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  • UNE TOUSSAINT A VANVES RECONFINEE

    C’était inévitable vu les circonstances, si l’on veut enrayer cette épidémie dont on dit qu’elle sera plus virulente que lors de la 1ere vague. Les vanvéens, après avoir avoir profité des derniers moments de liberté, jeudi, ont repris les habitudes de confinement comme ils l’ont souvent exprimé de jour-là, en dinant au restaurant avant le couvre-feu. Beaucoup sont allés, par exemple chez le coiffeur habituel surbooké bien sûr. Ils se sont moins précipités dans les magasins que la pemière fois, mais certains rayons étaient vides (papier-toilettes, pâtes etc…). Le fait que le marché reste ouvert ainsi que le parc F.Pic pour aller s’aérer- pas plus d’une heure –  et les écoles-collèges-lycée,  rend moins pesante cette nouvelle période de confinement.

    Mais on sent une exaspération chez les commerçants (CF photo de la belle vitrine consacrée à Halloween de l’agence Stephane Plaza au centre Ancien ) considérés comme non essentiel qui ont dû fermer, alors que s’ouvre une période de l’année, où ils font une grande partie de leur chiffre d’affaires, à la veille des fêtes. Relayée par certains maires, notamment en province, peu chez nous en région parisienne, en dehors de Philippe Laurent maire de Sceaux, et de l’association des maires d’Ile de France (AMIF) qui demande en urgence à ce que l’injustice de la fermeture des commerces de proximité identifiés comme n’étant pas « de première nécessité » soit réparée, alors même que la grande distribution ne connaît pas le même traitement : «En autorisant des grandes surfaces à vendre des produits « non essentiels » au prétexte qu’elles vendent également des produits alimentaires, l’Etat s’ingère gravement dans le principe de libre-concurrence du commerce, en entraînant une rupture d’égalité de traitement» indique l’AMIF en ajoutant : «Des dérogations doivent pouvoir être prises par les Préfets de départements, comme l’a proposé le Sénat, pour que certains commerces de proximité puissent ouvrir là où les conditions sanitaires le permettent».

    La ville de son côté, a précisé sur les réseaux sociaux ce qu’il est possible de faire, ce qui reste ouvert, relayant les informations données par la préfecture. «Comme au printemps dernier, nous publierons régulièrement les informations et l'organisation des commerces proposant des services de ventes à emporter ou de livraisons sur la page du site de la ville "Consommez bien - Consommez Vanvéen! » a-t-elle indiqué. Certains restaurateurs ont tout de suite repris les «plats à emporter » comme Chez Manu, la Girafe, L’amandine, le 12, le Petit Vanves etc….Les fleurises ont pu restés ouvert jusqu’à Dimanche pour permettre aux vanvéens de fleurir les tombes de leurs proches au cimetière municipale sous haute surveillance après les événements de Nic. D4aileurs, toutes les célébrations prévues pour la Toussaint, ont été maintenus aux heures habituelles des messes à Saint François et à Saint Remy, ainsi que les messes pour les défunts lundi, mais à partir du 3 Novembre, plus aucune messe sera célébré, sauf les obséques, a indiqué dans un communiqué le pére cure B.Auville qui a maintenu, mais par web-conférence, la conférence prévue sur l’encyclique «Fratelli Tutti » mardi prochain à 19H30

  • UNE SEMAINE A VANVES SANS RENDEZ-VOUS A CAUSE DU COVID-19 MAIS AVEC UN NOUVEAU TOUR DE VIS

    Tout est fait avec cette crise sanitaire pour qu’il n’y ait plus aucune animation dans la ville, en dehors d’ateliers vélos comme la semaine dernière placede la République, la cérémonie d’accueil des vanvéens naturalisés français à l’hôtel de ville, le concours d’éloquence au lycée Michelet, samedi où deux vanvéens sur 9 lycéens se sont illustrées, la fête de Saint François célébrée dimanche à la paroisse qui devrait fêter ses 100 ans de présence sur le Plateau en 2021 comme l’a annoncé le pére Bertrand Auville, curé de Vanves, avec l bénédiction des animaux (sur la photo) etc… Pourtant la vie continue malgré tout !

    La première antenne 5 G de Vanves a été installée la semaine dernière sur le toit d’un immeuble du bailleur social privé, Toît et Joie (ex-Logement Français), situé rue de Châtillon. Les locataires de cet immeuble avaient reçu, durant l’été, un courrier de leur bailleur les informant de ce projet d’implantation par Bouygues Télécom, mais sans préciser le type d’antenne. Ce qui avait suscité quelques inquiétudes de leur part vis-à-vis des conséquences des ondes émises sur l’état de santé de personnes fragiles, et le débat actuel entourant leur implantation d’une manière générale, qu’ont essayé de calmer les élus du quartier, ainsi qu’un élu EELV qui les avait rencontré.

    La piscine de Vanves a ré-ouverte ses portes depuis une semaine, après un revirement préfectoral dans les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19, et notamment avec la décision de fermer tous les ERP (Etablissement Recevant du Public) de type X (gymnases, salles de sports). Alors que la pratique du sport en intérieur n’était autorisée que pour les mineurs, soit dans le cadre scolaire, soit dans le cadre associatif, le préfet a revu sa copie en autorisant l’entraînement des sportifs de haut niveau, mais aussi les compétitions liées. Ainsi, les cours d'Aquabike, les cours bébés nageurs ont repris ou devraient reprendre à la piscine Roger Aveneau. Les salles de sports privés ont pu ré-ouvrir, mais pas les gymnases et autre équipements sportifs municipaux. Et quelques activités associatives vont pouvoir reprendre comme aux ateliers d’expression, avec respect des mesures de prévention

    Mais «plus de fêtes de famille. Plus de soirées. Fermeture totale des bars». Par contre, après concertation avec les représentants du secteur, les restaurants pourraient rester ouvert avec des «régles sanitaires renforcées» devrait annoncer ce matin, le ministrede la Santé. Le basculement s’est opérée hier soir après trois jours sur le fil du rasoir, pour Paris et les communes, comme Vanves, de la petite Couronne, qui ont été en  «zone d’alerte maximale».  Pour être classé dans cette catégorie, un territoire doit remplir trois conditions : Le taux d'incidence (nombre de cas positifs pour 100.000 habitants) doit être supérieur à 250. Il est actuellement de 259 à Paris. Le taux d'incidence chez les plus de 65 ans doit être supérieur à 100 ; il est de 133 dans la capitale. Enfin, plus de 30% des lits de réanimation doivent être occupés par des patients Covid : On est à 32% à Paris. 

    «Il faut voir ce qu'il se passe avant de renforcer de nouveau les mesures» justifiait Yazdan Yazdanpanah, médecin infectiologue et membre du Conseil scientifique, vendredi sur Europe 1. «Sur les hospitalisations, la mortalité, on voit l'impact des mesures qu'on met en place au moins 15 jours aprèss» ajoutait il en  estimant ainsi qu'il ne faut pas oublier le chemin parcouru depuis la première vague : «On a les masques, on a les tests, on en sait beaucoup plus sur la maladie... On a des traitements qui fonctionnent quand même pour diminuer la mortalité, diminuer les passages en réanimation donc je pense que ça ne sera pas pire qu'au mois de mars» énumèrait-il.