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intempéries - Page 3

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 30 – 1917 : UNE ANNEE DIFFICILE EN ILE DE FRANCE ET A VANVES

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. L’année 1917 fut  certes dans un tournant dans le monde, mais une année très difficile en Ile de France et à Vanves. 

    Les files d’attente pour acheter du charbon deviennent de plus en plus importantes et les prix s’envolent. Même les bourgeoises des beaux quartiers doivent attendre des heures. L'approvisionnement pose toujours de nombreux problèmes et il s'organise de la vente de viande importée et congelée ! Aristide Duru, maire de Vanves fait état d’une circulaire ministérielle rappelant la nécessité d’éviter tout gaspillage de blé, de farine, de pain. « L’économie est une régle qui s’impose à tous dans l’intérêt supérieur du pays. A un moment où les conditions de vie du pays, imposent, à la population des restrictions de consommations, où les difficultés de ravitaillement en combustibles sont particulièrement sensibles » explique t-il lors d’un conseil municipal. Le ministre du ravitaillement impose la fermeture des pâtisseries deux jours par semaine depuis le 30 janvier. De plus, il est interdit de servir plus de deux plats dans les restaurants, et la viande est interdite de vente dans les boucheries et les restaurants

    Lors d’une tournée des « popotes »  du président du Conseil Général de la Seine, M.Rousselle,  qui se rendit dans plusieurs communes comme à Vanves, celui-ci constate « le même élan de générosité qui a présidé à l’éclosion de nombreuses oeuvres de guerre, le même souci de l’intérêt général, la même passion du bien public… avec des moyens différents suivant leurs ressources, sans tenir compte de la fatigue causé par un labeur incessant, tous les maires de banlieue ont fait magnifiquement leur devoir avec toute leur intelligence et tout leur cœur ».  

    L’activité économique est de plus en plus affectée par cette pénurie car à cette époque, énormément de machines fonctionnaient au charbon. Les blanchisseries, chauffées par le coke, stoppent également les unes après les autres. Certaines lignes de tramway s’arrêtent pour cause de manque de personnel, même si la compagnie est obligée de faire appel aux femmes pour les conduire, ou assurent un service restreint à cause de la crise du charbon. Il fut en ainsi pour la ligne Hôtel de Ville de Paris – Clamart qui dont le terminus intermédiaire de Vanves fut rétabli à la suite de demandes incessantes de la municipalité  de Vanves, parce que tous les tramways qui arrivaient de Clamart, étaient bondés, avec l’aménagement d’un abri  car beaucoup de ses passagers se plaignaient d’attendre en étant exposées aux intempéries

    D’autant plus qu’elles furent nombreuses : Février fit un mois glacial en enneigé, les vanvéens ont grelotté d’autant plus que le charbon continue à manquer   Le 7 mars 1917, d’abondantes chutes de neige se produisent, Paeis et sa reégion étant aussi blanc que New-York et laCôteEst des USA actuellement. Cette neige ne disparaitra que le 11 Mars. 9 mois plus tard, à la mi- décembre, une tempête de neige paralysa le nord et l'est de la France. On mesura 13cm de poudreuse à Paris, neige qui ne disparaîtra totalement que le 15 janvier 1918. La dernière semaine de décembre, une vague de froid intense s’abattit. On releva -12° à Paris... Même France 3 région l’a rappelé dans ces éditions de ce week-end.

  • UN RETRAITE DE VANVES DANS LES INTEMPERIES DU WEEK-END DERNIER A VILLENEUVE LOUBET

    Un retraité vanvéen qui passe six mois de l’année  à Villeneuve Loubet a vécu comme les habitants de la Côte d’Azur cet orage qui a dévasté  tout un secteur de de Mandelieu La Napoule à Nice. Il s’agit de Gérard Gadras ex-commerçant du marché qui possède une villa près de la mer : « Jamais je n’ai vu un orage d'une force aussi incroyable qui nous a touché de 21H30 jusqu’à 23H, avec des éclairs qui se succédaient à n’en plus finir.  Heureusement nous n’étions pas à côté de rivières  comme le Riou de l’Argentière à Mandelieu La Napoule et la Brague à Briot qui ont dévasté maisons et campings. L’eau qui avait commencé à tomber vers 20H a envahie nos rues mais pas à un niveau que ses pauvres gens ont connu qui a tout dévasté chez eux. Nous avons la chance d’être sur une petite colline et d’avoir quelques marches pour accéder à l‘entrée qui nous ont protégé. Mais quand même ! J’avais des tapis dans le garage pour éviter que l’eau ne s’infiltre.  Ils étaient gorgées d’eau, car elle  avait réussie à s'infiltrer. Il a fallu que je les étende sur la pelouse pour sécher le lendemain lorsque le soleil est revenu. On voyait les bouches d’égouts se soulever dans la rue… » racontait il lundi matin au téléphone. « Généralement je mets des sceaux pour récupérer l’eau de pluie  et m’en servir pour arroser mes plantes. Mais là les 28 cm étaient plein en une heure et demie » ajoute t-il. "Mais ce n'est rien d'important par rapport à ce qui s'est passé autour de nous". Le lendemain et le surlendemain, il s’est promené dans les alentours pour voir les dégâts, comme dans cette verrerie de Briot où 90% de la production a été détruite, et ce qui restait, était entreposé sur la pelouse pour sécher, ou au camping  du Sourire à Villeneuve Loubet avec ses bungalows retournés, et même jusqu’aux portes de Maryland très surveillés. « Mardi Internet n’a pas fonctionné dans la matinée et on ne pouvait pas se servir du téléphone ». Gérard Gadras n’est sûrement pas le seul vanvéen ou originaire de notre commune à avoir vécu ces événements exceptionnels, mais beaucoup de vanvéens ont téléphoné à des proches qui habitent cette région pour prendre des nouvelles  ou s’inquiéter de dégâts possibles dans leur résidence de vacances   

  • VANVES ET SON VILLAGE DES TERROIRS MARQUES PAR LES INTEMPERIES

    Vanves a organisé son 1er village des terroirs fermiers place de la République du 16 au 18 Décembre 2005, exactemment comme cette année, 7 ans après aux mêmes dates, sauf que pour la 7éme édition, il a commencé avec un jour de retard, à cause de la tempête. La mairie a retardé de 24H son installation, et bien sûr, son inauguration samedi à 12H. A croire que ce village des terroirs est marqué par les surprises de la météo   

     

    Cette première édition avait reçu de nombreux visiteurs malgré un temps très froid, alors que personne ne croyait à son succés, sauf le maire, Bernard Gauducheau, et le GEV. La seconde (15-17/12/06) s’est déroulée sur une toute nouvelle place de la République, à peine terminée. Les Maires adjoints Laubier et Roche étaient encore sur le chantier les jours précédents pour régler les derniers détails techniques. Il rassemblait alors un éventail encore plus varié et original de produits gastronomiques 100% fermiers, ainsi qu'un vaste choix d'œuvres d'art et d'objets artisanaux, malgré un temps très pluvieux. En 2007 (14-16/12/07), le temps était sibérien , avec  un froid glacial alors que le temps était plus clément pour sa 4éme édition (19-21/12/08) avec une plus grande fréquentation  pour découvrir, et même déguster rôti de carnard et Gigolette, escargot du Jura en coquille, beurre ail et persil, foie gras poëlé, foie gras au sel,  galantine de porcelet, dindon-chapon et pintadon, parmentier de canard et duo de canard au miel, des assortissements de gâteaux secs et chocolat aux amandes, pruneaux au chocolat noir ou enrobés de chocolat,  vins du Haut-Poitou avec les Perles de Villemont,  Gaillac avec le Gaillac raison de Mauzac doux, Muscat de Noël, Monbazillac, vinaigre au miel.

     

    Une invitation au péché de la gastronomie au pied d’une église Saint Remy qui commençait à entr’ouvrir ses portes pour accompagner cette fête. Yves Morel, alors curé de Vanves avait eu la bonne idée de laisser ouverte l’église Saint Remy afin que les visiteurs puissent découvrir les résultats des travaux de rénovation intérieure qui se terminaient à quelques semaines d’une inauguration en fanfare à la mi-Janvier 2009.  Par contre il s’était plaint, gentiment,  que le Maire joue les Peppone pendant la grande messe de Dimanche avec sa fanfare très bruyante qui l’a quelque peu pertubée, dans son sermon et sa messe. Mais Yves Morel n’avait pas joué les Don Camillo, bien content de cette animation autour de son église durant toute la journée. Et Bernard Gauducheau s’était défendu de jouer les Peppone. 

    En 2009 (18-20 Décembre) la neige faisait son apparition pour la première fois durant ce village des terroirs, marqué par le banc d’huitres du Bistroquet qui a fait des affaires,  et une inauguration (déjà) avec Frédéric Lefebvre qui n’était pas encore  ministre, mais député. Elle était   tombée (la neige) lors de  la grande messe dominical célébrée par le pére Thirion dans l’église Saint Remy où était organisait une visite commentée l’après midi, après l’incendie de la crèche durant la semaine précédente. Le dernier conseil municipal qui l’avait précédé avait donné lieu à un débat sur les tarifs pratiqués et différenciés entre producteur culinaire,  artisan d’art vanvéen et  non vanvéen, commerçant sédentaire des alentours du site.   

     

    En 2010 (17-18-19 Décembre), le déroulement du 6éme village des Terroirs avait pertubé par la neige qui était tombé les jours précédents, jusqu ‘à 10 à 15 cm de neige par endroit, malgré un petit redoux, lui donnant un  air vraiment de village de Noël, ce côté magique des flocons qui blanchit nos rues, avec cette atmosphére ouattée qui s’installe. Il fallait ajouter  la créche, vivante de surcroît, avec ce beau spectacle offert par les jeunes des paroisses de Vanves samedi en fin d’après midi à Saint Remy, et ses chants de Noël… pour être déjà dans l’atmosphére. Il neigait même pour l’inauguration le vendredi soir par le ministre Frédéric Lefebvre (encore). Les paroisses de Vanves étaient de la fête, car elles avaient décidé d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précéde Noël. En 2011, dont la fin de l’automne est marqué par une extrême douceur, ce n’est pas la neige, mais le vent qui aura perturbée l’ouverture et l’inauguration de ce 7éme village des terroirs qui devraient rassembler beaucoup d’exposants et de visiteurs.