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Vie Locale - Page 284

  • VANVES EN 2010 : LE CHANTIER DU MAIL SADI CARNOT

    UN AXE DEDIE AUX DEPLACEMENTS DOUX

     

    Le Mail Sadi Carnot entre la place du 8 Mai 1945 et la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) est un projet très cher au cœur de Bernard Gauducheau puisqu’il en a parlé très tôt, dés le lendemain de son élection en Mars 2001. Mais voilà il avait dû  le retarder dans le temps menant tout d’abord  le ré-aménagement de la place de la République qui était plus urgent à réaliser. « Ce mail sera aménagé sur 3 ans à partir de la fin 2010, sur 800 m pour les piétons, les vélos, avec suppression des trottoirs, réfection de l’éclairage, suppression du stationnement… On recherche ainsi à redonner vie à nos villes ! » avait il annoncé lors des réunions publiques de quartier en Novembre/Décembre dernier.

     

    Le projet a été présenté au Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation » le 17 décembre prochain et devrait l’être bientôt lors d’une réunion publique, prévue en Février 2010,  avec les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomératon GPSO (ex-Arc de Seine). « Cet axe permet  de relier le haut et le bas de Vanves » en étant « utilisée surtout par les riverains », ce qui en fait « un axe de circulation moins fréquenté que la rue Jean Bleuzen ou la rue Antoine Fratacci et permet ainsi la mise en place d’une zone de rencontre (où la circulation des véhicules est limitée à 20km/h) avec « des aménagements pour les cyclistes qui pourront circuler dans les deux sens (art. R 110-2 du Code de la Route) ». Au niveau du stationnement, le BE Batt a recensé  20 places, place du 8 mai 1945 et 100 rue Sadi Carnot (dont 25 sur trottoir). Mais voilà, « pour les personnes à mobilité réduite, il y a des trottoirs qui empêchent la bonne circulation (mobilier urbain, stationnement sur trottoir, la pente vers la rue Fratacci est à plus de 8%) ». En amont du projet de voirie,  des travaux préalables (réseau d’assainissement et éclairage public) doivent être réalisés au cours du premier trimestre 2010.  Ainsi « en raison de la circulation à vitesse réduite et du peu de trafic routier, la rue est naturellement dédiée aux modes de déplacement doux ».

     

    Le projet très simple consisterait à aménager deux rigoles qui permettront de délimiter la chaussée avec deux espaces pour les piétons de chaque côté de la rue, de créer  des chicanes pour le stationnement alterné, de garder les feux tricolores . Ce mail resterait au niveau de la circulation en sens unique (de Jaurès à Fratacci) et conserverait le sens actuel. Pour les commerçants du marché, les quilles rétractables, seraient gardées, notamment devant le cimetière. Le coût prévu est de 2 M€ qui serait financé par GPSO (ex-Arc de Seine)  à hauteur de 1 280 000 €,  par le Conseil Général des Hauts de Seine,   la Région et le  Sipperec (société s’occupant du réseau d’assainissement) à hauteur de 370 000 €, et par la  Ville (720 000 €). Les travaux sont prévus pour une durée de trois ans dès 2010 car il faut prendre en compte les aménagements à faire en amont par la société Sipperec.

  • PLACE DU VAL/RUE GAUDRAY A VANVES : PIETONNES ?

    RELANCE DU DEBAT SUR UNE VOCATION PIETONNE

     

    A l’occasion de la réunion publique du quartier Saint Remy en Décembre 2009, du Comité Consultatif « Sécurité, stationnement et circulation » du 17 Décembre 2009, et du réaménagement de la rue de l’Eglise, ses riverains ont relancé le débat sur la question de transformer ces rues étroites, et notamment Gaudray en aire piétonne, du fait d’une circulation intense aux heures de pointe de la journée. D’autant plus que c’est devenu un itinéraire malin pour rejoindre Issy les Moulineaux et Clamart, et que les véhicules ont tendance à accélérer n’étant pas freine par un feu tricolore ou des « gendarmes couchés ». Une portion dangereuse très emprunté aussi par les piétons et de nombreux aux heures d’entrées et de sorties des établissements scolaires, qui ont une sensation de vitesse très forte. Certains riverains ont fait circuler une pétition demandant de mettre la rue Gaudray en aire piétonne. D’autres ont demandé de faire comme pour la rue Mansart en mettant des bornes et empêcher ainsi les véhicules de passer par cet itinéraire malin.

    Laurent Lacomére, maire adjoint  qui suit de prés ce dossier a indiqué que, pour l’instant, l’objectif est de mettre cette rue en zone « 30 » dur les axes rues d’Issy, Gaudray, Potin, Hoche et Clos Montholon, se traduisant par des aménagements de chicanes, du stationnement alterné ou des coussins berlinois à l’entrée de la rue Gaudray (avant le virage). Quant à sa fermeture comme la rue Mansart, cela nécessiterait de réfléchir sur la fermeture de la place du Val (de Lattre de Tassigny) – un débat s’était déroulé sur cette question lors de son réaménagement – et d’étudier en amont le report des véhicules et l’accès des autres rues adjacentes.

      

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    BANQUET DES AINES, UN TRAM NOMME CITROUILLE….

     

    BANQUET : TRES CONSENSUEL

    Prés de 800 aînés ont participé dimanche au banquet du nouvel au pavillon Dauphine dont le directeur est un vanvéen. Une quarantaine se sont désistés malheureusement à cause des intempéries ou de leur santé. Beaucoup s’étaient mis sur leur « 31 », les coiffeurs de Vanves ayant eu beaucoup de travail la veille. Car nos seniors tiennent beaucoup à cet événement annuel, bien préparé, avec cars pour les emmener à la lisière du bois de Boulogne, sous un ciel très neigeux.

    Au menu : assiette de saumon avec son tarama, Magrets de canard avec haricots verts et pommes dauphine, Brie de Meaux, assiette Norvégienne avec champagne. Mais pas de galettes des rois contrairement au passé, car le déjeuner est déjà assez copieux. Bernard Gauducheau leur a souhaité la bonne année et a insisté sur la création du Grand Paris Seine Ouest qui est l’événement en ce début d’année,  sans chercher à faire polémique en ces temps des vœux plutôt consensuels. Le maire  a même reconnu, devant les élus de l’opposition présents que Guy Janvier avait eu une bonne idée en organisant le banquet du nouvel an  dans cet établissement prestigieux de la porte Dauphine qui se déroulait auparavant dans les sous sols de l’hôtel Méridien. Et chacun, à droite comme à gauche, de faire le tour des tables pour saluer les uns et les autres, et cultiver leur électorat  ?

     

    T2 : UN TRAM NOMME CITROUILLE !

    A peine inauguré le prolongement entre Issy-Val de Seine et la Porte de Versailles, et voilà que « chaque soir, à minuit, le carrosse T2 redevient citrouille une fois franchit les murs de Paris ! » selon les Verts qui contestent une restriction horaire qui montre bien que le Grand Paris n’existe pas encore dans les mœurs de la RATP. L’ensemble de ses usagers habituels et potentiels se réjouissaient de cette liaison de la Porte de Versailles à la Défense. Mais voilà, à minuit, contrairement à toutes les autres lignes de la RATP qui desservent la banlieue, le T2  s’arrête à Val de Seine, n’assurant plus que la desserte jusqu’à La Défense, « abandonnant chaque soir plusieurs centaines d’usagers des villes du nord du département desservi par le T2 en journée. Après minuit, impossible d’aller au-delà d’Issy » selon les Verts des Hauts-de-Seine. « Le développement des transports collectifs, dont nous souhaitons la poursuite, doit s'accompagner de plages horaires permettant aux populations des villes desservies de les utiliser aussi pour leurs soirées, à l’aller comme au retour ».

     

    CRUE DE 1910 : VANVES A L’ABRI

    Même si Vanves n’a pas été totalement concerné par la crue de 1910 dont on fête le centenaire – on commence à en entendre parler -  elle pourrait être concerné par les effets économiques  d’une nouvelle crue semblable comme toutes ces consoeurs du Grand Paris et de l’Ile de France. Elle s’était déroulée du 23 Janvier au 2 Février 1910, à une époque où les inondations étaient monnaie courante, beaucoup se souvenant de celles de 1874, de 1876 ou de 1882, et maintes fois en hiver, les rues étaient envahies par les eaux que refoulaient les égouts à la suite de l’exhaussement du niveau du fleuve.  Ce furent plutôt ses voisines comme Issy les Moulineaux et ses consoeurs du Val de Seine regroupées aujourd’hui au sein de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui furent les plus touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, cette crue a atteint une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur Général Eboué qui indique un niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée, jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun…. De Corentin Celton à la ferme,  avec ses rues transformées en canaux déserts, avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toîts, des châssis flottants ay milieu des terrain maraîchers… deux autres ont suivis presqu’aussi graves, en 1924  et en Janvier 1955. Ce risque d’inondation existe toujours puisqu’une crûe semblable dans les Hauts de Seine toucherait 20% de la superficie du département, prés de 300 000 personnes, 2500 commerces. L’évaluation des dommages est estimée à 4 à 4  Milliards d’euros uniquement pour le département.

    Une conférence sur cette « crue du siécle » est organisée le 21 Janvier 2010 à 18H30 au musée de la carte à Jouer d’Issy les Moulineaux avec l’historien Denis Cœur, qui projetera des photographies et des images d’époques. D’autres expositions sont organisées dans des communes du Val de Seine et de GPSO : Boulogne à l’hôtel de Ville du 28 Janvier au 13 Mars, Sévres dans sa médiathéque du 20 Janvier au 8 Février 2010.