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SECTORISATION DE CABOURG A VANVES : UN EFFECTIF HISTORIQUEMENT BAS AUX FRAIS DE PLUSIEURS FAMILLLES
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CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 21 - VANVES SUBIT LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES
Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà cent ans, la vie s’organise à l’arrière, alors que les alliés enclenchent la seconde offensive en Artois. D’ailleurs les militaires ont bien les choses en main, la guerre étant rentrée dans une nouvelle phase où plus rien pou presque n’est laissé au hasard. Au centre de cette immense machine, désormais très bien huilée, se trouvent Paris et sa banlieue. Chaque ville et village francilien offre l’aspect d’un camp. Rappelons qu’à Vanves, le Magasin Général de l’Habillement et du harnachement a été l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française pendant ce conflit qui expédié 35 millions d’uniformes entre 1014 et 1918. Et le lycée Michelet a été réquisitionné depuis Septembre par le service de santé des armées et il est devenu une annexe de l’hôpital militaire Larrey de Versailles avec un corps médical et 25 infirmières.
Plus de 1600 convalescents ont été ainsi herbergé au lycée durant l’hiver 1015. Le proviseur Calvet a créé l’Oeuvre de l’Hôpital annexe du lycée Michelet qui donne aux soldats argent et vêtements. L’Ecole Dentaire de Paris reçoit le feu vert du ministre de la guerre Millerrand pour participer aux soins de ses soldats notamment pour les mutilés de la face. D’ailleurs dans 3 salles d’opérations dont une dans les sous sols des Réfectoires, les chirurgiens s’efforcent de réparer les « gueules cassées ». 200 nouveaux lits sont créés dans l’infirmerie le 11 Juin 1915 car les hospitalisations se multiplient de plus en plus vite : 400 durant le dernier semestre 2015 dont 217 en une seule nuit …peut on lire dans le livre remarquable paru voilà un an sur « plus de 300 ans d’histoire, 150 ans d’indépendance du Lycée Michelet de Vanves » réalisé par Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire.
En cette fin de première année scolaire de ce temps de guerre, la distribution des prix dans les écoles primaires de Vanves, a été supprimée et remplacée par une cérémonie très simple au caractère patriotique. Elle s’est déroulée à la fin des classes dans chaque école au cours de laquelle professeurs et écoliers ont honorés, comme la municipalité l’avait décidée, la mémoire des instituteurs tués à l’ennemi. Chaque éléve s’est vu remettre un souvenir sur laquelle figurait la récompense méritée
La commune de Vanves comme la plupart des communes adhérents à un syndicat intercommunal qui était l’ancêtre du SIGIEF, allait entrer dans un conflit avec la société ECFM (Société d’Eclairage, Chauffage et Force Motrice) qui avait décidé d’augmenter ses tarifs de distribution du gaz face à la pénurie créée par la guerre, et de les faire payer par tant par les communes que par les habitants. Ce concessionnaire avait indiqué en Mars 1915qu’en raison de la hausse anormale du charbon de 150%, elle se trouvait dans l’obligation de cesser sa fabrication si le syndicat intercommunal ne venait pas à son secours. Elle informait le préfet de la Seine le 12 Juin 1915 qu’elle était à l’extrême limite de ses possibilités matérielles et financières. Ce qui a provoqué une réunion le 28 Juin 1915 au cours de laquelle, ECFM a expliqué aux maires ou à leurs représentants que les conséquences actuelle de la guerre sur l’exploitation ne sauraient être supportées intégralement par l’une ou l’autre des parties, chacun devant supporter une part de la charge qui est la conséquence du malheur publique causées par les hostilités. Un accord était trouvé le 1er Juillet où elle proposait de supporter la totalité des pertes afférant aux 7 premiers mois d’hostilité (1er Août 1914-1er Mars 1915), soit 4,6 Millions de francs de l’époque et de faire supporter par les communes les pertes subies à la date de la mise en place des nouveaux tarifs ou de les compenser par une prolongation de la concession. Ainsi un Conseil Municipal extraordinaire du 18 Juillet 1915 acceptait le principe d’une augmentation du tarif ( de 20 centimes le m3) en posant la réserve que ce nouveau tarif devait être appliqué dans toutes les communes.
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VANVES OFFRE 740 H DE COURS POUR APPRENDRE LES FONDAMENTAUX DE L’ECOLE
Il a été beaucoup été question des nouveaux rythmes scolaires la semaine passée, avec ces débats au Congrés des Maires de France. Beaucoup ont mis en avant que l’école n’est pas de la compétence des communes, que « L’école a des fondamentaux : apprendre à lire, écrire, compter ».Ils n’ont pas tellement tort lorsque l’on voit que certaines d’entre elles sont obligées de mettre en place et de soutenir des initiatives comme Coup de Pouce Clé, dispositif d’accompagnement à la scolarité individualisé, comme c’est le cas dans 7 Villes des hauts de Seine dont Vanves.
La ville l’a lancé en Janvier 2007 dans une première école avec 5 écoliers en CP, puis un second club en Novembre 2007 à Gambetta, un 3éme à Marceau en 2009, un 4éme à Cabourg en 2013. Ainsi 70 écoliers seraient concernés par ces clubs de lecture et d’écriture encadres par des instituteurs ou des bénévoles, étudiants ou retraités, dont 22 nouveaux à la Rentrée 2013. Les progrés des enfants sont impressionnants en moins de 2 trimestres passant du fond du tableau (ou de la classe) aux premières places. « C’est important d’avoir les acquis fondamentaux lorsqu’ils entrent au collégen sinon, ils décrocheront. C’est pourquoi il faut favoriser les chances à l’école pour les aider à apprendre, à lire, à écrire » expliquait l’un des rreprésentants d’une association impliquée dans cette action entièrement financé par la ville, L'Apféé, lorsque Bernard Gauducheau (UDI) a reçu à l’hôtel de ville des familles dont l’enfant bénéficie de ce dispositif avec leurs encadrants, au début de cette semaine des droits de l’Enfant L’Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école, a pour mission essentielle de prévenir, dès les débuts de scolarité, les échecs précoces et les exclusions sociales qui leur sont liées. Elle est agréée par le ministère de l'Éducation nationale en tant qu'association éducative complémentaire de l'enseignement public.
Il faisait écho aux propos de Guy Janvier conseiller général PS de Vanves sur ce blog à la Rentrée 2013 : « Rien ne m’irrite plus de voir des jeunes arriver en 6éme sans maîtriser les fondamentaux, écriture-lecture, calcul de base – 20% en France - et que des moyens ou des outils ne soient pas mis en place pour les y aider. De là, découle, toute la suite, car ce sont des écoliers qui vont décrocher rapidement, et se retrouver en 4éme et en 3éme orientés vers des filières qui ne souhaitent pas forcément. On se retrouve avec des cohortes d’enfants – 100 à 150 000 par an – qui sortent sans formation, sans diplôme ». Heureusement Vanves a réagit comme beaucoup d’autres communes : « Tous les enfants sont volontaires pour 4 séances hebdomadaires où ils apprennent en s’amusant, entre 16H30 et 18H » indiquait ce représentant de l’Apféé. 740 H seraient ainsi proposées à Vanves. « Les parents s’engagent aussi à s’y intéresser de prés en venant assister au moins à deux séances et surtout à en parler avec leurs enfants lorsqu’ils reviennnent à la maison » ajoute –il.
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