Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fnaca - Page 10

  • A VANVES LE 11/11/11 A 11H11 mn 11s : HOMMAGE A TOUS LES COMBATTANTS

    A ce jour et à cette heure – exceptionnel car cela ne déroule qu’une fois par siécle – Vanves rendra hommmage à ses poilus mais aussi à tous les combattants de toutes les guerres  comme le souhaitent maintenant beaucoup d’anciens combattants. Un « D Day » à la française dont devrait parler le Président de la République à l’occasion de ce 93éme anniversaire du 11 Novembre 1918. A Vanves, ce 11 Novembre 2011, a été précédée de deux gestes symboliques et forts     

     

    Tout d’abord au Conseil Municipal de Mercredi soir, le maire avait fait distribuer un bluet à l’ensemble des élus en expliquant que ces bleuets poussaient sur les champs de bataille et sont devenus un symbole commémotratif de la première Guerre Mondiale sous forme de broche et d’autocollants.  Mais c’était aussi le surnom donné par les poilus  aux jeunes soldats qui arrivaient sur le front, et plus particulièrement aux soldats de la classe 1917 qui n’avauent pas conus les pantalons rouges mais seulement l’uniforme bleu horizon.

     

    Ensuite hier soir dans le hall de la mairie, l’arrivée de la flamme à  19H30 précédé d’un tambour, les anciens combattants de la FNACA ayant été chargés de la ramener de l’arc de Triomphe. « Nous voici réunis autour de la flamme sacrée comme si nous déferrions à la convocation annuelle de nos héros morts pour la Patrie, pour répondre à la question qu’ils nous poseraient sûrement : « Enfants de France qu’avez-vous fait de notre sacrifice ? » a déclaré Maurice Noyer, ancien combattant de la FNACA chargée de l’allocution marquant cette cérémonie  en répondant à la question « alors leur sacrifice serait il vain ? » et en citant un court extrait de cette ode à la paix écrit à la fin de la Grande Guerre par Eugéne Baudoin, maire de Vanves entre 1896-1900 : « La Paix quel doux mot à l’oreille/on le dit de telle ferveur/Qu’à tous les humains, il éveille/Tous les espoirs, tout le bonheur !/La Paix c’est l’aurore qui se lève/Son manteau d’or à l’horizon/C’est chez les humains le doux rêve/Que chacun fait pour sa maison/La Paix, c’est la face du monde/Qui reprend toute sa gaieté/Quand régnent jusqu’aux fins de l’onde/Les bienfaits de la Liberté »

     

    Aujourd’hui, la cérémonie commémorative sera simple et émouvant avec dépôts de gerbes au square du 11 Novembre (Ilôt du Métro), au cimétière précédé d’une cérémonie œcuménique, puis devant le Monument aux Morts où se trouveront le maire, la municipalité, les élus, les anciens combattants, les vanvéens à 11H11mn 11 s car l’objectif était d’être le plus proche de 11H pour les dépots de gerbe et l’hommage lorsqu’a sonné le clairon de l’Armistice sur les champs de bataille, après lecture du message du Secrétaire aux Anciens Combattants et le discours du Maire.

     

    Dans le passé, elle commençait par une messe (solennelle) célébrée à Saint Remy. Puis le cortége se formait précédé de la fanfare et des pupilles de la nation, chacun avec un petit drapeau à la main. Il se dirigeait vers le monument inauguré en 1924, qui était alors le long de la rue Antoine Fratacci au bas de l’actuel square de la Mairie (F.Mitterrand). Là, dans son discours, Frédéric Pic qui a été le maire de Vanves d’entre-les deux guerres, rappelait bien sûr le souvenir de ces 850 vanvéens morts pour la France, avant le dépôt des gerbes  - par la municipalité, les employés communaux, l’associatioon de la Jeunesse Catholique et l’UNC -  la cérémonie elle-même  avec la Marseille suivie de la marche funébre et de l’appel des morts, chaque nom des vanvéens cités étant suivi d’un « Mort pour la France ». Le cortége se dirigeait alors vers le cimetière où les pupilles de la Nation accompagnés des autorités, déposaient leur petit drapeau sur chaque tombe d’un soldat tombé au  champ de bataille.  La cérémonie se terminait devant le monument élevé à la mémoire des « vaillants de 1870-71 »

  • 19 MARS : VANVES INFOS RAVIVE LA FLAMME DE LA DISCORDRE

    Les responsables de la  71éme Section UNC de Vanves n’ont vraiment pas du tout apprécié la façon dont le dernier numéro de Vanves Infos (Mars 2011) annonce la cérémonie du 19 Mars : Photo du maire et de ses adjoints au maire au banquet qui suit l’AG de la FNACA alors que Bernard Gauducheau (NC)  n’a jamais participé depuis 10 ans au déjeuner dit de « cohésion » qui suit l’AG de l’UNC chaque année. Commentaire dithyrambique qui officialise une cérémonie associative. Du jamais vu dans un journal municipal d’une ville de droite (UMP/NC) comparable à ce que font généralement des villes dirigées par la gauche. Par contre aucun article, ni photo sur l’AG 2011 de la 71éme section de l’UNC qui s’est pourtant déroulée le 13 Février 2011 en présence du maire et de nombreux adjoints.

     

    Pourquoi tant de publicité qui cautionne un « tel mépris de nos lois » pour reprendre l’expression exprimée  récemment par le président d’une section bretonne de l’UNP (Union nationale des Parachutistes) invité à la cérémonie du 19 Mars organisée par la ville de Dinard, et qui a été envoyée à l’auteur de ce blog par Jean Heuzé, président d’Honneur de l’UNC de Vanves et qui résume bien le sentiment de beaucoup d’anciens combattants  : « En effet, le décret n°203-925 du 26 Septembre 2003, confirmé par la loi n°2005-158 du 23 Février 2005, fixe au 5 Décembre (et non au 19 Mars) la journée d’hommage aux combattants d’Afrique du Nord. Chaque année, certaines associations d’anciens combattants, heureusement fort peu nombreuses dont la FNACA, refusant la date officielle du 5 Décembre, choisie pour son éloignement de toutes polémiques, organisent le 19 Mars des manifestations à l’occasion de l’anniversaire de la signature des accords d’Evian. Cela est encore plus grave quand elles reçoivent le soutien d’élus de la République. Elles persistent à vouloir faire de cette date, célébrée en Algérie comme date de la victoire sur la France, celle de la fin de la guerre d’Algérie, mêlant ainsi hommage rendu aux soldats français avec des considérations à connotation hautement politique » écrit le président, Pierre Mazé de la section UNP de l’Ille et Villaine au maire de Dinard  et qui pourrait être repris concernant Vanves. 

     

    Et de rappeler quelques chiffres : « Le nombre de disparus s’élève à 307 du 1er Novembre 1954 au 18 Mars 1962, à 162 du 19 Mars 1962 au 2 Juillet 1962, 146 du 3 Juillet 1962 au 2 Juillet 1964. Et les supplétifs ne sont pas comptabilisés dans cette arithmétique bien souvent massacrés dans d’atroces conditions. Et depuis bientôt 50 ans, 615 familles françaises portent un deuil jamais accompli, mais régulièrement ravivé, chaque 19 Mars, par la mascarade de commémorations organisées çà et là dans notre Pays par d’anciens d’Algérie qui ont oublié qu’ils ont laissé derrière eux : 307 soldats disparus avant le 19 Mars qui sont donc morts pour rien (on dira que c’est le lot classique de toute guerre, surtout quand on la perd), 308 soldats disparus après ce 19 Mars, qui sont morts inutilement. Leurs corps ne sont jamais rentrés au Pays. Ils ne nous restent que leur ombre. Voilà pourquoi, prés de 50 après la fin de cette tragédie algérienne, la France ne peut cautionner la célébration du 19 Mars 1962. Voilà pourquoi une récente lettre ouverte de la FNACA au Président de la République ne peut pas ne doit pas être entendue lorsqu’elle réclame l’officialisation de cette date, en en rapprochant la signification à celle du 11 Novembre ! (ben voyons) ! ». Ce rappel n’aurait jamais eu lieu si le journal municipal de Vanves n’avait pas donné tant de publicité à cette annonce de la cérémonie associative du 19 Mars organisée par la FNACA.

  • VEILLE DE 2éme TOUR A VANVES ENTRE VISITES ET BUGS

    La gauche rayonne, peut être un peu trop sûre des résultats de Dimanche, avec les derniers sondages. La droite rame, espérant une éclaircie et un coup d’arrêt au grand chelem prévu à gauche qui ne veut plus en entendre parler à cause de Fréche. Cette ambiance se fait sentir à Vanves où le Nouveau Centre, dans son blog, a annoncé pour 11H30 aujourd’hui la présence de Valérie Pécresse, André Santini, Rama Yade, Roger Karoutchi et Jean Sarkozy autour d’Isabelle Debré (oublié puis rajouté dans un second temps) et Bernard Gauducheau,  pour un point de rencontre avec les militants et sympathisants, carrefour de l’insurrection qui se poursuivra par une visite du marché couvert de Vanves, rue Antoine Fratacci qui se trouve à proximité.

    Espérons que tout ce beau monde annoncé, sera là, car la dernière fois, à la galette des rois, point de Rama Yade pourtant annoncée (comme le Messie) et toujours attendue, et à la visite du marché par André Santini, où c’est Roger Karoutchi qui l’a remplacé au pied levé, pour une visite rapide sans même pouvoir s’arrêter à la buvette pour rencontrer les électeurs, prendre un verre avec une assiette de charcuterie comme ce fut le cas voilà 6 ans lors de la campagne 2004.

     

    LES DERNIERS DISCOURS

    Ainsi, les choses se sont un peu précipitées durant ses dernières heures de campagne officielle. Une bonne partie des élus, avec Bernard Gauducheau et Isabelle Debré,  étaient au meeting UMP/NC de Châtillon, Jeudi soir juste avant le débat Pécresse-Huchon sur France 3 Régionale qu’ils ont pu regarder. Ils ont trouvé André Santini en forme contre les « Huchonneries » et ont été satisfait du passage de Valérie Pécresse. « C’est dans notre département que Valérie Pécresse réalise son meilleur résultat avec 34,57%. Alors que le PS ne fait que 22,77%. Nous avons 12 points d’écart. A rapprocher des déclarations tonitruantes de Philippe Kaltenbach et Pascal Buchet, qui n’ont cessé d’annoncer que le PS arriverait devant l’UMP. Le PS, gêné aux entournures, a même dû se débarasser de son tartarin pour le deuxième tour : M. Kaltenbach est remplacé par M. Larrouturou, qui n’est qu’un socialiste repeint en vert » a expliqué Patrick Devedjian, le président du Conseil Général.

    Pendant ce temps là, au Zénith, où quelques socialistes vanvéens s’étaient déplacés avec 2600 personnes, Jean Paul Huchon (PS), lançait un appel : « J'appelle toute la gauche, les écologistes, et, au-delà, tous les humanistes, tous ceux qui se reconnaissent dans les beaux mots de liberté et d'égalité, mais aussi de fraternité, tous ceux qui ont au coeur les valeurs de laïcité, de tolérance et de respect qui sont les valeurs de la République à nous rejoindre dimanche… Dès le 22 mars, il faudra donner corps et chair au bouclier social » que la gauche « veut mettre en œuvre », dans « une région unie », « qui avance ». « Entre le gouvernement de Nicolas Sarkozy et les Franciliens, il doit y avoir la gauche et les écologistes rassemblés », a-t-il dit, souhaitant « que le 21 mars s'inscrive dans l'histoire des grandes victoires de la gauche (comme) une étape indispensable vers d'autres succès ».

     

    DERNIERS SONDAGES

    Vendredi matin, avant de se rendre à la cérémonie du 19 Mars sur le Plateau, nos élus ont pris connaissance du sondage paru dans le Figaro et présenté sur RTL et LCI où le socialiste Jean-Paul Huchon est donné vainqueur en Ile-de-France avec 57 % des voix, contre 43 % pour son adversaire UMP, Valérie Pécresse. « Le président socialiste sortant, fin prêt pour entamer son troisième mandat, est assuré, selon notre sondage réalisé jeudi et mercredi, du report de 100 % des voix du Front de gauche, de 93 % de celles d'Europe Écologie, de 62 % de celles du MoDem et même de 24 % de celles du FN ». Un «vote protestataire contre la majorité présidentielle» qui n'étonnait pas Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'OpinionWay. Le pourcentage de ces voix FN en faveur de la gauche est cependant «bien plus élevé que lors du duel Sarkozy-Royal à la présidentielle» notait il.

     

    BUGS ET SOUVENIRS

    Pas de commentaires de leurs parts durant la cérémonie patriotique marquant le 19 Mars 1962, date (théorique) du cessez le feu durant la guerre d’Algérie, marquée par quelques incidents techniques (de sono) particulièrement gênants au moment de la sonnerie aux morts et lors de la chanson interprété par Serge Lama sur l’Algérie. Mais c’est maintenant devenu une habitude, contre lequel luttent nos élus : Vous pouvez être sûr pour un événement important que les essais de sono se sont bien déroulés, mais voilà au moment fatidique, plus rien, tout simplement parce qu’il y a toujours un technicien qui touche les boutons, module selon les voix ou le son. Là c’était un problème de piles parait il, qui ne tiennent pas.

    A tel point qu’un jour, lors d’une conférence de presse ou une inauguration, le député maire d’Issy a demandé d’une voix tonitruante au technicien de ne plus toucher à rien ! Le problème en France et à Vanvesn c’est qu’ils arrivent à être trois pour arriver à un tel résultat ! Bientôt, après la marseillaise, on chantera la sonnerie aux morts à capella ! Mais ce n’est pas bien grave !  Car l’ensemble des anciens combattants de la FNACA était bien sûr présent, presque serrées les uns prés des autres,  pour rendre hommage à leurs fréres et aux vanvéens tombés là bas, dont le président de la section FNACA Vanves avait retrouvé les noms après quelques recherches. Même si ce n’est plus la date officielle de commémoration du Cessez Le Feu à laquelle ils tiennent, ils seront toujours là…pour leurs camarades. ET cela, on ne peut pas le leur retirer.

     

    Enfin, en cette fin de journée, alors qu’une certaine douceur printanière se faisait sentir, avec ces jours qui se rallongent, malgré une petite pluie fine, des vanvéens rejoignaient leurs églises, à Saint François, à Saint Remy, pour prier et méditer devant la relique du cœur du curé d’Ars. Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons.