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elections législatives - Page 3

  • LES DEPUTES DE VANVES ET D’ISSY : 13 DEPUIS 1848 DONT 3 VANVEENS

    13 députés ont représenté Vanves et Issy les Moulineaux qui ont lié leur destin législatif depuis 1848. Ils ont fait parti des 1 146 parlementaires qui ont incarné la Région-Capitale entre 1848 et 2012 à travers une demi-douzaine de régimes successifs et 2 assemblées (Assemblée Nationale et Sénat).

    Vanves a toujours lié son destin à Issy les Moulineaux car ses habitants ont été représentés par les mêmes députés dans les limites d’une circonscription qui s’est modifiée 17 fois jusqu’en 1967 (date de l’application de la nouvelle réorganisation administrative de la région parisienne avec 8 départements décidé en 1964), se retrouvant soit dans l’une des circonscriptions de la Seine lorsque le système de la proportionnelle était appliqué, soit l’une des circonscriptions de l’arrondissement de Sceaux lorsque le scrutin majoritaire était en vigueur. 9 députés se sont succédés : Louis-Désiré Véron (1852-1863), Eugéne Pelletan (1863-1871), Benjamin Raspail (1876-1885), Louis Belleval (1889-1893), Jules Coutant (1893-1898), Auguste Gervais, ancien maire d’Issy (1898-1910), Claude Nectoux (1910-1928), Frédéric Pic, maire de Vanves (1928-1936), Louis Piginnier (1936-1939).

    Entre 1945 et 1958, durant la IVéme république, nos deux villes (inclus dans la 4éme circonscription de la Seine avec d’autres) ont été représentées par Maurice Thorez, Marie-Claude Vaillant-couturier, entre autres. Mais ils avaient été élus au scrutin proportionnel, c’est à dire sur une liste. Enfin, sous la Véme République, 3 députés se sont succédés jusqu’à présent dans la 11éme circonscription constituée de Vanves-Malakoff-Issy : René Plazanet, maire de Vanves (1958-62), RPF puis Républicain social, Léon Salagnac (1962-64), maire communiste de Malakoff qui fut remplacé par son suppléant Guy Ducoloné (1964-1986) conseiller général, implanté à Issy les Moulineaux qu’il n’a jamais pu conquérir au niveau municipal. Il fit équipe avec Léon Figuières, maire de Malakoff, comme suppléant aux élections de 1967 où il a battu André Roche, maire gaulliste de Vanves, et fut réélu plusieurs fois, en 1968 malgré une forte vague de droite démontrant sa popularité et son ancrage à Issy les Moulineaux, en 1973 contre un jeune candidat giscardien Alain Madelin, puis en 1978 et en 1981 face à André Santini qui était devenu maire d’Issy les Moulineaux entre-temps (Janvier 1980).

    Au scrutin de listes départementales des législatives de 1986, Guy Ducoloné fut le seul député sortant communiste réélu avec Michel Margnes, conseiller municipal socialiste d’Issy les Moulineaux.   Enfin André Santini a été élu en 1988 grâce à un découpage fort habile de Charles Pasqua, ministre de l’intérieur, qui élimina Malakoff de la circonscription (devenue la 10éme) en ajoutant des quartiers de Boulogne sud (triangle)  et Meudon (Bas Meudon). Il a eu face à lui, en 1988 Michel Margnes (PS) et Guy Ducoloné (PC) qui furent battu, en 1993 et en 1997 Guy Janvier (PS) qui était devenu  maire de Vanves entretemps, puis en 2002, en 2007 Lucile Schmid (PS), énarque qu’il retrouve face à lui pour la 3éme fois en 2012 mais sous l’étiquette EELV. En 2017, André Santini ne s’est pas représenté pour un 6éme mandat, mais a soutenu Jeremy Coste (UDI), ex-maire Adjoint de Vanves qui a été battu par Gabriel Attal (LREM) qui par la suite, a été nommé ministre ( jeunesse, puis porte parole du gouvernement, puis des Comptes publics), devenant le 2éme député de la 10e circonscription et le 5éme depuis le début de la Ve République, réélu en 2022, avec Claire Guichard comme suppléante, poursuivant sa carrière minsitérelle à l’Education Nationale, puis comme premier ministre à Matignon.

  • DERNIERE LIGNE DROITE AVEC LE 1er TOUR DES LEGISLATIVES A VANVES

    C’est le dernier jour de campagne avant le 1er tour dimanche dans cette 10éme circonscription des Hauts de Seine, où 9 candidats se présentent contre le député sortant-Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance) : Cécile Soubelet (NFP-PS), Clément Perrin (LR-canal Historique), Sébastien Laye (LR/Ciotti-RN), Herlander Ferreira do Amaral (Reconquête), Laurence Viguié (Lutte Ouvrière), technicienne dans l’automobile retraitée, Béatrice Guillemet (DVG), Nicolas Lemesle (DVD, Esteban Ygouf (DVG). 

    Il parait, selon les médias, qu’il joue sa survie face à une gauche unie et à une droite dispersée. Peut être ne sont ils pas au courant qu’il bénéficie d’un soutient d’un Arc Républicain, contre les extrêmes associant LR-UDI-Moden-Renaissance.  Même si LFI est arrivé en tête à Vanves, dans la circonscription, c’est Valérie Hayer (Renaissance ) qui l’a remporté d’une coute tête avec 21% contre 19,6% à Raphaël Glusksmann (PS), même si la gauche rassemblée (PS-Les Ecologistes-LFI) totalise 41 %.

    En tous les cas, il a été le seul à tenir une réunion publique à Vanves et à Issy les Moulineaux, à être trés présent sur le terrain malgré ses responsabilités de Premier Ministre et de Chef de la Majorité présidentielle soutenant des candidats en province, et débattant comme hier soir sur France 2 avec les chefs de file de RN et de la NFP. Si les affiches ont tenue sur les panneaux officiels à Issy les Moulineaux, cela n’a pas été le cas à Vanves, où les affiches des deux principaux candidats Renaissance et PS étaient systématiquement déchirés.

    Signe d’une ambiance délètére durant cette campagne, où la bataille, sur un plan général, est très très violente, très agressive, alors ce n'est pas du tout l'image de la France habituellement. Ce qui rend certains vanvéens moroses, inquiets sur un avenir incertain, notamment chez les acteurs locaux socio-économiques. Beaucoup ne comprennent pas cette décision de dissoudre l’assemblée, provoquant cette campagne éclair avec des résultats dont les conséquences (attendues) vont gâcher la fête des JO sans parler de l’image de la France.

    En tous les cas, certains électeurs de Renaissance ne semblent pas particulièrement inquiets, espérant qu’un seul tour  : « Il va être élu. Ceux qui ont voté Glucksmann aux Européennes voteront sûrement pour lui », car beaucoup d’électeurs de cette circonscription l’apprécient. Au second tour des législatives de 2022, Gabriel Attal l’avait emporté avec 59 % des voix face à la candidate de la Nupes, Cécile Soubelet.

  • LA CAMPAGNE A VANVES DES REPUBLICAINS DIVISES DIFFICILE A COMPRENDRE

    Pour faire simple dans la 10e circonsription des Hauts de Seine où Gabriel Attal se présente, il est soutenu une partie des Républicains qui a conclu une alliance Renaissance-Modem-Horizons-LR-UDI pour former un "Arc Républicain contre les extrêmes" dans le département. Mais il a, face à lui, deux candidats LR, l’un investi par les Pro-Ciotti, Sébastien Laye, l’autre par LR canal Historique, c’est-à-dire les indépendantistes, avec Clément Perrin. 

    Ses candidats n’habitent pas et ne connaissant pas le territoire vanvéen. Pour preuve, au marché de Vanves samedi dernier, les militants pro-Perrin n’ont pas reconnu Sandrine Bourg délégué LR de la 10e circonscription, lorsqu’ils distribuaient leurs tracts. Un militant Renaissance s’en étonnant  leur a fait remarquer : « Vous ne savez pas ici ! LR soutient Attal ! » Mais peu importe pour eux l’essentiel est ailleurs.

    « Je mène un combat national, mon adversaire s’appelle Gabriel Attal», insistait dans Le Figaro, Sébastien Laye, 45 ans, qui a choisi cette circonscription « pour confronter le premier Ministre à son bilan »  car «pour lui, le bilan économique du macronisme correspond à «la dégradation de la note française, de la situation financière et des comptes publics». Chef d’entreprise frano-américain qui a pasé 10 ans auxUSA, , éditorialiste chez Valeurs Actuelles, l’hebdomadaire d’extrême droite, cet habitant de Nogent sur Marne (94) se présente comme un adhérent de longue date de l’UMP devenu LR, et fait appel à l’électorat conservateur LR pour revendiquer «la constitution d’un parti trumpiste » considérant que le «  parti LR n’existe plus » Il mesure la difficulté de la bataille politique qui s’annonce mais il n’a pas l’intention de faire de la figuration. «Ce ne sera pas facile mais mes chances sont réelles, notamment en cas de triangulaire, dans un contexte où l'extrême gauche inquiète de nombreux entrepreneurs. D’ailleurs, cette circonscription compte de nombreuses entreprises», expliquait il.

    Clément Perrin vient de Meudon où il est conseiller municipal. Il a décidé « face à cette situation d’une exceptionnelle gravité », ce membre du conseil national des Républicains a décidé de se porter candidat. «Je suis profondément convaincu que l’alternative d’une droite sérieuse et claire sur des sujets tels que le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration ou encore la dépense publique est celle dont la France a besoin. Le pouvoir, dont Gabriel Attal est aujourd’hui l’un des visages, a montré son incapacité à trouver une solution viable à l’ensemble de ces sujets » explique-t-il dans sa profession de fois de candidat  

    «D’un côté, certains, désavoués par le bureau politique des Républicains, trahissent notre programme économique pour obtenir un poste dans un ministère Rassemblement National. De l’autre côté, quelques notables des Hauts-de-Seine sont prêts à s’allier avec Gabriel Attal et tous ceux à cause desquels la France est au bord du chaos. Notre parti est donc kidnappé par quelques individualités. Ces dernières cherchent à satisfaire leurs ambitions personnelles au détriment de l’intérêt général et de l’avenir de notre famille politique » constate-il.

    En considérant  que « sa candidature, indépendante de la macronie comme du Rassemblement National, est la seule utile afin d’aider au redressement du pays comme à empêcher le chaos qui se prépare. J’ai besoin de votre aide pour arriver à mener à bien ce combat dans lequel l’avenir de la France se joue. Ensemble, nous gagnerons et nous pourrons reconstruire la droite de gouvernement ! »