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  • AUTOLIB’ AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : INTERCO OBLIGE !

    6 stations sont  prévues à Vanves sur un total de 70 sur le territoire de GPSO (22 à Boulogne, 22 à Issy, 4 à Chaville, 11 à Meudon, 6 à Sévres et 2 à Ville d’Avray), sachant que chacune coûtera 50 000 €.  L’ensemble de la majorité municipale avec les 4 élus PS ont voté cette délibération au Conseil Municipal de Mercredi dernier,  permettant la construction des stations sur le domaine public communal, sauf deux écologistes qui ont voté contre (C.Papy et P.Toulouse), L. Schmid (EELV) s’étant abstenue tout comme C. Charfe (PC). Malgré les déclarations des uns et des autres, il apparait évident que nos élus ont accepté cette nouvelle initiative parisienne sans vraiment la vouloir. Mais interco oblige, ils n’ont pas pu faire autrement.

      

    L’une des stations vanvéennes est prévue au carrefour de l’insurrection avec une cabine de ventes. « On n’a pas été gourmand au début ! » a reconnu le maire puisque deux stations seront aménagées. Anne Laure Mondon (PS) s’est interrogé de savoir si des stations sont prévues sur le domaine public départemental, ce qui ne devrait pas être le cas.   Il est vrai que les premières réactions sont mitigées, car des places de stionnement vont être supprimées. A.L. Mondon (PS) en a profité pour demander ce que donne l’utlisation de Vélib‘ sur le territoire Vanvéen.

     

    Claire Papy (EELV) a indiqué que les verts voteront ce projet, en regrettant le manque de débats lors de la décision en Conseil Communautaire. Pour Pierre Toulouse (EELV), « ce systéme a peu de chance de fonctionner correctement car il y aura des problème de gestion (avec des stations pleines ou vides).  Il y a des solutions plus robustes avec l’auto-partage » a-t-il expliqué en regrettant « qu’il y ait encore de l’espace public consacré à la voiture ». Selon David Mahé (UMP), « le débat a eu lieu (mais en commission) et cela n’a pas étré décidé à  la sauvette. Ce projet se concrétise et nous ne pouvons pas être les seuls à refuser ».

     

    Pour Bernard Gauducheau (NC) « la non participation de GPSO aurait créée un déséquilibre, d’où l’insistance de la maire de Paris pour que notre communauté d’agglomération y participe. Sans parler d’une possibilité de subvention régionale dont on n’aurait pas pu profiter en rejoignant plus tard ce syndicat mixte. Dans le contexte actuel, une voiture électrique génére moins de bruit et de pollution ».

     

    LES AUTRES DECISIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

     

    TAXE DE SEJOUR : Instituée le 1er Janvier 2010, la municipalité a apportée quelques aménagemebts aux modalités de sa perception en faisant coexister deux régimes  par personne et par nuitée: « Au réel » et « forfaitaire » variant de 1,50 €à 0,40 €  en fonction de leur catégorie (4 étoiles à sans étoile et non classé avec locations exceptionnelles).

     

    ORGUES DE SAINT REMY : La ville de Vanves envisage de remplacer l’orgue actuel par un orgue neuf dans le cadre de sa rénovation intérieure. Le projet est de construire un orgue de 2 claviers et pédalier comportant d’une quinzaine à une vingtaine de jeux environ. La Municipalité a demandée des subventions au Conseil Général des Hauts de Seine, à la Région

     

    GPSO-ENERGIE : Vanves a bien sûr adhérée à cete agence locale de l’énergie de GPSO qui remplace Arc-de-Seine Energie, créée avec pour obvjectif de promouvoir les économies d’énergue, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique dans les bâtiments et l’éco-construction sur son  territoire. Bernard Roche a été reconduit dans ses fonctions de représentant de la commune.

     

    CHARTE DES CLASSES DE DECOUVERTE : Le Conseil Municipal a voté une telle charte afin de préciser les différents aspects et intérêts de ce type d’activités aux acteurs participants « aux sorties scolaires avec nuitées », le rôle de chacun, rappeler le cadre réglementaire, déterminer les engagements des postulants... Elle a été arrêtée avec l’inspection de l’Education nationale, le service Education de la ville car elle s’adresse aux enseignants, auxiliaires de vie scolaire (AVS), emplois de vie scolaire (EVS), animateurs et agents territoriaux spécialiés des écoles maternelles (ATSEM). Fabian Estellano (PS) qui est enseignant a démontré que « ce concept de charte est inquiétant car elle n’est pas suffisant claire par rapporrt à la circulaire gérant les sorties des écoliers qui est plus claire ». Ce qui a amené le maire  à constater « qu’il avait beaucoup de temps (à consacrer à ce sujet) » et suggérer de « la ré-éxaminer à l’aune de nos remarques et de la re-soumettre à l’Education Nationale », ce qui a eu le don d’irriter Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé des Ecoles.

     

    FONDS DE DOTATION POUR LE SPORT A VANVES  (FDVS) : Pour accompagner le mécénat privé au profit des associations sportives amateurs, la ville a décidé de créer un fonds de dotation. Il a pour objet « de soutenir les œuvres d’intérêt général et sans but lucratives des associations sportives amateurs situées dans la commune de Vanves, en les soutenant dans l’accomplissement de l’œuvre et de leur mission d’intérêt général, notamment dans le cadre de redistribution des services et produits tirés des dons à des organismes éligibles au régime du mécénat ». Pierre Toulouse (EELV) a souhaité que l’on joue à fond la carte de la transparence et a demandé la façon dont seront utilisé les fonds. Fabien Estellano (PS) s’est inquiété que ce soient toujours les mêmes sections qui en profitent comme le Basket, le Hand ; le Football, le Tennis …

     

    PARKINGS : Le Conseil municipal est revenu sur les parkings à l’occasion du dernier point de l’ordre du jour : Il s’agissait de la participation financière des agents communaux pour l’accés aux parces de stationnements de Saint Remy et Cabourg. Elle sera de 10 € pour une carte donnant droit à un stationnement de 100H en tarif professionnel. Selon l’opposition municipale qui s’est abstenue en grande partie,, cela a suscité un certain émoi parmi le personnel : « C’est un encouragement à venir en voiture » a tonné Pierre Toulouse (EELV).

  • VANVES ET AUTOLIB ! DU PLOMB DANS l’AILE !

     « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » expliquait Bernard Gauducheau lors de la dernière réunion de quartier, en ajoutant «  ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation ». Mais voilà, la suppressionn  de places de stationnement font tiquer certains élus et habitants tant de Vanves que dans d’autres communes. Au dernier conseil comunautaire de GPSO le 30 Juin dernier, les élus d’Issy les Moulineaux se sont même abstenus pour cette raison, car pour cette ville de prés de 60 000 habitants, il en faudrait 22… et le coût : 200 000 € par station parait il

     

    Huit communes limitrophes de Paris ont rejettées pour l’instant ce projet de voitures libre-service dont les travaux doivent démarrer  pour 250 stations sur les 750 prévues et se dérouler entre la mi-Juillet et Septembre 2011, afin de permettre une opération test pendant deyux mois 5octobre et Novembre) avant le grand lancement prévu le 1er Décembre 2011. Le Pré Saint Gervais et Clichy refusent pour des raisons budgétaires. D’autres parce que contrairement à Vélib’, Autlib ne suscite par l’enthousiasme des habitants comme à Vincennes. Enfin, quelques unes sont opposées par principe, comme Ivry, Montreuil dirugé par lesVerts avec Dominique Voynet : « Cela va généreer des trajets supplémentaires. Il faudra conduire des autolib » des stations trop pleines vers des stations vides. A priori, nous pensons que cela ne fonctionnera pas, cela coûtera cher, cela générera des déplacements parasites de voitures et ne jouera pas sur les déplacements pendulaires du travail à domicile, le vrai prob éme » expliquait elle au JDD

     

    Les Verts ont ayu Conseil Régional ont toujours été opposé au financement de cette opération, dénonçant un projet faussement environnemental ainsi que son coût très élevé. Cette « fausse bonne idée ne fera qu’ajouter des véhicules automobiles individuels dans la chaîne des transports, ceci en contradiction avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) de la région qui vise à réduire le trafic automobile (comme d'ailleurs l'impose la loi) ». Ils  sont particulièrement inquiets du montage financier de cette opération et de son coût pharaonique. En effet, « chacune des 46 communes participantes paye 50 000€ par station, soit environ 25 M€ pour la seule ville de Paris. Elle devra patienter dix ans avant d’amortir à peine 20 M€. C'est l'une des principales raisons du refus de nombreuses villes franciliennes ». Enfin, ils dénoncent l’optimisme béat qui accompagne le projet Autolib. « Ainsi, pour équilibrer son budget, Autolib devra cumuler 200 000 abonnés alors que Vélib peine à dépasser les 165 000 depuis 3 ans. C'est donc la menace de devoir renflouer Autolib avec des deniers publics qui plane au-dessus des villes même si Bolloré s'engage à assumer une partie des pertes ».

     

  • VANVES ET SA REGION : QUESTIONS DU MAIRE GAUDUCHEAU SUR AUTOLIB' ET LE SDRIF

    Durant cette séquence régionale – Commission permanente mercredi, conseil régional hier et aujourd’hui, Bernard Gauducheau (NC) a eu l’occasuion d’intervenir  maintes fois, mais surtout à l’occasion de l’examen du dossier Autolib et lors d’une question orale du groupe NC sur le SDRIF

     

    Le dossier d’Autilib venait pour la troisiéme fois mercredi matin en commission permanente à cause  notamment de l’hostilité des Verts à ce projet. Il est vrai que la Région a décidée d’invertir 4 M€ dans ce projet qui concerne Paris et plusieurs villes de la petite Couronne (18) avec 190 stations de prévues. JP Huchon a expliqué que « c’est un systéme de solidarité qui est mis en place qui permet à des communers d’en bénéficier alors qu’elles n’auraient pas pu le faire toutes seules ». Du coup Bernard Gauducheau est intervenu en demandant « si c’était une enveloppe globale qui permettrait d’aider l’ensemble des communes  concernées ou alors qui ne concernerait que les communes qui n’ont pas le moyen de le faire seules ? » - « C’est pour financer ces 190 stations. Et 18 communes sont concernés » a répondu Jean Paul Huchon – « Mais il y a plus de 18 communes » a fait remarquer un collége NC puisque le projet concerne Paris et et 80 communes adhérentes – « Le Syndicat nous demande 4 M€ qu’il répartira  lui-même » a précisé JP Huchon. Du coup le maire de Vanves a surenchérit en expliquant que « GPSO a voté favorablement parce que la Région s’engageait  et permettait de réduire les coûts » et en demandant une clarification sur ce point. Du coup, les Verts ont demandés quels étaient les critères qui ont conduit à choisir 190 stations dans ses 80 communes.

     

    LA QUESTION ORALE

    Le lendemain matin, c'est-à-dire jeudi, il faisait parti des 4 orateurs (PC, PS, NC et UMP) qui ont posé une question orale  sur le SDRIF (Schéma Directeur Réggional) pour connaître la position de l’Exécutif régional suite à la décision du Conseil d’Etat

    qui reprochait au SDRIF adopté en 2008 d’être incompatible avec la loi du Grand Paris de 2010.  « La situation dans laquelle nous nous trouvons est la conséquence de l’obstination dans laquelle la Région s’est enfermée pour des raisons essentiellement politicien » a expliqué Bernard Gauducheau (NC) en se référant au protocole d’accord de l’été 2009, entre l’Etat et la Région « qui permettait de concilier les ambitions légitimes de la Région en matière d’aménagement du territoire et la volonté nationale ». Et il est revenu sur la proposition du président Huchon : « Retirer la loi sur le Grand Paris ou la modifier pour la rendre compatible avec le SDRIF, comme vous le suggérez, reviendrait à remetre en cause le fonctionnement démocratique de nos institutions ». Du coup, après son intervention, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP a enfoncé le clou - « Après avoir volontairement fait cavalier seul avec les résultats que l’on connaît, le président Huchon se tourne désormais vers l’Etat et vers le gouvernement qui n’ont cessé de lui tendre la main depuis plusieurs mois à la recherche d’une solution sur le SDRIF et d’un compromis sur le projet de tracé du réseau de transport du Grand Paris » -  en appelant à l’organisation d’une conférence de consensus Etat-Région et en invitant Jean Paul Huchon à rendre visite à F.Fillon avec elle à Matignon.

     

    LE CLASH  

    Jean Paul Huchon a répondu en citant le Conseil d’Etat, notamment lorsqu’il parle d’un « document stratégique riche et très intéressant » qui a « précédé les objectifs du Grenelle de l’Environnement » et noté « qu’il a fallu prés de deux années au gouvernement pour transmettre le projet de décret portant approbation du SDRIF » en concluant que « les difficultés juridiques les plus importantes résultent incontestablement des changements…Intervenus durant ce laps de temps ». Et d’ajouter : « Il n’a pas fait le procés du SDRIF, mais de la méthode du gouvernement. Je me suis toujours opposé à la loi du Grand Paris de M.Blanc qui a été conçue contre les collectivités et qui remet en cause les compétences fondamentales de la Région en matière d’aménagement et de transports. Et c’est dans ce contexte de préparation de cette loi que la Région aurait dû accepter un prétendu « protocole » d’accord ? ». Il a reconnu qu’il fallait débloquer cette situation : « Le gouvernement cherchait une sortie par le haut. Michel Mercier s’y était engagé.  Maurice Leroy m’a fait savoir qu’il poursuivait le même objectif et Claude Guéant m’a donné des signes d’apaisement en ce sens ». Puis il s’en est pris à Valérie Pécresse suscitant des protestations sur les bancs UMP et la sortie de l’hémicycle des élus du groupe : « J’en ai assez d’entendre des contre-vérités. J’ai du mal à travailler avec quelqu’un qui parle de catastrophes et de désastres, vis-à-vis de notre gestion qui a été approuvée par les Franciliens en Mars dernier. Vous racontez des tissus de mensonges sur notre action en matière d’universités. J’en ai marre que vous racontiez que l’on ne fait rien. C’est une question  de  comportement. On ne peut pas continuellement falsifier la véroté. Soit vous ne connaissez pas vos dossiers, soit vous êtes d’une mauvaise foi absolue ».