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plateau de vanves - Page 35

  • LES INITIATIVES SE MULTIPLIENT A VANVES EN MATIERE DE SOLIDARITE DE VOISINAGE : APRES LES VEILLEURS DE PROXIMITE, LE SEL

    En ce mois de Mai, où l’on célébre les voisins (23 Mai 2014), les initiatives se multiplient de milieux très divers à Vanves. Après les veilleurs de proximité lancés par les paroisses de Vanves, Voisins Solidaires qui a l’antériorité, pour justement éviter de s’intéresser à ses voisins, un seul jour dans l’année, un projet de SEL (Systéme d’Echange local) vient d’être lancé  par Guy Janvier, conseiller Général (PS) de Vanves : « Pour moi, c’est tout sauf de la charité ! C’est entreprendre autrement. On voit que les réponses économiques, sociales, intellectuelles aux problèmes que l’on connait actuellement  ne sont pas opérantes. Donc il faut trouver d’autres moyens de répondre ». D’où cette idée relativement ancienne, qui faisait parti de son projet lorsqu’il était maire de Vanves, à savoir créer de la solidarité. « C’est la raison pour laquelle j’avais créé l’espace solidarité sur le Plateau avec une idée simple : Que des gens qui n’ont pas besoin d’être aidé peuvent aider ceux qui en ont besoin. Un SEL avant la lettre, que nous avions mis en place grâce à une femme maghrébine qui voulait donner un  coup de main, et créer des liens de solidarité »

    Le Sel est un système ou un service d’échange local, c’est à dire un groupe de personnes qui pratiquent l’échange multilatéral de biens, de services et de savoirs.  « Chacun donne du temps réciproquement qui est l’unité de compte et remplace la monnaie. Derrière cet échange, il y a surtout l’idée de créer du lien social, de la convivialité,  sans que ce soit, derrière, monétarisé,  et pas uniquement lors de la journée des voisins ou de la journée de l’handicap. Aider les gens de manière à ce qu’ils puissent vivre mieux dans notre société. Cette initiative part du principe que chacun a des compétences, même si elles ne sont pas exploitées. Comme on ne peut pas s’occuper de tout le monde, et en particulier de ceux qui ont d’énormes difficultés, on peut créer ce lien, avec des volontaires qui échangent pour être ensemble et se rendre des services à proximité de chez lui. Cela va au delà du troc puisqu’on crée du lien social car on sait que l’on peut s’appuyer sur des gens sans pour autant devoir les payer, mais en retour on a une écoute, une attente » explique Guy Janvier qui ajoute : « C’est que Martine Aubry appelle le « care ». Prendre soin des autres, faire attention à ».  

    Pas question pour le conseiller général d’en faire une affaire politique, ni de récupérer cette initiative afin qu’elle dépasse le cadre de gauche que ne manqueront pas de relever ses opposants. Il souhaite que cette idée soit reprise par des associations comme l’AMAP par exemple. Ce SEL peut être créer sous la forme d’une association avec une adhésion minimale pour l’année autour de 5 €, et fonctionner avec ce système d’échange qui est le plus souvent comptés en référence au temps passé (par exemple : 1 minute = une fleur ou un grain de sel ou un café) en s’affranchissant de la parité avec les monnaies en cours. Certains utilisent des feuilles d’échanges (ou de richesses) sur lesquelles les participants notent avec qui ils ont échangé et combien d’unités doivent être crédités ou débités. A Clamart, la référence est le « petit pois » par rapport à la célèbre fête. A Vanves ce pourrait être le petit pain en référence aux blanchisseurs qui ont marqué Vanves et qui célébraient la Saint Sylvestre par de petits pains qu’ils distribuaient autour d’eux. Un  coupon à 3 volets est généralement utilisé (un pour chacun des participant, celui qui rend une heure, celui qui la reçoit et un pour le compteur qui comptabilise tout cela). Et une bourse d’échange locale est organisé régulièrement auquel participent les adhérents en créant finalement un rendez-vous convivial régulier.

    « Quelque soit le système choisi, l’écrasante majorité s’accorde à penser que le nombre d’unités n’est que la mémoire de l’échange ,pas sa valeur, et que le lien est bien plus important que le lien » indique t-il en donnant quelques exemples, car de  nombreux SEL fonctionnent déjà,  notamment à Clamart avec une centaine de personnes, à Châtillon où il vient de démarrer, à Malakoff depuis un certain temps, mais il serait arrêté. « Un SEL repose bien évidemment sur des animateurs qui le portent, c’est pourquoi ils sont tous différents, chacun SEL pouvant faire ce qu’il veut, certains mettant l’accent sur l’économique,  d’autres sur l’acte de résistant contre le système capitaliste, et beaucoup sur l’aspect relationnel en créant du lien ». Et c’est cela qui est visé avec cette idée de créer un SEL à Vanves.  Tout le sel de cette proposition est de voir le chemin qu’elle va emprunter pour voir le jour.  

  • CARNETS DE CAMPANE A VANVES : REUNIONS DE PROXIMITE SUR LE PLATEAU… ET LE LOGEMENT BIEN SÛR : « Votre liste Front de Gauche est l’occasion de résister ! »

     

    Le Plateau de Vanves est devenu le nouveau centre de prédilection de nos listes. Il est devenu un enjeu de cette élection municipale, où il y a un électorat à conquérir pour la droite, où il y a un électorat à motiver pour aller voter pour la gauche. Pratiquement, toutes les listes ont tenu une réunion publique de proximité ses derniers jours. Le PS a ouvert le feu le 27 Février, suivi par l’UDI/UMP le 5 Mars et le Front de Gauche le 6 Mars. Et pratiquement tous partagent finalement le même constat même si la façon d’agir diffère : requalification des espaces publics, notamment la place des Provinces, la rue Auguste Comte…avec bien sûr le passage du métro.  Lutter actuellement contre les incivilités plus que contre l’insécurité, c'est-à-dire tous ceux qui dégradent ce quartier…dont certains habitants souhaiteraient changer le nom. Et comment trouver un autre nom à « Plateau », grâce à une grande consultation populaire. Car ce terme de Plateau remonte loin dans le temps. « Plaine » peut être. Ce n’est pas pour rien que la liste « Vanves avec vous » (UDI/UMP) a installée sa permanence sur le plateau, à côté du métro.

    En tous les cas, le Plateau était au centre de cette campagne municipale ses derniers jours, marqué par la première réunion publique de la liste Front de Gauche « Vanves, l’Humain d’abord » conduite par Boris Amoroz à l’école Max Fourestier Jeudi soir où il a été  beaucoup question de logement, avec notamment une conseillère générale des Hauts de Seine venue de Nanterre : Nadine Garcia.

    En tous les cas, il est aussi beaucoup question « d’humain » dans cette campagne, terme repris au moins par 3 listes dans leur programme ? Mais le Front de Gauche (FdeG) en a l’antériorité comme l’a rappelée la camarade « Annie » car « c’était notre programme aux élections présidentielles, et cela l’est aussi aux municipales à Vanves. Si Vanves a été un village, cette commune est maintenant une banlieue assez mal foutue, alors qu’elle était beaucoup mieux voilà quelques années avec des cafés, des restaurants, des commerces remplacés par  des supérettes et des agences bancaires à chaque coin de rues, avec au moins 2 dispensaires qui n’existent plus, des services publics qui disparaissent plus ou moins comme la Sécurité Sociale qui s’éloigne, la Poste qui réduit ses horaires sur le Plateau » a-t-elle cité en s’élevant contre contre « ces résidences d’étudiants (550 studios)  à des prix exorbitants (600 € de loyer par mois) et des surloyers qui chassent les familles de Vanves… Seule la priorité au logement social  peut contrecarrer ses tendances. Et c’est le choix, et la priorité  de notre projet » a-t-elle conclu.

    Le jeune Benjamin Bennequin a rebondi en expliquant les raisons de ce choix de la liste FdeG. « C’est une urgence. Seulement 40 logements construit à Vanves entre 2000 et 2009, le PLH ayant fixé des objectifs précis en 2011 de 90 logements par an (dont 28% sociaux). Les seules constructions de logements sociaux ont été fait par des congrégations religieuses et pas, par la ville » a t-il indiqué en constatant que « la ville propose de construire surtout du logement intermédiaire ». Il a rappelé les 5 axes défendus par le FdeG dans son programme à Vanves : Une politique volontariste de logement social (+30% et non 27,5%), sachant que 600 vanvéens sont en précarité logement. Une charte avec les promoteurs pour qu’ils s’engagent à baisser de 10% le prix du mètre carré, à limiter la spéculation foncière, faciliter l’accès au logement des primo-accédants. Une mobilisation des outils pour remettre sur le marché les 1000 logements vacants que compterait Vanves, depuis très longtemps pour certains, « ce qui permettrait de répondre à la demande logements à bas prix ». Exonérer les surloyers de la commune. Rénover les logements insalubres notamment du centre ancien, « ce quartier de Vanves qui risque d’être le plus restructuré dans les années qui viennent avec l’arrivée du métro GPE (Grand Paris Express). On ne veut pas d’un « Neuilly bis » dans ce secteur de Vanves »

    « Cette constitution de liste ne peut que redonner moral à ceux qui souffre de la politique menée par le gouvernement depuis 2 mois » a constaté Nadine Garcia, « même si elle a été difficile à constituer, car ce n’était pas gagné d’avance. Il y a eu de longues discussions » a reconnu Boris Amoroz qui la conduit. « Notre ville évolue dans un contexte difficile, générant de la précarité. Nos communes peuvent constituer un bouclier social  » a-t-il ajouté alors que son invité, insistait sur cette « année 2013 de déception et d’amertune. Le monde du travail s’enfonce dans l’inquiétude. Le Pacte de responsabilité est un recul …  Votre liste est l’occasion de résister ! »… au Pacte de responsabilité, à la baisse drastique de la dépense publique, la réductuon et le gel des dotations aux collectivités locales, à la réduction des services publics, au projet de MGP (Métropole du Grand Paris). « Il faut que les communes protégent, n’abandonnent personne ! »

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES : DANS L’ŒIL DU CYCLONE !

    DRAME MORTEL : Peu avant 20H, sur le Plateau, au café Le Soleil Levant, carrefouir Albert Legris, un jeune homme de 24 ans, fils d’une nourrice,  a été tué par un ou plusieurs coups, portés avec une arme blanche. La police était tout de suite sur les lieux, bloquant tout le quartier en fermant l’établissement, la victime étant allongée au sol, une plaie saignante à la jambe. Jean Cyril Le Goff conseiller municipal (PS) qui rentrait de son travail, s’est étonné en voyant les girophares bleus, le café fermé à cette heure, avec quelques jeunes et habitants groupés devant. Il s’est arrêté pour se renseigner et a prévenu tout de suite le maire, Bernard Gauducheau, qui n’en n’avait pas été encore informé, et s’est rendu sur les lieux. Ce drame serait intervenu au cours d’une rixe, d’un réglement de compte entre dealers. Personne ne sait vraiment, mais la victime était connue (défavorablement) des service de police. Deux témoins ayant directement assisté à la scène ont été entendus dès Mercredi soir. L’enquête a été confiée au SDPJ des Hauts-de-Seine.

    SOUTIEN  : Bernard Gauducheau (UDI) et Isabelle Debré (UMP) ont consigné avec 28 maires et 8 parlementaires un communiqué de presse del’association des Maires des Hauts de Seine demandant au Premier ministre « de bien vouloir revoir sa position actuelle dans l’intérêt du projet et de la population du Grand Paris » après avoir « décidé unilatéralement de remplacer » Etienne Guyot, Président du Directoire de la SGP « par son conseiller en charge des collectivités territoriales et de la décentralisation, Philippe Yvin ». Alors que tous les édiles (quelle que soit leur appartenance politique), et les milieux économiques « apprécient de travailler avec Etienne Guyot dont chacun salue la compétence, l’engagement et le sens du dialogue ». Comme Jean Yves le Bouillonnec, Christian (Pdt du CG94), Patrick Devedjian (Pdt du CG92), ses édiles altoséquanais « dénoncent cette décision à un moment crucial pour la mise en chantier du métro GPE et alors que la SGP vient de voter un budget d’investissement conséquent pour cette année 2014. Il nous semble qu’au moment, où toutes les énergies doivent être mobilisées pour ce projet d’intérêt général, il ne fait pas décapiter une équipe qui gagne et dont la direction opérationnelle a su donner une image d’impartialité et d’efficacité » 

    FUSION : La déclaration deJean Marc Ayrault, Premier Ministre d’aller plus loin hier matin sur France Inter, c’est à dire vers la suppression des départements de la petite couronne  dont les Hauts de Seine -  « On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier » - se situe  ainsi dans la droite ligne du chef de l’Etat qui avait souhaité que « les départements situés dans les grandes aires métropolitaines devront définir leur avenir », en prenant exemple sur le Rhône. Ce qui n’est pas nouveau puisque plusieurs élus franciliens ont déjà proposé de les supprimer. Mais cette déclaration a provoqué de multiples réactions en chaîne dés le milieu de la matinée.  Ainsi le président du conseil général des Hauts de Seine était le premier à réagir  sur les radios et TV en invitant le Premier Ministre à s’occuper plutôt de la Loire Atlantique qu’il refuse de rattacher à la Bretagne alors que c’est demandé par l’ensemble des élus bretons. Même Isabelle Debré qui était l’invitée du journal de 19H sur LCP hier soir a réagit, en allant dans le sens des parlementaires UMP franciliens qui s’étonne de cette proposition « sans étude d’impact, sans concertation, sans bilan » comme Roger Karoutchi, son collégue sénateur qui s’étonnait : « Le gouvernement a établi en décembre le bazar institutionnel en IDF avec la Métropole, il essaie d’apparaître en janvier comme un pompier ! Les pompiers pyromanes doivent cesser de faire tout et n’importe quoi et négocier une suite plus méthodique et sereine avec les collectivités locales ! » 

    DECOURAGEMENT : C’est l’impression que laisse ses derniers temps André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux, à ses interlocuteurs, même s’il n’en fait aucune allusion devant les médias qu’il fuit d’ailleurs, évitant sa participation à des émissions.  Beaucoup s’en sont rendus compte à l’occasion des différentes cérémonies de vœux en lui parlant ou en échangeant avec ses collègues d’Issy les Moçulineaux. Il serait dépité de voir que tout ce qui a été construit patiemment avec persévérance tout au long de ses années, est en train d’être détricoté par le gouvernement et sa majorité, que ce soit avec la Métropole du Grand Paris ou la Société du Grand Paris, et notamment la tentative de déstabilisation qui dure depuis des mois avec des rumeurs sur le départ d’Etienne Guyot, président du directoire,  jusqu’à maintenant la fusion des départements de la 1ére Couronne. Tout le monde à Issy les Moulineaux attend sa décision ou non de repartir pour un nouveau mandat qu’il fait traîner par tactique politique ou par dépit politique, et beaucoup à Issy les Moulineaux et sa circonscription commence à s’en inquiéter !