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emmanuel macron - Page 14

  • GALETTE DES ROIS DE L’UDI ET ECHEANCES POLITIQUES 2017 A VANVES ET EN FRANCE : GAUDUCHEAU SE CONSACRE PLEINEMENT A SES MANDATS CONFIES PAR LES VANVEENS !

    Après les Socialistes, les Républicains, c’est au tour des centristes d’organiser leur galette des rois demain. A cette occasion, le blog a sollicité le maire de Vanves et chef de file de l’UDI sur les échéances politiques qui vont marquer 2017. Il a fait une belle démonstration de langue de bois notamment sur la question d’être présent aux législatives s’il advenait qu’André Santini fait le choix de ne pas se représenter à cause de la loi sur le non cumul, alors que tout le landerneau politique vanvéen et altoséquanais sait qu’il a envie d’y aller, à moins de pousser le jeune Jeremy Coste avec lequel,  il déjeunait encore en ville vendredi dernier

    Vanves Au Quotidien - Quel est le message que tu souhaites faire passer aux militants UDI de Vanves à l’occasion de cette galette des Rois ? 

    Bernard Gauducheau « Un message d’unité et de rassemblement. La Primaire de la droite et du centre a pu soulever des questions chez les centristes qui ont majoritairement soutenu Alain Juppé. Il y a eu des débats, des oppositions parfois en fonction des candidats soutenus par chacune et par chacun. Désormais la famille UDI doit être réunie, soudée en vue des élections à venir.

    Un message de clarté. L’allié naturel et historique de l’UDI est la droite républicaine, donc Les Républicains. L’UDI et Les Républicains doivent donc faire bloc lors des prochaines élections. C’est ce à quoi travaillent actuellement les dirigeants de l’UDI avec François Fillon.

    Un message de convivialité. L’objectif est de réunir les militants et sympathisants UDI de Vanves pour un moment chaleureux. La politique, ce n’est pas que le combat et la confrontation, c’est aussi et surtout une aventure humaine composée d’hommes et de femmes engagés pour leur ville et ses habitants. Je tiens beaucoup à cette dimension humaine car elle est le ciment de notre action quotidienne au service des Vanvéens et des Vanvéennes.

    VAQ- L’UDI n’est elle pas menacée d’éclatement à l’occasion des élections  présidentielles ?

    B.G. : « Non. Les centristes de l’UDI connaissent malheureusement très bien ce phénomène des divisions. Inutile de rappeler le « schisme » de 2002 avec François Bayrou qui fit exploser l’UDF en de multiples chapelles. Je tiens à rappeler que l’UDI, sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, est née de la volonté de réconcilier les centres et d’en finir avec les divisions stériles. Les composantes de l’UDI sont unies sur l’essentiel : les idées et la ligne politique à suivre. La tentation « d’aller voir ailleurs » qui a pu naître chez certains à l’occasion de la succession de Jean-Louis Borloo ou lors de la Primaire est vite retombée. Pourquoi ? Parce que les militants et sympathisants de l’UDI ont demandé à leurs dirigeants de conserver et de consolider la « maison UDI ». C’est chose faite. Nous n’avons désormais qu’un objectif : la victoire de la droite et du centre lors des élections de 2017.

    VAQ- Certains centristes n’ont ils pas la tentation de voter pour Macron?  Pourquoi ?  

    B.G. : « L’heure n’est pas à l’aventure politique et à l’incertitude qu’incarnent Emmanuel Macron. Je comprends que certains et certaines de l’UDI soient intéressés par ce nouveau phénomène. Mais notre pays a besoin de réformes et non d’illusions. N’oublions pas d’où vient Emmanuel Macron (du parti socialiste), ce qu’il a fait (le programme économique de François Hollande, ancien conseiller économique de François Hollande et ancien Ministre de l’Economie de François Hollande) et ce qu’il propose (rien ou presque). Emmanuel Macron, c’est quoi aujourd’hui ? Un programme inexistant (je l’ai vérifié sur son site En Marche !, aucune idée n’est avancée) et un « attelage » politique sans cohérence. Emmanuel Macron fait le pari d’une division du Parti socialiste à l’issue de la Primaire de la gauche afin d’occuper la ligne du centre gauche. Et comme dans chaque élection, il devra proposer et s’opposer. Nous en saurons donc plus sur son positionnement politique lorsque la campagne sera véritablement lancée. Et les déçus seront nombreux... Comme beaucoup d’autres à leur époque, c’est un phénomène de mode : séduisant politiquement mais, dès qu’il sera confronté à la difficile réalité des faits, le soufflet tombera...

    VAQ - Si André Santini, touché par le cumul des mandats choisit la mairie, souhaitez-vous être candidat dans la 10 éme circonscription des Hauts de Seine, puisque la rumeur en ville vous prête cette intention poussé et soutenu par Hervé Marseille  ? A moins que vous ne souteniez un jeune en la personne de Jeremy Coste ?

    B.G. : « Attention aux rumeurs ! Je me permets à ce sujet de vous rappeler une citation de Jean de la Fontaine : les porteurs de rumeur, comme les flatteurs, « ne vivent qu’aux dépends de ceux qui les écoutent ». Pour ce qui me concerne, je me consacre pleinement aux mandats qui m’ont été confiés par les Vanvéennes et les Vanvéens tant pour notre ville que pour la région Ile-de-France et la majorité municipale que je dirige est résolue à faire gagner la droite et le centre aux prochaines élections du printemps 2017. L’intérêt général doit toujours primer sur toutes autres considérations. Voilà mon ambition !

    VAQ - Comment va se mobiliser l’UDI de Vanves pour ces élections ?

    B.G. : « Comme pour chaque élection. La section UDI-Vanves sera omniprésente sur le terrain comme lors des grands événements politiques nationaux. En lien permanent avec la fédération UDI des Hauts-de-Seine et Hervé Marseille, son Président, nous serons en première ligne dans la mobilisation et l’animation des campagnes électorales. Nous profiterons d’ailleurs des prochains événements de notre section pour organiser efficacement nos actions. Bien évidemment, comme toujours, nous travaillerons en étroite collaboration avec nos amis LR de Vanves et des Hauts-de-Seine.  Soyez assuré que tout sera mis en œuvre pour faire gagner nos idées et nos candidats aux élections présidentielle et législatives.

  • MACRON JOUE LES TROUBLE FETES A VANVES ET A LA REGION

    Macron est vraiment entrain de jouer les trouble-fêtes jusqu’à Vanves et au Conseil Régional. Le PS risque de subir une hémorragie après sa primaire, même si certains élus et militants ne s’en cachent plus, et de moins en moins. Ainsi à Vanves, Gabriel Attal  a eu l’occasion de rencontrer l’ex-ministre de l’économie et d’avoir parlé avec lui de Vanves et bien sûr de la 10éme circonscription des Hauts de Seine. Plusieurs  reconnaissent publiquement avoir assisté au meeting du 10 Décembre à la porte de Versailles. Face à ces macronistes, d’autres résistent et soutiennent tout au moins Peillon ou Hamon, beaucoup moins Montebourg qui a déçu et Valls qui n’a plus la côte !

    Mais le PS n’est pas le seul  à être concerné. A la Région, soutenir Macron n’est pas recommandé car la majorité LR/UDI ne fait pas dans la dentelle : Frédérique Dumas (UDI), une collégue de Bernard Gauducheau en a fait les frais. Elle a été proprement virée de la présidence de la commission culturelle, sous prétexte qu’il y avait conflit d’intérêts. La commission d’éthique avait été saisie mais sans trouver à redire, car cette présidente est aussi très impliquée dans la production cinématographique et audiovisuelle au niveau professionnel. Mais sans la moindre hésitation, l’ensemble des conseillers membre de cette commission ont démissionné, seul le FN a protesté. Et l'UDI l'aurait suspendue de sa fonction de secrétaire nationale à la culture. Frédérique Dumas reste très amére mais très déterminée à soutenir Emmanuel Macron, tout comme un ex-président de la Région, Jean Paul Huchon, et une ex-DGS, Catherine Barbaroux, présidente de l'Adie, première association de microcrédit en France

  • EN MARCHE A VANVES SE MET EN ORDRE DE BATAILLE POUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

    Le Comité d’En Marche de Vanves a été créé voilà 2 ou 3 mois par Julien Segura qui est finalement un déçu du PS. « J’ai été très militant dans le sud de la France du côté de Perpignan,  j’ai voté Manuel Valls à la Primaire de 2011 parce qu’il représentait quelque chose de nouveau  qui allait pouvoir extirper la gauche de sa torpeur. Mais le score a été décevant et son évolution n’a pas été terrible.   J’ai pris du recul pendant un certain temps. Jusqu’à ce que E.Macron lance En Marche car j’apprécie en lui ce souffle nouveau, sa sincérité, le bon sens  et en politique le parler-vrai attire. On sent une bienveillance, un optimisme autour de lui qui tranche avec les autres qui prônent l’austérité, la rigueur… Là on pense la France, l’Europe, le monde  différemment. Aller au-delà des partis politiques, ce n’est pas les éradiquer mais essayer justement de rassembler le plus possible de français » explique t-il      

    Il a rassemblé 7 à 8 Vanvéens lors de sa première réunion le 7 Décembre. 25 vanvéens sont maintenant inscrits, via la plateforme internet d’En Marche par laquelle il faut passer pour s’inscrire . Sachant que, pour l’instant, tout adhérent peut choisir d’avoir une double appartenance, adhérent à En Marche et militant politique dans une autre formation, même si cela devrait évoluer puisqu’En Marche essaie de se structurer davantage. «  Il s’agit de progressistes, qu’ils viennent du PS, de LR, de l’UDI et surtout des citoyens qui, pour la moitié,  ne se sont jamais engagés en politique, de toute âge, des jeunes aux retraités » indique t-il en donnant les raisons de cet engagement : « 2017 est une année, un moment démocratique de notre pays  très important, avec cette élection très charnière dans le monde actuel que nous vivons sur le plan international. Et les Français s’en rendent compte. C’est pour cela qu’en France, beaucoup ne se résignent pas à avoir une Marine Le Pen, un François Fillon au second tour. Cette démarche motive beaucoup de personnes par rapport au populisme, à une droite très conservatrice et à une gauche qui se remplie sur elle-même. En Marche permet à tous ces gens qui veulent discuter et veulent construire quelque chose de manière vraiment démocratique de se rassembler » .

    Pour l’instant que ce soit à Vanves plus récemment, mais aussi dans les Hauts de Seine et ailleurs, ces comités locaux se réunissent pour des ateliers thématiques  -   sur l’éducation, la santé, le travail et l’Europe à Vanves par exemple -  avec des fiches bien faîtes, à partir desquelles ses adhérents travaillent : « Elles  comportent un diagnostic, avec des propositions d’Emmanuel Macron, des questions auxquelles nous répondons et dont on fait remonter le résultat au National. On part de la base pour aller vers le plus haut,  ce qui est extrémement rare. Elles permettent de  tester les propositions et enrichir le futur plan de transformation» explique t-il.

    Maintenant, il s’agit de passer à la vitesse supérieure : « le but est aujourd’hui de se structurer pour la rentrée en campagne à partir de Février  qui va être dure. Et mettre en place une organisation pour mener des actions locales au demeurant classique » indique t-il. Une réunion du Comité de Vanves est prévue ses prochains jours, sûrement au Gaulois : « Nous allons organiser un bureau pour répartir les tâches et les actions précises (adhésion, communication, logistique). Tout se met en place. En Marche ne doit pas être un club de philosophie, mais c’est bien une association politique, avec un but : Faire gagner un candidat, E.Macron, et bien le faire ! ».

    Le comité local de Vanves devrait participer à des actions qui ont déjà démarrées avec la « marche des quartiers » dans d’autres villes. Elle consiste à être présent et à échanger autour des marchés, des centres commerciaux, des sorties de métro depuis trois semaines. La « marche des entreprises » devrait suivre  pour aller au contact des TPE, PME, des auto-entrepreneurs, ceux qui ne sont pas forcément bien représentés, et ont beaucoup de choses à dire… Toutes ces actions commencent à être  déployés par les Comités locaux qui sont animés par des animateurs – 60 dans les Hauts de Seine.