CARNETS DE CAMPAGNE A VANVES : LES DERNIERS ECHANGES A J-3

« Pour mettre en œuvre le projet d’Emmanuel Macron, il fait qu’il dispose d’une majorité et que cette circonscription soit représenté par un député Macron. Certains cherchent à amoindrir cet élan, en parlant de dictature, de parti unique. Les électeurs ne sont pas dupes. Les opposants sont face à leurs contradictions : Ils nous ont expliqué qu’Emmanuel Macron ne pourrait pas avour de majorité. Alors qu’il est en train de l’obtenir, ils nous expliquent qu’il ne faut pas lui donner une telle majorité. Ils ne veulent pas que l’assemblée Nationale ressemble à la France. Et nous devons nous battre contre cette idé. Mon concurrent s’inscrit dans une candidature de résistance. Mais face à quoi ? La moralisation de la vie publique ? La refondation de l’Ecole…. Alors que le territoire de Vanves et d’Issy les Moulineaux sont un vaste laboratoire de ce qui peut se faire en France» a  expliqué Gabriel Attal lors de sa dernière grande réunion publique de la campagne à Issy les Moulineaux, mercredi soir l’école de formation des barreaux. « Cette circonscription a plutôt besoin d’un député à plein tempos qu’un maire député plus que député maire » a-t-il conclut

Pour cette dernière réunion publique qui a rassemblé plus de 250 personnes, il avait invité Jean Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale qui est venu soutenir ce  candidat qui se situe dans « ce fameux nouvel optimisme français, dans ce rebond engagé par le chef de l’Etat. Il constituera une assemblée nationale tout à fait inédite qui portera une énergie nouvelle » a-t-il expliqué en étant lui-même très heureux de participer à « cet élan nouveau que j’attendais depuis longtemps. Dépasser ce clivage idéologique, l’éducation nationale en a bien besoin, car il nous a fait bien plus de torts que de biens. Nous passons à une nouvelle étape, où il ne s’agit pas de détricoter ce qui a été fait » a-t-il ajouté en prenant l’exemple des nouveaux rythmes scolaires et le fait de revenir en arrière en repassant de 4 jours et demi à 4 jours. « Emmanuel Macron a bien dit qu’il faut laisser beaucoup plus de latitudes pour permettre à ceux qui le souhaitent d’avoir la formule la plus adaptée qui leur convienne » a t-il rappelé en éclairant sur « sa méthode pragmatique de changement qui aboutira à plus de résultats qu’une nouvelle grande loi d’orientation».

Après les paroles, les actes, car ses deux derniers jours, jeudi et vendredi, Gabriel Attal et son équipe vont multiplier les tractages, les échanges, les visites sur le terrain, surtout pour convaincre tes abstentionnistes ou ceux qui croient que c’est gagné ou qu'il  'y avait qu'un seul tour,  d’aller voter. Contrairement à son concurrent qui dit ne pas mener campagne, mais a sortie quand même un tract sur la macromania tout à fait loufoque rappelant le titre de l'Express, sans le logo UDI (?),  ni le portrait de son mentor, avec un slogan tout à fait incompréhensible. Ce serait il tirer une balle dans le pied? En tous les cas, il parait que cela tire à vue sur les réseaux sociaux.

 

LENDEMAINS DU 1er TOUR DES LEGISLATIVES A VANVES : PREMIERS COMMENTAIRES

Au fur et  à mesure que s’affichaient dimanche soit les résulats villes par villes, puis par circonscription,  les mines des élus et militants comme le couple Voisine,  présents à la soirée électorale du Conseil Départemental des Hauts de Seine devenaient graves et s’assombrissaient jusqu’à l’arrivée vers 22H30 de Patrick Devedjian entouré, président du CD 92 entouré par André Santini (UDI), Hervé Marseille (UDI), Roger Karoutchi (LR), JD Berger (LR), Isabelle Debré (LR) bien sûr… qui scrutaient les résultats sur les portables pendant les discours : «Sauf pour les aveugles, les résultats sont extrêmement clairs : c’est une déculotté pour la droite et pour la gauche » constatait Patrick Devedjian. «Quand on est battu, on est battu ! Il faut arrêter de se raconter la bonne aventure et de trouver tous les prétextes. La défaite aux présidentielles pour nous dés le 1er tour, a été par définition ravageuse pour les législatives » a ajouté Roger Karoutchi, secrétaire départemental LR92. Pas besoin de revenir sur le tsumani dominical qui abouti à de duels REM/LR dans la plupart des circonscriptions à quelques exceptions prés,  comme dans la 10 éme circonscriptions des Hauts de Seine (Vanves/Issy) où le blog Vanves Au Quotidien avait annoncé ce duel entre jeunes En Marche et Centriste qui ont fait leurs premières armes d’élus, avec brio,  au sein du Conseil Municipal de Vanves depuis 2014, bien connu des vanvéens, contrairement aux rumeurs répandues par de mauvaises langues.  

« Les électeurs de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine nous ont placé, Florence et moi, en tête de ce 1er tour des élections législatives, avec 44,01% des voix. Je veux remercier les 19 572 électeurs qui m'ont fait confiance. Ce résultat est le fruit de la mobilisation et de l'engagement des centaines de marcheurs qui m'accompagnent au quotidien. Sans eux, sans vous, cette dynamique n'existerait pas. Rien n'est acquis, il y aura un 2nd tour dimanche prochain. Je passerai la prochaine semaine comme les précédentes, sur le terrain, à vos côtés. Je poursuivrai la dynamique engagée autour de 2 valeurs cardinales : la bienveillance et l'envie d'agir » réagissait dés dimanche soir Gabriel Attal (REM) qui faisait distribuer un tract dés lundi matin puis en fin d’après midi. « Je me réjouis de cet excellent score de résistance dans une vague LREM qui interroge tous les démocrates. J'appelle chacune et chacun d'entre vous à s'allier à notre candidature avec André Santini pour que le pluralisme vive. Citoyens, vous êtes porteurs d'une large diversité qui est notre richesse. Je veux être le défenseur de vos sensibilités à l'Assemblée Nationale !» ajoutait Jéremy Coste (UDI) de son côté (sur la photo en train de voter)

Parmi les jeunes candidats en liste, Thomas Puijalon (PS) devrait dire ce qu’il fera pour le second tour ces heures-ci. «Le PS bashing a fonctionné à plein, sans nous laisser le temps de montrer les preuves du travail que nous avons accompli.Je ne regrette rien de la campagne que j'ai menée. Je suis fier d'avoir parié sur l'intelligence collective et des idées que nous avons produites. Nous allons continuer à travailler ainsi.Le Parti de Jaurès devait se remettre en cause. La claque nationale qui nous a été infligée est injuste par son ampleur. Elle nous invite à nous remettre en question. Les députés socialistes vont manquer pour défendre la justice sociale face à un Gouvernement qui dans ses premiers pas à choisi de détricoter des mesures emblématiques sans répartir équitablement l'effort.Je reviendrai vers vous avec des propositions dans les jours et semaines qui viennent. La République sociale est mon idéal et le restera » expliquait il.