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association simon de cyréne - Page 11

  • LA LECON DE FRATERNITE DU CREATEUR DE LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE A VANVES

    Depuis quelques semaines, la maison relais spécialement dédiée aux handicapés de l’association Simon de Cyréne est habitée par ses premiers résidents, comme le montrent ses fenêtres allumées lorsque le jour tombe maintenant de plus en plus tôt.  Ils commencent à circuler en ville, certains avec leurs fauteuils électriques. Des places handicapées ont été aménagées rue d’Issy devant le bâtiment et l’entrée du Monastére Saint Bathilde. Le projet de maison relais de l’association Simon de Cyréne est devenu réalité à un moment où un film « les intouchables » fait un tabac, ses producteurs-réalisateurs ayant décidé de verser 5% des bénéfices de ce film à cette association

     

    A l’origine de ce projet, un homme de 48 ans, Laurent de Cherisey,  dont le magazine « La Vie » de cette semaine dresse le portrait dans son cahier spirituel« Les essentiels » où il explique « la fraternité ouvre la voie du bonheur, où il raconte comment « les personnes handicapées lui ont révélé le mode d’emploi du bonheur ». Il raconte ce soir radieux d’un été 1988 sur un voilier qui avait jeté l’ancre dans une crique des côtes turques où il a rencontré l’amour de Dieu, sa volonté d’entrer dans les ordres qu’un prêtre lui demanda de mûrir, son action dans le cadre d’une ONG en Côte d’Ivoire où il partit comme coopérant auprés de l’ethnie Baoulé, puis sa vie de chef d’entreprise, de chef de famille, « d’apprenti chrétien », la création de l’ONG « Reporters d’spoirs » qui « promeut dans les médias des informations porteuses de solutions », sa rencontre avec des « bâtisseurs d’espoirs », ces entrepreneurs sociaux qui, aux quatre coins du globe, se battent pour un monde de justice », relaté dans un livre « passeurs d’espoirs »….

     

    Jusqu’à l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’a interpellé, et l’a amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ».

    Laurent de Cherisey a lancé le projet spécialement dédié pour les handicapés, pour des gens qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, trouble neurologique, accident de voiture…) et qui sont relativement autonome. Le concept développé par l’association Simon Siréne – en référence à cette personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  est d’apporter, de porter les handicapés sur leur chemin. Ainui ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout, car il reconstitue une base de famille.  

     

    « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves » racontait il lors de la première pierre en rappelant cet échange avec un résident qui avait eu cette phrase qu’il cite souvent : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ». Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ». Et d’expliquer dans « La Vie » : « Nous considérons les personnes fragiles comme des réceptacles de notre aide, jamais comme des acteurs de notre proprecroissance. Pourtant, en les regardant évoluer, je suis bouleversé par leur formidable foi en la vie. Quand une personne déborde de puissance, il faut lutter pour exister. La personne fragile révévele une autre façon de concevoir la relation étrangère à la rentabilité, mais porteuse d’être, d’allliance, de fécondité. Voilà le mode c’emploi du bonheur. Voilà pourquoi notre société s’humaniserait si elle replaçait au centre de la vie ses ferments de fraternité » 

  • PREMIERE PIERRE A VANVES : PAS QUESTION DE JOUER LES JESUITES !

    Les invités à la première pierre de l’EHPAD Maison Soins et Repos, sur le terrain de la rue Raymond Marcheron où vit une communauté de jésuites de la Compagnie de Jésus depuis maintenant 90 ans, ont eu une illustration des relations exécrables entre le dépatrtement des Hauts de Seine et la Région Ile de France qu’entretiennent et développent des membres de la majorité régionale (PS-EELV-PC-FdeG…). Marc Lipinski, conseiller régional EELV, représentant Jean Paul Huchon qui inauguraut une partie du projet Synchroton a joué la « provoc », un peu fébrile devant son pupitre devant ce qu’il osait dire dans cet havre de paix et prière qui appelle à la tolérance. Devant de nombreux invités parmi lesquels Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, beaucoup de maires adjoints, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés représentant Patrick Devedjian, quelques parlementaires et maires de GPSO (Denis Badré, JJ Guillet, François Kosciusko Morizet), l’évêque auxiliaire de Nanterre avec des représentants de cette compagnie dont Michel Joseph animateur de la communauté Vanvéenne et Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus qui a présenté cette opération sur lequel le Blog reviendra

     

    Les deux représentants du Conseil Général et du Conseil Régional sont iontervenus pour rappeler l’aide et le soutien de leurs collectvités teritoriales, mais Marc Lipinski a eu le don d’énerver l’ensemble des adjoints et élus de la majorité. Tout d’abord lorsqu’il a salué et cité Claire Papy parce qu’elle avait été oubliée dans la présentation des personnalités cités par le provincial et le maire. « Et nous, on  n’a pas été cité !» se sont exclamés quelques élues dans l’assistance. Ensuite lorsqu’il a expliqué que la Région ne pourrait plus aider, ni soutenir ce genre de projet  - soutien de 400 000 € sur un coût total de plus de 7 M€ - dans le cacdre de sa politique régionale de santé et solidarité parce que « la clause générale de compétence qui lui permet de le faire, n’est pas quelque chose d’assurée dans l’avenir ! » en se référant à « des débats lancés au niveau gouvernemental pour essayer de clarifier les différentes compétences des collectivités. Il n’est pas exclu que la Région n’ait plus les moyens légaux d’entrer dans le périmétre financier de ce type d’opération », provoquant des haussements d’épaules du côté de certains parlementaires. 

    Enfin, il a repris le couplet sur l’état des finances de la Région qui a fait l’objet d’un triple A d’une agence de notation (Fitch), mais qui n’a plus, comme l’ensemble des collectivités territoriales, les capacités de récupérer des financements fiscaux, extrêmement contraints, l’empêchant de répéter ce type d’engagement. Ce qui ne l’a empêché de féliciter la qualité du projet du bâtiment avec des vraies ambitions sur ces capacités énergétiques, mais de s’inquiéter sur la réservation d’environ 40% des places à des personnes qui ne sont pas des jésuites. Ce n’est pas exaxtement ce que j’ai entendu dans les discours ». Ce qui a provoqué « oh là,là, fait pas exagérer »… « Je souhaite que le type de valeur que vous descrite est défendue avec l’idée de pouvoir acueillir des gens de pasage !  Ce que nous défendons un peu plus loin sur la rue J.Bleuzen où on a construit un bâtiment qui défend des valeurs asez proche des votres et qui est aussi un endroit de passage, peut être pour d’autres populations mais c’est complémentaire ! »

     

    Evidemment, si Jean Paul Huchon avait été présent, il l’aurait mieux dit mais plus finement, avec humour et quelques bons mots, dans le style « jésuite », bien sentis mais acceptables. Mais ce n’est pas le style du représentant des « bobos » vanvéens, par ailleurs pas très présent sur le terrain vanvéen sauf pour représenter le président du Conseil Régional et rappeler qu’il siége à l’assemblée régionale. D’où des réactions très vives dans l’assistance. D’autant plus que les intervenants, avant lui, avaient souligné les nombreux aspects positifs de ce projet tant pour la ville que cette compagnie.

    Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus a indiqué que l’AIV (Association Immoblière de Vanves) qui gére ce terrain et ces bâtiments appartenant aux jésuites a inscrit sa démarche dans le contexte du grenelle de l’environnement, car ce bâtiment répondra aux exigences du conseil trégional sur le plan énergétique et environnemental. « Tant dans les plans, l’organisation   du chantier, les choix de matériaux…ont été affectés par ses orientations ». Le choix a été fait de construire une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religuieuse. « Ce choix n’est pas sans significaton quant à une vision de société, ni sans répondre à quelques enjeux ! »

     

    Bernard Gauducheau est revenu sur l’importance de cet équipement et l’intérêt de la compagnie de Jésus confiormer sa présence. « Il y a toujours quelques instants d’inquiétudes quand des représentants des congrégations religieuses nous demandent rendez-vous, car on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. Et l’on craint pour ce qui va se passer, partir d’un site magnifique, livré aux promoteurs qui vont bétonner. Et vous êtes venu pour nous proposer ce projet d’extension fraternel d’accueil des prêtres âgés. Et nous avons fait ce qu’on a pu pour l’acompagner, faciliter les démarches » a t-il expliqué en rappelant ce qui s’était passé avec les bénédictines « qui avaient un doute sérieux sur leur pérennité à Vanves en envisageant des solutions diverses pour pouvoir se maintenir » et ce projet novateur de l’association de Simon de Cyréne construit sur une partie de leur terrain qui sera inauguré dans quelques semaines : une résidence d’accueil pour personnes handicapés victime de traumastime divers. Alors que ce chantier réalisé par Paris Ouest a commencé « très bien mené, très propre, sans gêne particulière pour le voisinage » et que l’on méne à côté le chantier d’une résidence étuidiante. « C’est un quartier de la commune qui est en mutation, car l’ensemble de nos territoires font l’objet d’extension, de rénovation, de projets divers et variés ! »

     

  • DES PRETRES DE VANVES A L’HONNEUR

    Beaucoup d’événements ont touché ces derniers temps la communauté catholique de Vanves sur lequel ce blog revient à l’occasion de ce 1er dimanche de Juillet ensoleillé. C’est le temps des départs, des bilans, des annonces… avec la célébration des 25 ans de la nouvelle église de Saint François prévue le 9 Octobre prochain avec Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine,   mais aussi du retour  Barbeccue de l’été qui se déroulera dorénavant chaque Vendredi à partir de 20H dans le jardin  de la maison paroissiale de Saint Remy si le temps le permet.

     

    UN DEPART…PAS TRES LOIN DU PERE PINCE

    Dimanche dernier, la communauté paroissiale a salué le pére Alexandre Pincé pour ses six ans passé à Vanves, et pour s’être notamment occupé de l’aumonerie des Jeunes.

    « Ce n’est qu’un au-revoir ! » at-il écrit dans le Sel et Lumière du 26 Juin car il ne part pas très loin, à Malakoff comme curé de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. « Je le savais dès ma nomination, puisque ma mission avait une durée limitée, mais aujourd’hui, avec le recul, l’échéance semble être arrivée très rapidement. Bien sûr, géographiquement, je ne serai pas très loin de Vanves, mais mon cœur s’attachera complètement à ma nouvelle paroisse, Malakoff. Bien sûr, nous aurons de nombreuses occasions de nous retrouver, car la vie de l’Eglise est riche dans notre région. L’eucharistie est le lieu du rassemblement du peuple de Dieu. C’est pour cela que je suis devenu prêtre, afin, au nom du Christ, de rassembler ce peuple dont je reçois la charge, ici comme aumônier et vicaire, là comme curé. C’est aussi pour soutenir ce peuple de Dieu que je suis devenu prêtre, pour donner Jésus aux adolescents des aumôneries, aux enfants de l’éveil à la foi, aux parents demandant le baptême pour leur petit enfant, aux louveteaux, aux enfants de chœur et aux servantes de l’assemblée, aux enfants de l’école de prière, aux couples des équipes Notre-Dame et équipe Tandem, aux jeunes du ciné-club, et à tous ceux qui demandaient un sacrement à l’Eglise ou qui avaient besoin de sa sollicitude après un deuil, à tous ceux qui ont besoin d’un accompagnement spirituel, que je suis un prêtre heureux ! Merci ». Les catholiques de Vanves accueilleront à la Rentrée le pére Antoine Bouleau, prêtre de l’Oratoire de France, comme vicaire du Curé


    LES 60 ANS DE SACERDOCE DU PERE THIRION

    Le dernier numéro de la Lettre de l’Eglise Catholique dans les Hauts de Seine (Juillet-Août 2011) que les vanvéens peuvent trouver à l’entrée de St Remy et de St Français consacre un article au pére Robert Thirion qui a fêté ses 90 ans et ses 60 ans de sacerdoce sous le titre : « Prêtre, dans la joie et l’action de grâce ».

    Avec ce témoignage et ces références qu’il a déjà fait aux vanvéens qui le connaissent bien. Notament cette oraison du Bréviaire (Vêpres du mardi de la première semaine) : « Dieu qui nous a doné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre, ce soir, toute grâce reçue ». Et de rendre grâce pour l’appel du Seigneur, il y a 60 ans, au soir de sa vie :« Notre sacerdoce avait échappé au cléricalisme qi régnait encore au temps de notre jeunesse. Nous avons été marqué par l’Action Catholique et tout ce qui a préparé le concile. Nous sommes les héritiers de Vatican II. La place du laïcat dans l’Eglise qu’avaient défendue le pére Yves Congar et bien d’autres, a donné son caractère à notre ministère. Et cette préoccupation d’être en lien avec le peuple de Dieu, le peuple des faubourgs dont je suis issu, m’a fait choisir cete formule que les amis connaissent bien : « prêtre toujours, laic encore ». J’essaie de vivre cette présence au monde, avec ceux qui m’entourent et qui m’aident à vivre mon attachement au Christ : « L’homme qui venait de Dieu. Dieu qui vient à l’homme ». Ces écrits du pére Moingt entretiennent ma réflexion et ma prière en ces vieilles années où l’on n’a plus le temps pour lire ».  

     

    A noter que cette lettre consacre un article à l’association Simon de Cyréne sous le titre « Oser la rencontre avec nos fréres handicapés », Anne Marie Aussedat sa rédactrice ayant rencontré les occupants du premier appartement partagé et Laurent de Cherisey qui lui a présenté le bâtiment construit sur le terrain des bénédictines de Vances qui accueillera 40 studios.