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elections municipales mars 2014 - Page 2

  • LE PROJET DE LA LISTE « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR VANVES » - INTERVIEW D’ANTONO DOS SANTOS: « En 2020, Vanves sera une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous terminons avec Antonio Dos Santos, (PS), tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » dont le programme est distribué depuis début Février  qui tient ce soir sa troisième réunion de proximité à l’école Marceau. 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet si tôt ?

    Antonio DosSantos : « Tout d’abord parce qu’il était prêt, mais surtout parce que nous avons voulu qu’il le soit très tôt afin que les vanvéens puissent en prendre connaissance, se l’approprier et que nous ayons le temps de le partager avec eux lors des réunions publiques. Ils pourront ainsi faire leur choix éclairé, et ils doivent l’être si on veut espérer les réconcilier avec la politique et qu’à leur tour, ils puissent s’investir dans la vie de  la cité. Et je l’ai fait avec eux lors des portes à portes, des pieds d’immeubles, du travail autour du questionnaire 

    VAQ – Justement comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    A.D.S. : « Ce projet qui définit les objectifs pour 2020 n’est pas seulement une ambition, mais des objectifs ,qui a été conçu tout d’abord par un travail interne avec nos militants à travers des groupes de travail thématiques. J’ai été au contact des Vanvéens dés l’été 2013 dans les cafés, au pied des immeubles, et en diffusant un questionnaire auxquels ils ont été nombreux à répondre sur Internet ou sur papier. Démarche qui a donné l’occasion à certains d’envoyer des contributions, quelquefois de plusieurs pages. Sans parler de celles de nos élus expérimentés qui connaissent bien la ville et m’ont aidés à faire le tri, à agencer ensemble les propositions. Nous avons pris pour base, un diagnostic, recherché des solutions, élaboré des propositions, organisé notre document afin qu’elles soient lisibles et compréhensibles. 

    VAQ – A quoi ressemblera Vanves en 2020 grâce à ce projet si vous êtes élu ?

    A.D.S. : « Nous nous retrouverons dans une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire. Je ne vais pas me mettre à rêver sur les petits oiseaux qui vont passer, mais rien n’arrêtera cet élan, car toutes les mesures que nous présentons, concourrent de façon transversale à ses 3 objectifs comme c’est le cas, par exemple, pour le développement durable : Poursuite de l’agenda 21 qui ne sera pas uniquement un cahier de procédures, création de pistes cyclables, rédaction d’une charte de la rue, mise à disposition d’une caméra thermique aux habitants, restauration scolaire à partir d’aliments bio et de produits de proximité, distribution d’un  fruit à la récré dans les écoles etc…

    VAS – Quel est la proposition emblématique pour chacun de ces 3 objectifs ?

    A.D.S. : « Pour Vanves Solidaire, la Maison des Jeunes avec toute une dynamique inter générationnelle qui mobilisera jeunes, écoliers par le biais de parrainages des seniors qui pourraient leur faite bénéficier de leurs expériences pour les accompagner. Pour Vanves plus moderne, il s’agira de la dématérialisation administrative qui libérera les communaux de certaines tâches pour se consacrer à d’autres et facilitera les démarches des habitants sur tout support numérique et le wi-fi gratuit dans la ville. Pour Vanves plus unie, c’est la ville où chacun, quel qe soit son âge, son quartier, ses origines, puisse grandir, s’éduquer, travailler, et bien vivre ensemble, à travers plusieurs actions : valoriser une identité vanvéenne avec l'embellissement des entrées de ville, la promotion de clubs de supporters, une signalétique spécifique commerces et un concours pour la création de spécialités vanvéennes. Favoriser les activités pour tous et pour tous les âges, avec un pass loisirs culture et sport avec un politique tarifaire incitative et une saison culturelle pluridisciplinaire pour tous, les séances de cinéma au Parc Pic l'été et un festival "talents dans la ville"

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier si vous êtes élu ?

    A.D.S : « Nous commencerons par faire immédiatement, car ce n’est pas compliqué, une analyse des besoins sociaux (ABS). Nous avons besoins qui évoluent et des moyens contraints qui peuvent être ainsi orientés au plus prés des priorités ou des besoins plus pertinents. La seconde mesure, parce qu’elle n’est pas énormément couteuse, est la mise en place des instances participatives. Certains existent mais qui doivent être complétement refondus comme les conseils de quartier et le Conseil Municipal des Jeunes qui ne correspondent pas à ce qu’attendent les vanvéens, d’autres seront crées comme le CESE (Conseil Economique, Social, environnemental) local de façon à y associer des citoyens nommément en raison de leurs compétences et de leurs notoriétés, mais aussi des acteurs collectifs comme des associations ou des organisations locales, comme la JCE par exemple parce que en tant qu’organisation, elle le mérite, mais parce que je sens qu’aujourd'hui, elle est composée de jeunes extrêmement dynamique et attentif à la vie de la cité.. Enfin, je m’investirais, parce que le calendrier l’impose,  et parce que j’y crois, sur la préfiguration de la MGP. Cette phase peut permettre d’améliorer et d’infléchir un certain nombre de choses, corriger et préparer les phases de transition. Rien ne sert à s’opposer à la loi. Il vaut mieux s’y investir,infléchir, ajuster. Et c’est une chance pour nos communes dans le territoire élargi qui est le nôtre

    VAQ - Est-ce que ce ne sera pas compliqué de gérer une ville comme Vanves avec une baisse des aides aux collectivités locales ?

    A.D.S. : «  Ce sera certainement difficile, d’autant plus que, sauf évolution très favorable au budget 2014 que j’ai vu lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y a une épargne nette de 13 000 € alors que les années précédentes, nous étions à 2,5 M€. Ce sera donc difficile d’agir avec un budget qui est fabriqué par d’autres, avec un gel des dotations d’état qui ne sont pas tout à fait récentes, puisque ce n’est pas ce gouvernement qui a commencé à l’appliquer, mais qu’il a raison de reconduire car rien n’est pire que de revenir en arrière, alors que des économies s’imposent à tous les niveaux, si on veut diminuer la dette publique, dégager des marges.

    Mais si l’on revient à GPSO, nous avions une taxe professionnelle (TP) très forte, qui a été supprimée sous Sarkozy, ce qui a impliquée une réduction brutale des ressources à GPSO, puisque nous avons une activité économique qui en rapportait beaucoup. Ce gouvernement a tenté d’infléchir les conséquences en autorisant les communes à prélever une taxe sur les droits de mutations. Mais il ne peut pas revenir en arrière sur ce séisme de la perte de la TP qui va dans le sens de l’histoire, et tout le monde y a participé. Quand on veut bien faire les choses, il faut soit baisser les dépenses, soit augmenter les ressources, soit ajuster pour satisfaire les besoins prioritaires, et il y a des réductions de dépenses que l’on peut faire, y compris avec la dématérialisation.

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALES A VANVES : CE N’EST PAS SUR LE WEB, NI FACEBOOK, NI TWEETER QU’UNE CAMPAGNE SE GAGNE !

     

    La campagne officielle pour le 1er tour des municipales, au cours de laquelle plus de 900.000 candidats vont se disputer les suffrages des électeurs, a commencé depuis lundi 10 mars 00h,  avec l'apparition des premières affiches sur les panneaux électoraux, comme ce fut le cas à Vanves. Entre 00H et 3H lundi matin, 3 à 4 équipes mobilisées par Bernard Gauducheau ont apposées les affiches officielles de la liste « Vanves avec vous »  sur les 19 panneaux électoraux, ce qu’ont pu constater les vanvéens en se réveillant et en partant au travail. Et le maire a accompagné ses équipes constituées surtout d’anciens et de « vieux de la vieille » des campagnes électorales de l’UMP et de l’UDI, sans aucun des jeunes co-listiers qui n'ont pas goûté aux joies du collage.  Les socialistes ont commencé à afficher leurs affiches lundi soir seulement.  Les militants UMP/UDI ont miontré leur savoir-faire en prévoyant un fonds sur lequel mettrent les affiches officiles, alors que les militaqnts sociaistes ont plutôt fait du "brut d'affichage".  Ainsi, il n’y a rien de tel que les bonnes et vieilles recettes pour faire campagne, affiches, tracts, porte à porte, réunions d’appartements… car ce n’est pas sur le web qu’une campagne se joue ou se gagne, ni sur Facebook et tweeter. Il suffit d’écouter les spécialistes en la matière qui se sont penchés sur Vanves et d’autres villes

    Première leçon : « Ce n’est pas sur le web qu’une campagne se joue ou se gagne. Vous n’allez pas sur ce média, changer le paradigme politique d’une personne qui est le fruit d’une éducation, de pensées. Ce n’est pas sur le web, en faisant énormément de contenus que l’on va changer la perception des gens.  Le web est un outil qui peut structurer des militants comme l’a fait Obama  qui s’est servi du Web d’une manière exceptionnelle. Et il a gagné grâce à cela. On mobilise, on structure et on anime ses troupes. Il n’en a pas fait plus. Pour  une campagne municipale, c’est différent parce qu’il est difficile d’installer un site dans le temps, d’avoir de l’audience et de faire en sorte qu’il y ait du monde ». Ce qui n’empêche pas d’être présent sur Internet, chaque liste à Vanves, disposant d’un site, car il n’est pas question d’être absent.  « Un nouveau souffle pour Vanves » (PS)  a  choisi de faire un site « vitrine » dans lequel les électeurs retrouvent l’équipe, le programme et des informations sur la tête de liste conduite par Antonio dos Santos. Les socialistes ont choisi de gérer l’actualité sur  Facebook, et les réseaux sociaux car « c’est là que tout se joue » à les entendre. C’est en tous les cas,  leur  parti pris, avec un souci économique : « on s’est dit qu’on  ne va pas mettre la priorité sur un terrain sur lequel on ne croit pas au niveau budget campagne. On a cherché,  par contre à avoir quelque chose d’assez propre, d’assez clair, d’assez beau, sans vouloir tout faire » explique l’un des animateurs du site. Certains vanvéens ont  considéré qu’il n’y avait pas assez de contenus. 

    Les écologistes  ont utilisé une plateforme qui existait déjà, qu’ils ont quelque peu transformé pour la campagne, après quelques bugs au départ. Ils ont insisté sur le fond, mais leur audience ne doit dépasser 5 visites par jour selon les spécialistes. La liste « Vanves avec vous » a fait toutes les erreurs qu’il fallait éviter : Aller chercher tout ce qu’il y a sur le web aujourd’hui, et essayer de  compiler tout cela, avec des rattachements ou des renvois  à tweeter, facebook,  du contenu… « C’est un peu Internet pour les Nuls que l’on retrouve, sans parti pris, sans se dire que ce que je fais, cela va être vu autrement que par les gens qui sont dans l’équipe. C’était bien il y a 5 ans ou 6 ans au moment où le web pouvait faire une campagne. Ce n’est plus le cas. Il y a une erreur assez stratégique » selon ce spécialiste. Beaucoup de choses non relues, beaucoup de fautes d"orthographes, des couleurs mal choisies.

    Seconde leçon : Comme le blog l’a dit, cette bataille de tweets notamment entre les deux listes UMP/UDI et PS, passe vraiment au dessus de la tête des vanvéens. « Sur tweeter, les équipes de campagne sont entre elles, mais les vanvéens  n’en savent rien du tout, à quelques exceptions prés. Ce  n’est pas le tweet qui fera l’élection. Ainsi, ils mettent beaucoup d’énergie sur pas grand chose au lieu de la mettre ailleurs. C’est du centrisme ! » indique ce spécialiste pour qui « Tweeter est un canal assez intéressant, parce que par rapport à Facebook, vous ne choisissez pas qui vous suivez. Il y a une sorte d’asymétrie de la relation. Je peux suivre quelqu’un sans être suivie. On n’est vraiment plus dans une sphére publique comme sur  Facebook, mais plus dans une sphére privée. N’importe qui prend la parole dans tweeter et elle a un poids.  Elle est devenue un exutoire de violence. On le voit au quotidien. Avant,  les gens venaient expulser leurs pulsions dans un stade,  Maintenant, c’est sur tweeter que cela se passe ».

    Il n’en reste pas moins que les rares vanvéens qui ont accés aux tweets de campagne, sont étonnés par  la violence et l’agressivité de certains tweets, de certaines personnes qui provoquent et sont agressives. Même le compte officiel  de la liste « Vanves avec vous » a  des tweets curieux, violents, et ont même étonnés certains habitués de ce genre de communication qui ont trouvé cela complément déplacé de la part d’une parole soi disant officielle. Que certaines personnes de l’équipe, quelle qu’elle soit, en leur nom propre, soit un peu agressif, pourquoi pas, car cela fait parti du jeu d’une campagne électorale. Mais pas du fait de la parole officielle du compte « Vanves avec Vous » alors qu’en face,  le compte officiel  de la liste « Nouveau souffle à Vanves » ou de son candidat, il n’y a jamais eu de dérapages. Mais plus on s’approchera de l’échéance du 23 mars,  et plus chacun va essayer d’amener l’autre au combat, le PS ne cherchant pas à répondre aux provocations de 3 à 4 co-listiers de la liste UMP/UDI.

  • DIALOGUE CITOYEN ET ALTERNATIF A VANVES POUR LES MUNICIPALES : GRAND ORAL POUR LES 4 TETES DE LISTES GRACE A LA JCEF GPSO

    « Je crois que c’est essentiel de faire connaissance physiquement avec les candidats et de ne pas s’arrêter aux documents de campagne » a bien résumé d’emblée Lucile Schmid tête de la liste EELV « Vanves en Transition » lors de son audition. Et il est vrai qu’une première s’est déroulée à Vanves samedi après midi salle Latapie grâce à la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO et son antenne de Vanves présidée respectivement par David Wajnsztosk et  Guillaume Benhamou, qui avaient invité les 4 têtes de liste à s’exprimer chacun séparement pendant une demi heure dans le cadre du « dialogue citoyen ». Et ils se sont retrouvés tous les quatre ensemble pendant au moins deux heures à s’exprimer et à s’écouter, puisque les 3 autres candidats sont arrivés lorsque Bernard Gauducheau s’exprimait. Malheureusement, ils n’ont pas débattus ensemble. « C’est une forme d’expression alternative » a reconnu Bernard Gauducheau tête de la liste UDI/UMP « Vanves avec vous ». Ils ont eu tous à répondre à peu prés aux mêmes questions pendant 20 minutes : Pourquoi vous êtes vous engagé en politique et présenté à cette élection ? Quelle est pour vous la cité idéale ? Quels liens entre politique locale et politique nationale ? Et sur les thèmes du logement et de la MGP (Métropole du Grand Paris)…. (sur lesquels nous ne reviendrons pas car ils se sont déjà exprimés sur ces thèmes dans les articles précédents). Avant de répondre aux questions des participants.

    L’engagement : « Je suis candidat à un 3éme mandat car l’engagement politique ne se compte pas, car je fais confiance en l’homme, et qu’il  faut continuer à agir pour cette ville. Une ville c’est comme un ête humain, constitué de cellules multiples. Et il est important que les personnes en charge de la gestion de la commune soit en phase. Notre liste a été rajeunie pour préparer les jeunes à la gestion pour demain. Il faut faire preuve de pédagogie pour les préparer à ses responsabilités » a expliqué Bernard Gauducheau (UDI). « Ce qui nous a poussé  à nous présenter, c’est la situation actuelle difficile pour tous. Le FdeG propose avec son programme « l’humain d’abord » pour que le bien être de tous soit au cœur de notre action. On est présent dans le cadre d’un rassemblement. Nous pensons que les communes peuvent être un bouclier social dans cette crise » a déclaré Boris Amoroz tête de la liste Front de gauche « Vanves l’Humain d’abord ». « Mon engagement est nouveau, mes convictions sont anciennes, même si certains l’ont découvert, car j’ai dirigé des structures associatives qui m’empêchaient de m’engager politiquement. A partir du moment où j’ai été investi par les militants, nous avons cherché à partir d’un diagnostic partagé, d’établir un projet et de constituer cette liste » a indiqué Antonio Dos Santos tête de liste PS « Un nouveau souffle pour Vanves. « Faire de la politique pour avoir la liberté de s’exprimer » est l’objectif de Lucile Schmid, tête de la liste EELV « Vanves en Transition » qui l’a justement constituée « pour montrer la diversité des vanvéens. En me désignant, EELV a fait un choix qui n’était pas facile car j’ai été au PS aupravant ».   

    La cité idéale  : « Où les gens ont la capacité de vive ensemble, s’écouter, construire. On voudrait bien être soutenu par les membres de cette communauté, au lieu d’être toujours sollicités par des demandes » (Bernard Gauducheau). « Une cité pour tous où les catégories sociales puissent vivre. Alors que beaucoup sont obligés de partir à  cause du prix du foncier et les loyers (ouvriers, employés, jeunes..). Une ville où les services publiques sont maintenus » a expliqué B.Amoroz en s’enchantant que la gare de GPE (grand Paris Express) « soit une grande opportunité de développement », mais à la condition « qu’elle n’entraîne pas une flambée des prix ». Son ambition est de de faire de Vanves « une ville pour tous ». Pour Antonio Dos Santos, (PS), « la cité idéale est une ville où chacun trouve à s’épanouir. Nous avons beaucoup à faire pour que chacun trouve sa place. Je prétends être maire pour m’occuper des citoyens vanvéens. Et nous avons pris des engagements ferme dans notre programme qui n’a pas été fait à la va-vite… ». Lucile Schmid a rappellé « qu’à Vanves, on est dans une vraie ville, pas un village, bénéficiant de l’attractivité de Paris, ce qui explique que cela ne va pas soi. On connaît la porte de vanves, Issy les  Moulineaux, mais pas Vanves. Et j’aimerais que l’on nous situe bien au cœur d’un territoire de l’innnovation et de développer cette culture. Et il faudrait la ré-animer, la refaire vivre comme c’était le cas, avec le carnaval, le bibliobus…Une ville qui tisse des liens entre l’avenir et le passé. Le projet d’EELV est d’avoir un territoire en transition, et le faire ensemble avec les habitants. Il faut remettre Vanves en mouvement grâce à une équipe et non un homme providentiel ».  

    Local/National : B.Gauducheau (UDI) considère que « tout se tient en politique. Le gouvernement fait ce qu’il peut pour l’emploi, GPSO aussi avec sa Maison pour l’emploi. Mais voilà, l’Etat a baissé sa dotation à ces Missions. Et je me pose beaucoup de questions sur les rythmes scolaires. Depuis plusieurs années, on a vécu avec la semaine de 4 jours, sans reproche, sans demande de modifications. Pourquoi s’escrimer à modifier quelque chose qui marche bien ? Je ne suis pas convaincu que cette réforme soit utile. Et qu’elle perdure ». Pour B.Amoroz (FdeG), « le lien est indéniable, car la politique nationale nous affecte avec la baisse des dotations de l’Etat obligeant à un budget contraint, à la disparition de services publics ».

    Le maire a été interrogé sur l’aide aux créateurs d’entreprises  - « Nous proposons de créer des espaces de co-working pour faciliter la vie des jeunes entreprises, encourager les starts up comme GPSO » –  et sur le redécoupage des Régions. La tête de liste FdeG s’est fait interpellé sur les événements en Urkaine, un jeune co-listier socialiste lui demandant « pourquoi JL Mélenchon soutenait la Russie :  Est-on revenu à l’époque de l’URSS ? » - « Je suis responsable du FdeG pas du PG. Ce qui se passe en Ukraine n’est pas évident ». Antonio Dos santos a été interrogé sur le report des délais de mise en place de  l’accessibilité – « Le PS n,’a pas changé la loi, mais l’a modulée » – le soutien aux entreprises  -  «  La JCE sera-t-elle prête à venir parler de l’esprit d’entreprise à l’école ? » - sur le budget – « Nous mettrons en ligne (open data) les données budgétaires »…  Lucile Schmid  (EELV) l’a été  sur « l’économie circulaire » qui est le théme de l’année à la JCEF : « Nous sommes favorable à ce principe. Cela montre que l’écologie est liée à l’économie, avec une volonté d’innovation ».

    QU’EN ONT-ILS PENSE ?

    Bernard Gauducheau (UDI) : « Bonne initiative de la part de la JCE. Exercice intéressant pour les candidats. Chacun a pu exposer sereinement ses propositions et ses convictions selon les thémes retenus par la JCE et les questions des animateurs. Plutôt des propos constructifs de la part de mes adversaires politiques sauf  du candidat PS que j’ai trouvé sur la défensive et la justification accompagné de militants lui « servant la soupe »

    Antonio Dos Santos (PS) : « C’est une bonne initiative. Dommage que le maire n’ai pas mis à disposition, une salle plus grande, propice à une plus grande publicité de la rencontre, et des participants plus nombreux. Mais c’est toujours un plaisir d’échanger avec des jeunes entrepreneurs attentifs à la vie de leur commune. Type d’initiative à encourager, même si la formule est perfectible

    Lucile Schmid (EELV) : «  C’est essentiel de faire connaissance physiquement avec les candidats et de ne pas s’arrêter aux documents de campagne, de pouvoir débattre ensemble toute une après midi entière, à écouter les candidats et ses derniers à s’écouter mutuellement, grâce à des questions locales et nationales. Nous avons pu voir la différence des  projets portés et défendus. Chacun a pu s’exprimer sur le bilan, tracer des perspectives, parler de Vanves en 2020. il était intéressant de constater la différence du profil des intervenants, et bien évidemment entre la droite et la gauche. Je souhaite que soit organisé un te débat entre les candidats qui seront encore en liste au 2éme tour ».  


    Boris Amoroz : « En ce 8 mars, journée des droits des femmes, pour laquelle nous tractions au Carrefour de l'Insurrection, ce moment de dialogue organisé par la JCE  fut un exercice particulièrement intéressant d'expression politique et citoyenne. N’étant pas habitué personnellement à ce genre de prestation, j’ai toutefois pu exprimer pleinement les idées de "l'Humain d'abord" que je représente, et répondre à des questions bien posées et constructives, tant de la part des membres de la JCE que de l'assistance. Bien entendu, les questions centrales de notre programme, comme le logement accessible à tous ou la défense des services publics, ont été au cœur des échanges. Une petit déception par rapport à la question du jeune conseiller ministériel, qui, bien que s'agissant d'un sujet particulièrement important, n'avait pas sa place dans ce débat local, surtout de la manière dont elle était posée. J’ai toutefois essayé d’y répondre le plus clairement possible.
    J’aurais préféré pouvoir répondre à la question que le membre de la JCE a posé aux autres candidats, concernant les petites entreprises débutantes, et qui nous aurait permis d'aborder les réels problèmes que sont pour elles le coût de l'immobilier d'entreprise (directement lié à la spéculation immobilière), ainsi que le coût du capital, avec les importants taux de prélèvement exigés par les actionnaires et les banquiers (là où l'argent est prêté aux banquiers par la BCE à 0 %). Les incubateurs d'entreprise, qu'il est intéressant de réaliser au niveau intercommunal, sont une bonne solution, mais ne peuvent être une réponse pour tous les types de jeunes entreprises ; le problème essentiel reste le coût du capital. Bref, un dialogue intéressant, dans le respect des idées, bien organisé par la JCE
     ».