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parc du lycée michelet - Page 2

  • INTERVIEW DE PATRICK SORIN PROVISEUR DE MICHELET (Suite et fin) : « MES 9 ANS A LA TÊTE DU LYCEE DE VANVES »

    Vanves Au Quotidien a rencontré Patrick Sorin proviseur du lycée Michelet depuis 9 ans qui quitte ce poste pour le lycée Jeanson de Sailly dans le cadre des règles de mobilité qui touchent aussi les proviseurs. L’ensemble de la communauté scolaire de Michelet devrait lui rendre hommage lors de la cérémonie traditionnelle qui se déroulera Mardi prochain, pour saluer ceux qui quittent ce lycée pour d’autres fonctions ou la retraite.  Bernard Gary, proviseur du lycée Alexandre Dumas à Saint Cloud, le remplace à partir de la Rentrée 2014. Il a été très longtemps au cabinet du recteur de versailles. « Quelqu’un d’expérimenté qui saura, sans problème, assurer la continuité » confie Patrick Sorin qui le connait depuis 20 ans

    VAQ - Comment a évolué Michelet pendant ses 9 ans ?

    P.S. : « Sur le plan pédagogique, nous avons beaucoup travaillé sur la dimension collective du métier. Alors que l’on parle souvent de la liberté pédagogique des professeurs, je leur explique très fréquemment qu’elle s’exerce collectivement. C'est-à-dire lorsque vous avez 13 professeurs de mathématiques au lycée, il faut qu’il y ait une cohérence de l’enseignement des mathématiques, car chacun ne peut pas fonctionner de manière indépendante. Il y a une autonomie de fonctionnement de chacun, mais dans le contexte d’un cadre collectif qui est assumé par tout le monde. Ainsi pour tel élève dans l’une des 14 classes de seconde, on a les mêmes exigences en mathématiques et une égalité de traitement. J’ai beaucoup développé la concertation, à travers des structures, notamment 3 conseils pédagogiques au collège, au lycée et en prépa, réalisée 60 réunions sur la réforme du lycée, en étant dans une démarche très participative et l’idée que les professeurs sont partie prenante des décisions et sont associés.

    J’ai été confronté à un autre problème, qui n’est pas de mon fait, avec le renouvellement  de 2/3 des professeurs, beaucoup étant arrivés en fin de carrière,  notamment autour de 2005. Nous avons beaucoup travaillé sur la gestion matériel car un lycée, c’est aussi des bâtiments : 40 000 m2 à Michelet sur 17 ha. Beaucoup de chantiers : Réfection complète du rez-de-chaussée du pavillon Mansart, nouvelles salles de réunions, réfection du bureau du principal adjoint, bureau de la vie scolaire du collège déplacé, réfection de l’infirmerie…avec un plateau sportif pour les professeurs d’EPS. Et j’ai engagé la rénovation de la piscine qui se réalisera cet hiver… Il faut savoir que la Région, avec laquelle il faut travailler en bonne intelligence,  est propriétaire des bâtiments et des équipements. Et j’ai toujours cherché à avoir des relations de confiance avec la région. J’ai travaillé avec l’architecte de la région, la vice présidente chargée des lycées,  Henriette Zoughebi qui est venu 2 fois à Michelet pour les arbritrages sur les équipements sportifs. J’ai fait en sorte que les demandes de Michelet soient prises en compte. Mais c’est un lycée des Hauts de Seine. Un seul échec : L’ENT (Environnement numérique de travail) car la Région a développé un outil qui n’a pas fonctionné. On attend la suite !    

    VAQ - Pourquoi Michelet est-il victime de son succés ?  

    P.S. : « C’est mon problème n°1 depuis 3 à 4 ans, en terme de saturation des locaux mais aussi de construction des emplois du temps. J’ai 400 élèves de plus en 10 ans - 2300 élèves en 2013/14 - avec 2 classes de plus en 6éme depuis la Rentrée 2013. J’imagine que les parents d’élèves recherchent maintenant des établissements, non seulement performants aux réussites aux examens mais ce n’est pas une explication suffisante. Nous avons un atout majeur avec un site magnifique, le prestige des classes préparatoires,  un établissement bienveillant que les parents apprécient beaucoup, avec une connaissance individualisé des élèves, grâce à  un travail de dentelle. En plus chacun sait qu’à Michelet il y a de l’ordre, des règles, et que c’est un lycée calme à l’abri des turbulences, où les élèves évoluent de manière sereine. Et  les meilleurs ambassadeurs Michelet, sont ces élèves qui parlent de leur lycée !  

    VAQ - Votre plus grande satisfaction ?

    P.S. : « Le 17 mai 2014 lorsque nous avons célébré les 150 ans d’autonomie de l’établissement. J’ai vu ce jour là, la capacité d’une communauté à se mobiliser, des professeurs, des agents de service, des élèves, des parents… et c’est très réjouissant pour un proviseur. J’avais toute une communauté unie autour d’un magnifique projet pour une journée magique.

    VAQ - Votre plus mauvais souvenir ? 

    P.S. : « Michelet est une petite commune de 2500 personnes, avec ses joies et ses drames. Voilà 3 hivers, j’ai dû gérer deux décés d’élèves à un mois d’intervalle. Le premier était un élève de terminale qui avait mis fin à ses jours le week-end précédent dans des circonstances extrêmement difficiles. Et il a fallu l’annoncer à une classe, le lundi matin, ce qui a été très traumatisant pour l’ensemble de la communauté. Et à peine s’en remettait-elle, qu’il y a eu la mort subite d’un élève de seconde. Cela été très pénible, car quand vous êtes dans le couloir d’une salle de  classe et que vous allez rentrer et annoncer à 34 élèves de seconde qui avait vu leur camarade la veille au soir et qu’ils ne le verront plus, vous n’avez pas intérêt à trop réfléchir

    VAQ - Quels dossiers laissez-vous à votre successeur ?

    P.S. : Plein de dossier : La poursuite de la rénovation des équipements sportifs (avec la réalisation des terrains en synthétique), l’installation de la section bi langue au collège, et la sectorisation du collège, car il y a un déséquilibre entre les deux collèges (St Exupery et Michelet). Il faut absolument que l’on rééquilibre la situation, que l’on trouve des solutions pour que l’on ait moins d’élèves en 6éme à Michelet et que St Exupery en ait plus, parce que ce collège  est en capacité de recevoir bien plus d’élèves. Enfin, il y a le dossier du regroupement des agences comptables, puisqu’on va devoir accueillir la compatibilité de tous les établissements d’Issy les moulineaux

    VAQ -  Pourquoi finalement, ce parc ne sera jamais ouvert au public 

    P.S. : « Le parc, c’est le patrimoine de l’établissement, et un patrimoine ne se découpe pas en morceau. Qu’on l’ouvre à certaines occasions, ponctuellement, pourquoi pas !  Mais techniquement, cela supposerait que l’on grillage une partie du parc. J’ai toujours considéré que ce patrimoine était un et indivisible

    VAQ - Quel est à votre endroit préféré dans ce lycée ?

    P.S. : « Mon  bureau car il a une magnifique vue sur le parc

    VAQ - Qu’allez-vous regretter en quittant ce lycée ?

    P.S. : « Je ne suis pas du genre à regretter. J’ai la chance de pouvoir décider de mon avenir professionnel. Dans la France d’aujourd’hui, c’est rare ! A partir du moment où j’ai fait la démarche d’aller postuler pour un grand lycée parisien, Jeanson de Sailly, je savais ce que faisais, que je quittais un très bel établissement, où j’ai passé 9 années formidable. Bouger c’est un droit au changement. Je prétends pouvoir m’accorder ce droit au changement, avec cette obligation de mobilité. Mon prédécesseur est resté 21 ans. J’en suis totalement incapable, pour une bonne et simple raison : je pense que ce que je devais faire à Michelet, je l’ai fait. Car si vous ne l’avez pas fait en 9 ans, vous ne le ferez pas après. Et à un moment donné, pour l’établissement, c’est absolument essentiel que quelqu’un d’autre arrive, et reprenne les mêmes dossiers avec un autre style et ré-impulse les choses. Car avec le temps, l’impulsion s’émousse, parce que, plus vous connaissez bien les gens, et plus vous avez d’autres rapports avec eux, vous les bousculez un peu moins car à un moment donné, pour avancer, il faut bousculer. Pour acquérir de nouvelles compétences, il faut changer d’environnement professionnel. Et je quitte un endroit extrêmement confortable, avec un super réseau professionnel dans l’académie de Versailles, et j’arrive dans une académie où je connais personne et dans un lycée où je ne connais pas grand-chose. Et c’est un  très beau challenge !.    

  • PLU DE VANVES : QUEL DEVENIR POUR LES TERRAINS ARISTIDE BRIAND ?

    Le débat sur le PLU au Conseil municipal de Vanves jeudi dernier a permis à l’opposition de poser la question du devenir du terrain Aristide Briand occupé auparavant par la DDE et la CPAM 92 et jusqu’au vacanves par l’école élementaire du Centre. Un secteur qui a fait l’objet d’observations des riverains lors de l’enquête publique qui souhaitaient préserver sa dominante habitat (notamment pavillonaire) et empêcher la construction de résidences de services

     

    « Le POS est mort, vive le PLU » s’est donc exclamé Julien Gazel, conseiller municipal délégué au PLU en dressant le bilan de la concertation qui s’est étalé sur 2 ans et demi entre le 17 Décembre 2008 et le 22 Juin 2011, avec 15 rencontres organisées dans chaque quartier, une exposition… et une enquête publique menée en Mars 2011 : 7 personnes publiques sur 14 consultées ont répondu  (Etat, Département, Syndicat Mixte des Côteaux et du Val de Seine, GPSO, Chambre des Métiers, CCIP 92, Syndicat des Eaux, SNCF et Société Réseau de Transports d’Electricité) en donnant leur avis. Ainsi l’Etat a estimé « qu’une ouverure plus importante du règlement en faveur d’une augmentation de la constructibilité, afin de répondre aux enjeux de rapprochement des grands secteurs d’emplois et des quartiers d’habitat, aurait pu être envisagé ». Il a recommandé de privilégier dans le parc F.Pic la délimitation d’espaces verts à protéger plutôt que le maintien des secteurs identifiés en espaces boisés classés. Le département a demandé la prise en compte du plan dépatemental des circulations douces et du schéma des parcours buissonniers dont la promenade des parcs et côteaux du Val de seine dont Vanves est une des extrémités avec le parc du Lycée michelet. D’ailleurs son objectif principal est « de rendre plus accessible les espaces de nature existants, notamment le parc du lycée Michelet ». Les Chambres consulaires ont insisté sur la nécessité de prévoir des aires de livraison (comme à Paris) ans certains cas. La SNCF a émis des des réserves sur les secteurs « espaces verts à protéger » délimités sur les talus dépendants des emprises ferroviaires. Du coup le règlement du PLU prévoit d’autoriser des constructions liées à l’activiré ferroviaire dans ces espaces.

     

    63 observations ont été inscrites sur le registre du commissaire enquêteur, dont 35 concernaient un changemet de zonage dans le secteur  Raymond Marcheron/Aristide Briand/Villa Matrets sur unterain d’environn 1,3 ha pour préserver la dominante de l’habitat (réduction de la hauteur à 12 m, limitation de l’emprise maximale à 50%, obligation de réaliser la moitié des espaces verts en pleine terre) avec une volonté d’avoir une garantie sur l’arrêt du développement des résidences-services, l’hébergement hôtelier.   16 observations ont concernées des régles de constructibilités sur l’implantation, les hauteurs, l’aspect extérieur ds constructions, sur les clôtures et les normes de stationnement dans des rues à dominante pavillonnaire.

    Trois observations concernaient la part des logements sociaux dans les programmes de constructions. Une personne s’est inquiétée notamment des conséquences des normes de stationnement imposées pour les vélos sur la construction de logements sociaux. D’ailleurs deux observations suggéraient de réserver une surface affectée au stationnement des vélos de 4%  qui a été réduit à 2% de la surface hors œuvre nette, le pourcentage de 4% étant jugé disuasif pour les investisseurs et trop élevé du fait de la présence de Vélib. Des riverains de l’allée de la Ferme ont contestée l’utilitée du terme « d’emplacement réservée » en invoquant des questions de sécurité. Deux observations ont relevé que le PLU ne respecte pas le projet d’aménagement et de développement durable.

     

    Bernard Gauducheau qui avait expliqué juste avant l’exposé de Julien Gazel, qu’il s’agissait d’élaborer un projet de ville pour les 10 ans à venir, a reconnu que « les amendements apportés au projet ne portaient pas atteinte à l’économie du projet, et ne remettaient pas en cause les 5 objectifs poursuivis (Valoriserl’identité d’une ville, relever le défi d’une offre renforcée en logements, préserver la dynamique économique, promouvoir des pratiques de mobilité durable, préserver l’environnement et ses ressources) ». Le commissaire enquêteur a considéré que ce projet de PLU permet de répondre aux objectifs prévus, et il a fait 4 recommandations  justemet sur Marcheron/Briand/Matrais pour reconsidérer le zonage. Ensuite  sur l’école Gambetta en demandant que « l’emplacement réservé pour son extension, soit ré-évaluée au regard de la possibilité ou non d’agrandir cet équipement sur son emprise actuelle ». Du coup la commune a décidée de ne pas maintenir cet emplacement réservé, considérant que les besoins d’extension de cette école ne portent plus sur les locaux, pmais uniquement sur les espaces extérieurs. Par contre elle a suivi la 3éme recommandation visant à ce que les réles de constructions dans les zones UD et UE permettent l’évolution des bâtis existants notamment en matière de  développement durable, notamment pour la Villa Jeanne et le long de la rue Greset. Enfin, le Commmissaire Enquêteur a recommandé de prendre en considération la demande l’Etat sur « la délimitation d’espaces verts à protéger à l’intérieur du parc F.Pic ».

     

    Pierre Toulouse (EELV) comme il l’avait déjà dit, a trouvé « un document extrêmement lisse, difficile à attaquer, qui devrait plaire à tout le monde. Il adapte l’existant sans ambition politique ». Il a fait part de sa déception sur les mesures prévues cncernant le vélo, l’absence de mesures permettant de limiter l’implantation d’antennes …  - « Pourtant on a retenu un certain nombre de choses » a répondu  le maire. « Ce PLU n’engendre pas de changement majeur » constatait de son côté Jean Cyril Le Goff (PS). « Le passage du POS au PLU permet la coghérence des politiques locales en matière d’environnement, de développement durable… » a-t-il ajouté en posant la question du devenir du terrain Aristide Briand(ex-SS et ex-DDE) qui a acceuillit l’école élémentaire du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg  et « sur lequel le PS sera très vigilant. Nous souhaitons une vraie réflexion sur des équipements publics (créches), des logements sociaux sur ce terrain » a-t-il demandé.

     

    « Vous dites que ce PLU n’est pas assez révolutionnaire. Mais on n’a pa cherché à ce qu’il le soit. Nous auros l’occasion de revenir sur certains poiints. Que l’on donne un droit de suite aux remarques des habitants est tout à fait normal  » a répondu Bernard Gauducheau en se voulant rassurant : « Le terrain A.Briand n’est pas une réserve foncière, mais il est actif puisqu’il est occupé par des équipements pubbics pour l’instant ». Occasion de rappeler que « le métre carré est cher à Vanves. C’est plus important de le consacrer à l’homme plutôt qu’au vélo ! ». Du coup, Guy Janvier (PS) a relevé qu’à propos du terrain Aristide Briand, le maire de Vanves avait déclaré que « c’était l’un des dernières parcelles appartement à des collectivités (territtoriales) » et que « sur Cabourg, le projet initial sur lequel vous êtes revenu,  était un immeuble avec une école en rez-de-chaussé. Il est intéresant que vous fassiez part de vos intentions sur Aristide Briand » - « J’avais enviagé des logementds dans Cabourg poiur financer les équipements publics. Du coup, il a fallu emprunter plus en contrepartie, car je regarde les équilibre financier » a-t-il répliqué mais sans en dire plus sur le devenir des terrains Aristide Briand.