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code de la route

  • UN CABINET PAS TRES CHRETIEN (SUITE) : Ô MON BATEAU !

    Le grand patron du cabinet « pas très chrétien » de gestion de biens et syndics de Vanves a pris ses précautions depuis qu’il a fait verbaliser un jeune homme qui avait garé sa voiture son bateau. D’autant plus qu’il s’est pris finalement une prune par la police municipale au début de la semaine pour s’être garé durablement sur son bateau. Depuis Mercredi, il a un panneau sur le volant de sa voiture toujours garé durablement sur son bateau avec cette explication qui vaudrait les colonnes du Canard (Enchainé) : « Afin de ne pas pénaliser l’entrée et la sortie de véhicules de notre bâtiment » - on se demande lesquels en dehors du sien ou de la camionnette des ouvriers – « je suis contraint de me garer sur notre bateau » - plutôt le sien !- « Merci de ne pas me verbaliser et de prendre contact avec l’accueil du cabinet Chrétien ». On croit rêver ! Mais c’est vrai. Si vous voyez sa voiture noire garée sur le bâteau, venez lire, c’est incroyable, du jamais vu. Mais plus c’est gros et plus cela passe…

    Au fait selon le code de la route, la réponse est claire comme de l'eau de roche : il est strictement interdit de stationner sur un bateau, même pour le propriétaire de l'entrée devant laquelle il se situe. L’article R417-10II-1° CDR stationnement gênant est généralement la référence sur les PV qui permet à l’agent de police de demander l’enlèvement, parce que le « bateau » n’appartient pas à son propriétaire. Il est un élément de la voie publique. Le bateau ne permet que d'entrer et sortir du garage dans de bonnes conditions. Il ne dispense pas de respecter les règles de stationnement en vigueur dans la rue...(stationnement payant ou zone bleue..). Mettre sa plaque devant sa porte ne change « légalement » rien à l'affaire. Tout au plus, une pervenche compatissante passera son chemin mais ce sera un « entorse » au règlement. Quant à Vanves, la police ne passe son chemin que lorsqu’il y a ce patron de « droit divin ». Pour les autres, tant pis « allez au diable » ! Vous savez, deux poids, deux mesures !  Selon que…Ô mon pauvre bateau !