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citoyenneté

  • VANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association  des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui  la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable » explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un  mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes 

    Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique,  les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques  développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir ! »

    Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. «  A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que « nous  étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère  de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? » ; « Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? »

    « Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école ? » ou encore  « Faut il culpabiliser les consommateurs ? » … « Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ? »…   « Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte » ont demandé deux lycéens de Michelet. « Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? » ou encore « Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ? ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale 

  • L’HOMME DE L’ANNEE 2014 A VANVES : REMI CARTON, UNE GROSSE TETE PLONGE DANS LE COMBAT POLITIQUE

    Remi Carton est l’un de ses jeunes qui a émergé à l’occasion des élections municipales puisqu’il était sur la liste socialiste conduite par Antonio Dos Santos en Mars 2014 et qu’il est maintenant le suppléant vanvéen de Guy Janvier (PS) Conseiller Général pour les élections de Mars 2015.

    Jeune étudiant de 20 ans au Centre d’Histoire Sociale du CAS (Paris I Sorbonne), il suit actuellement un master d’histoire. Mais c’est un  passionné de politique, engagé dés Février 2012 au PS après le discours de François Hollande au Bourget, et par l’histoire politique et notamment Jean Jaurés. C’est l’une des raisons qui explique qu’il se fait une haute conception de la politique centrée sur l’idée du service à l’autre : « J’ai beaucoup de mal à comprendre certaines ambitions, car lorsque je m’engage, c’est pour essayer d’être utile plus qu’autre chose.  Ce qui m’a amené,  dans mes études, à choisir une voie qui mène au service de l’Etat dans la recherche ou la fonction publique »confiait il au Blog. Cet ancien élève du Lycée Michelet a fait un stage de 3 mois comme stagiaire assistant parlementaire auprès de Claire Lise Campion, sénateur PS de l’Essonne cet été. Il est plutôt tendance « cohérence Socialiste » qu’il a rejoint dés sa création par Alexis Bachelay, député des Hauts de Seine, ni frondeur, ni socialiste libéral  comme certains de ses jeunes camarades socialistes de la section de Vanves qui sont très vallsiens.

    Passionné de  jeux de stratégie, il ne manque aucun Trophée du Bicentenaire, compétition ayant lieu chaque année à Vanves et il a son blog  (http://remicarton.blogspot.co.uk/) qui lui permet « d’aller jusqu’au bout d’une argumentation, poser et cadrer sa pensée, car c’était toujours très difficile de le faire lors de discussions ou sur les réseaux sociaux » confiait ce grand jeune homme qui a passé deux ans à préparer l’école des Chartes « sans rien faire d’autres ». C’est tout cela qui a décidé Guy Janvier de choisir Remi Carton comme suppléant, la jeunesse, l’engagement, la réflexion, la volonté de gagner de faire valoir ses idées. « Et il est vanvéen de vieille souche. Dans notre section PS,  c’était un bon élément, disponible ! » expliquait  Guy Janvier ses derniers jours. De surcroit, il est attaché à cette ville où il apprécie de se poser, « car l’atmosphére y est beaucoup moins oppressante qu’à Paris. C’est une ville extrêmement intéressante où il se passe énormément de chose… Pour qui est au courant » confiait il au blog en assurant être  « très attaché aux idées de citoyenneté et de démocratie participative ».

  • LES JEUNES DE VANVES SONT EN MANQUE !

    Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens  de 15-29 ans) qui  montre que cette génération nouvelle issue de différentes formes familiales, génération  du monde de l’information et de la communication (utilisation des téléphone portables et usage de l’Internet), est à la fois plus sociable mais plus virtuelle. Elle est aussi quotidiennement confrontée aux risques de l’environnement (tabac, alcool, drogues, mauvais traitement, mal être, échec scolaire…). Cette  jeunesse (vanvéenne) que l’on dit sur-informé, sachant tout sur tout, manque en définitive, d’informations précises quel que soit leur milieu, leur condition. Essentiellement sur les mécanismes d’orientation et d’information première, comme nous l’avons constaté hier dans la première partie de cet article.

    Qu’en est il par exemple en :  

     

    MOBILITE :

    C’est le domaine prioritaire à développer pour 57% des jeunes, notamment ceux qui sont en activité, les étudiants et les jeunes vanvéens étant intéressés par une augmentation des bus le soir et le week-end. Les moins fortunés mettent l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures pour rendre par exemple, le permis de conduire plus accessible aux jeunes financièrement.

     

    LOGEMENT :

    Pour 65% d’entre eux, il n’y a pas assez de logements adaptés à leurs besoins (en terme de coût, d’équipement, de surface…). Ils estiment que le logement des jeunes doit être l’un des axes de développement prioritaire pour les collectivités territoriales.

     

    CITOYENNETE :  

    11% des jeunes, plutôt étudiants, sont déjà engagés pour un projet, pour une cause et 81% souhaiteraient en faire de même, en visant des actions dans la défense de l’environnement ou un projet écologique pour la moitié (45%). Pour 1 jeune sur 6, être citoyen signifie surtout respecter autrui et savoir vivre en société, loin devant la responsabilité, les droits et devoirs du citoyen.

    85% ne connaissent pas les structures d’accueil, d’aide, d’animation qui existent dans leur département. D’ailleurs, de manière générale, ils connaissent mal ou peu les aides qui peuvent leur être accordées. Ainsi 37% des jeunes qui vont peu ou pas à des activités culturelles le justifient par le côté coûteux de celles-ci. Or des réductions sont accordées aux étudiants et aux jeunes en recherche d’emploi.

     

    LOISIRS :

    Les 15-19 ans équipés ou ayant accès à un ordinateur vont sur Internet pour surfer mais surtout pour chatter et jouer en ligne. Les 20-24 ans sont plus orientés vers les sorties entre amis (47% sont étudiants) et le surf sur Internet. Les 25-29 ans en activité professionnelle, s’ils surfent très souvent sur Internet sur un ordinateur, regardent aussi beaucoup la TV. 31% vont peu ou pas à des activités culturelles, par manque de temps (les étudiants) et parce que cela revient trop cher. 47%  pratiquent peu ou pas d’activités sportives par manque de temps (étudiants), inadéquation des horaires (travailleurs) et le coût (étudiants et ceux en recherche d’emploi).

     

    TELEPHONE PORTABLE :  

    98% sont équipés d’un  téléphone portable, sachant que les lycéens en font une utilisation ludique (prise de photos/films, écoute de MP3/de la radio) et sont de gros consommateurs de SMS/MMS. Leurs téléphones étant plus « basiques » que ceux de leurs aînés et leurs forfaits souvent bloqués, ils utilisent moins leur téléphone pour surfer sur Internet que les 20 ans et +.  Les jeunes hommes écoutent de la musique ou surfent sur Internet. Les jeunes filles en font une utilisation plus classique, principalement pour envoyer ou recevoir des messages, dans une moindre mesure, prendre des photos.