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conseil municipal - Page 28

  • LE MARCHE DE VANVES ESSAIE DE PRENDRE DES COULEURS AVEC SES FETES DE NOEL

    Le marché de Vanves était en fête à quelques jours de Noël. Du fait de la crise sanitaire et des gestes barrières, la file d’attente s’allonge durant la matinée, ayant remontée certains samedis matin jusqu’au carrefour de l’insurrection le long du square. Certains préférent arriver très tôt, dés l’ouverture à 8H justement pour éviter d’attendre, ou passer presqu’à la fermeture, mais on a moins de choix. On voyait bien que nos 42 commerçants proposaient des produits que l’on ne trouve qu’à cette époque de l’année, avec un nouveau venu : Un chocolatier-confiseur avec Nicolas Levert.

    Il était le centre d’attention des élus au dernier conseil municipal du 10 Décembre lorsque fut présenté le rapport annnuel d’exploitation d’EGS pour 2019, son concessionnaire. On apprend ainsi que l’installation d’un commerce d’huîtres a été refusé, ce qui est dommage en période de fêtes, peut être pour ne pas concurrencer les poisonniers du marché, ou un autre volant hors marché du côté de la place du VAL. Que le nombre très faible de commerçants volants a été soulevé lors d’une commission du marché, où l’explication donnée est inimaginable : les conditions météo. Peut être sont elles différents à Malakoff où la place de la Mairie est remplie de ses commerçants volants tant en hiver qu’en été, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il très chaud,  comme le constatent beaucoup de vanvéens. Ensuite que la redevance d’exploitation était 28826,57 € en 2019, que le droit par métre linéaire est de 2,59 € à l’intérieur et de 1,89 € à l’extérieur auxquels s’ajoutent ses frais d’animations (chéres) de 3,76 € à l’intérieur et de 2,15 € à l’extérieur. Enfin, qu’un site faceboook a été ouvert – «C/MON Marché» - et qu’un probléme était récurrent : les bâches extérieures… Sans parler de l’éclairage au fond, vers la buvette qui a disparue du fait d’un harcélement administratif qui aurait été fort bien menée. Ce qui est un grand pas dans l’animation d’un marché bien tristounet       

    Séverine Edou (LREM) a constaté que le résultat d’exploitation est bien faible (28826,57 €), que le marché est tristounet par rapport à ceux d’Issy les Moulineaux et de Malajoff. «Son équilibre financier est difficile à assurer. Les marges sont faibles pour le concessionnaire qui n’a pas été gâté ces dernirs mois comme ces collègues» lui a répondu le maire en ajoutant : «Pourtant il fonctionne bien. J’ai hérité d’un marché qui avait brûlé !» a-t-il rappelé en lui  faisant remarquer «qu’il est couvert, qu’il est attractif, représentant un certain confort. Il est important qu’il soit modernisé. On réfléchit à son évolution !». Le problème est que cela fera 20 ans en 2021 que la ville réfléchit à son évolution, sans avoir trouvé de solution satisfaisante. Quant aux marchés annexes rue Jean Jaurés et place de la République, c’est l’échec absolu, vu que les commerces dans ses deux sites, sont pour la plupart femé, et notamment les cafés-bars-restaurants qui attirent les clients

  • 5 G A VANVES : LA MUNICIPALITE REFUSE LE MORATOIRE DEMANDE PAR LES ECOLOGISTES

    Le vœu présenté par le groupe EELV pour demander un moratoire sur le développement de la 5G, comme l’ont fait beaucoup de leurs collègues dans d’autres assemblées municipales, comme cette semaine ils le feront au Conseil de Paris, a été rejeté par la majorité municipale lors du conseil municipal de Jeudi dernier

    «Il s’agit de montrer notre opposition au développement de la 5 G qui est imposé» a expliqué Pierre Toulouse (EELV) qui a demandé de « prendre en compte les préoccupations de la population. On n’est pas seul car de nombreuses municipalités ont votés de tel vœu comme Colombes dans les Hauts de Seuine. Les écologistes demande que la Commission nationale du Grand Débat public soit saisi !» a-t-il expliqué. «On comprend vos interrogations. On peut remarquer que le débat sur la 4 G s’est déplacé. L’Etat est seul compétent sur ce sujet. On peut regretter que les collectivités locales ne soient pas associées à la décision. C’est plutôt dans le sens d’une plus grande concertation que l’on devrait débattre. Mais les communes ne sont pas le bon échelon. En tout état de cause, il n’est pax question de retarder son déploiement. On s’engage à vérifier toute information sur l’installation d’une antenne » a indiqué l’adjoint au maire chargé des services publics.

    «De toute façon, ce n’est pas ici que tout se décide. Une étude sur la sureté conclut que c’est inoffensif. Julien Bayou, secrétaire national des Verts a dit qu’il n’y a pas de sujet sur cette question » a fait remarquer Gabriel Attal (LREM) qui a ajouté  que « les débits seront saturé dans 2 ans. Le choix est simple : Plus de réseaux sociaux ou alors de nouvelles fréquences 4 G et 5G qui consomment moins d’électricité. Tous les pays qui nous entourent l’ont développé. Attention à ce que cela ne devienne pas un handicap ». En tout les cas, sur cette question,  il ressort sue les français quels qu’ils soient, demande des informations et ont un besoin de transparence sur le déploiement de la 5G, son impact sur l'environnement, ses bénéfices… Il n'y a pas une défiance des citoyens vis-à-vis de la technologie mais un besoin de clarté, que les opérateurs prennent des engagements pour prouver la compatibilité avec les objectifs environnementaux» considére un spécialiste vanvéen de la question 

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DES SUJETS SENSIBLES ET POLEMIQUES

    23 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal de Jeudi soir, avec un vœu sur la 5G des écologistes, deux questions orales du groupe EELV sur les déchets alimentaires et du groupe de la majorité municipale, ce qui n’est pas son habitude,  sur l’année passée qui a permis à la maire adjointe chargée du développement économique de rappeler toutes les actions de la municipalité en faveur du commerce et de l’artisanat durant cette crise sanitaire et ces fêtes de fin d’année. Durant ces 3 h, plusieurs sujets brûlants ont suscités quelques échanges vifs entre la majorité et l’opposition.

    Tout d’abord sur le renouvellement de la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale (2020-2023), fruit d’un contexte propre à Vanves selon le maire adjoint chargé de la sécurité, avec la réunion mensuelle d’une cellule qui fait un état des lieux, et de la réunion annuelle du CLPDS. Comme il l’a expliqué, la police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale dans ses fonctions régaliennes. «On constate une réduction des effectifs, et une réduction de sa présence par rapport à ce qui était annoncé en débit d’année» a fait remarquer Séverine Edou (LREM). «Les effectifs sont actuellement de 7 agents, un  recrutement d’un agent supplémentaire est en cours. Par rapport à 87 candidatures, peu ont été concluantes avec 6 embauches. Car on a fait le choix de la qualité. On refuse les mercenaires» a répondu le maire adjoint. Le groupe EELV a regretté l’exécutif municipal qui refuse qu’un élu de la minorité participe à la cellule mensuelle, «signe d’un manque de confiance. Vous n’acceptez ainsi qu’on ne participe qu’une fois pas an aux affaires de la commune concernant la sécurité et la prévention » a réagit P.Toulouse  (EELV) dont le groupe s’est abstenu

    Ensuite, la création d’une commission consultative d’étude et de prospective (CCEP)  afin de donner la possibilité grâce à des vanvéens d’éclairer la municipalité sur certains thèmes, donner quelques directions sur certains thèmes. «L’idée est d’apporter une contribution de personnes extérieures au conseil municipal sur des sujets dont souhaite se saisir notre assemblée» selon E. Martin, maire adjoint.  «Avec une volonté d’être prospectif sur les questions soulevés» selon le maire qui a donné un exemple de saisine comme la requalification de la rue Raymond Marcheron.  Ce qui a suscité des questions de l’opposition sur les critères de dèsination des participants, sur le manque de transparence, sur sa possibilité d’être en désaccord… (EELV), sur son opportunité puisqu’existait déjà un CESEL (EELV) , en demandant qu’un membre de chaque groupe minoritaire en fasse partie, et si la municipalité avait une base de données de personnes compétentes et experts. «Le CESEL partait d’un bon sentiment après les comités consultatifs qui n’ont pas fait leur preuve. Certains y ont vu une tribune pour l’opposition. A partir du moment où on a fait le constat d’un échec, on perdu 1/3 puis 2/3 des membres, on a trouvé autre chose avec cette commission en évitant tout politisation  que l’on maîtrisera avec des personnalités qualifiées locales ou extérieures et l’on consultera  les conseils de quartiers… » a répondu le Maire qui a précisé  que les informations recueillies par exemple sur la requalification de la rue R.Marcheron fera l’objet d’une consultation  et d’un avis suivi par les deux maires qui travailleront sur ce dossier. «C’est une commission d’information consultative » a-t-il conclu . Le Conseil municipal décidera aprés. « 0n a la chance d’avoir des talents à Vanves. Je comprends que l’on créé une commission qui se renouvelerait » remarquait Gabriel Attal.  

    Enfin, le don du promoteur/constructeur Franco-Suisse de l’œuvre «Jeunesse » du sculpteur Michel Serraz d’une valeur de 12 000 € à la ville, réplique de la sculpture en plybéton installée dans la cour de l’école Larmeroux. Il a posé un problème éthique à l’opposition, marcheurs et écologistes qui parlent de publicité clandestine, « ce geste faisant le doute sur les contraintes du PLU » -  « c’est pitoyable » a réagit le maire qui s’en est pris à S.Edou en lui reprochant de travailler pour un promoteur de luxe, ce qui est bien sûr diffamatoire, alors qu’elle soutenait l’avis des écologistes. «Ce sont des suspicions et des sous entendus qui ne grandissent pas les élus. Cela est régit par la loi. Nous avons déjà plusieurs œuvres d’arts et des monuments rénovés dont la chapelle Larmeroux grâce à Bouygues immobilier. Il n’y a  rien de non transparent » s’est défendu le maire en étant remonté face aux mensonges qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. «On ne fait aucune accusation. On pose le doigt sur le fait que le promoteur fait des opérations sur la ville ! (au Clos Montholon, et rue G d’Estrée).  Alors comment interpréter le fait qu’un promoteur fasse une donation » a demandé Thibault Lejeune (EELV).