire (Tour INSEE).

     Oui nous sommes favorables à l'aménagement de ce site. Ce que nous voulons, c’est :  connecter la ville de Vanves à celle de Paris, sécuriser et fluidifier la traversée du carrefour pour les piétons et les vélos, éradiquer les mares d'eau qui rendent l'accès à Paris difficile et dangereux, transformer cet échangeur autoroutier en un lieu de circulation douce,installer des structures qui bénéficieraient aux habitants de Paris et de Vanves. Monsieur le Maire de Vanves, nous demandons de revoir votre projet et de lancer une consultation publique auprès des résidents. Nous voulons contribuer avec vous à l'avenir de notre quartier ».