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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 18

  • CDT GPSO : LE MAIRE DE VANVES PORTE PAROLE DE GPSO FACE A UNE REGION BIEN EN PEINE

    L’un des temps fort de la Commission permanente d’hier matin à la Région Ile de France a été l’examen de l’avis du Conseil Régional sur le CDT (contrat de Développement Territorial) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui a donné lieu à un grand exercice d’hypocrisie. Il n’était ni favorable, ni défavorable. « C’est pas un signe encourageant pour les territoires participant au projet du Grand Paris et de Grand Paris express » a constaté Bernard Gauducheau, maire UDUI de Vanves et vice président de GPSO en relevant que ce CDT était le premier à être soumis à l’avis du Conseil Régional puisque maintenant Région et dépatements sont signataires des CDT.   

     

    L’exécutif régional a tenté d’expliquer avoir voulu discuter davantage avec GPSO « car ce CDT est intéressant au niveau des objectifs, mais insatisfaisant au niveau des actions. Il a été signé alors qu’il n’a pas été présenté à nos services. Nous avons été mis devant le fait accompli ! ». Des arguments réfutés par Bernard Gauducheau (UDI) : « Les services de la Région qui ont été conviés et présents à toutes les réunions  de travail durant l’élaboration du CDT  n’ont jamais fait mention d’aucunes des observations contenues dans ce rapport. La délibération que vous présentez est ainsi surprenante d’autant plus que les arguments développés ne sont pas convaincants ». L’UMP a fait part de sa perplexité  : « Pourquoi la Région donne un avis mal ficelé et présentant des contre-vérités. Parce qu’il fallait rapidement rendre cet avis, car si vous ne l’aviez pas fait, il aurait été considéré comme favorable. Ce CDT est particulièrement complet. Vous reconnaissez que ses perspectives sont bonnes. Et vous rendez un avis avec de nombreuses contradictions ».  EELV n’a pas manqué de demander « qu’il faudra expliquer pourquoi l’Etat l’a avalisé »

     

    La Région dans son avis « regrette que le projet de CDT ne comporte pas de projet de territoire complet, au-delà de l’accent particulièrement appuyé autour du numérique, qui doit s’inscrire dans une vision régionale partagée » mais il reconnait « l’intérêt des orientations du projet stratégique de développement » s’appuyant sur 3 moteurs : la ville numérique, créatrice et durable. Elle constate que « certains projets de transports en commun inscrit dans le projet de  CDT ne figurent pas dans le cadre fixé par le Plan de Mobilisation pour les transports, les projets de PDUIF et de SDRIF ».  Elle regrette que « l’objectif de réalisation de logements sociaux soit inférieur au taux de 30% que préconise le projet de SDRIF ». Elle demande enfin que « l’objectif de développement équilibré en faveur des populations et des entreprises locales, en particulier des plus petites entreprises soit mieux affirmé afin de favoriser une plus grande diversification en termes d’emploi, en cohérence avec la SRDEI (Stratégie régionale de développement Economique et d’Innovation » 

     

    Bernard Gauducheau a démonté tous ses arguments à travers trois amendements qui ont été déposés par son groupe et rejetés par la majorioté PS-PS-EELV-PC-PG. Il n’a pas manqué de relever une contradiction dans cet avis qui nie l’existence d’un projet de territoire et de l’autre reconnait « l’intérêt des orientations du projet stratégique de développement durable de ce CDT ». Il a rappelé que certains projets de transports figuraient dans le plan de Mobilisation, d’autres dans le PDUIF  (Plan de déplacement)  et le SDRIF (Schéma Directeur Régional) en citant les projets de qaurtiers de la gare Pont de Sévres, Issy-RER, Fort d’Issy/Vanves/Clamart, le prolongement de la ligne 12 du métro et des TCSP « Croix du Sud (Antony-Clamart) » et  Val de Seine. Il a indqué que « le PLH (Plan Local de l’Habitat) arrêté le 20 Décembre 2012 engage GPSO sur un objectif de production globale de 650 Logements sociaux/an ( 500 par  production neuve et 150  par agrément dans le parc ancien) soit 32,50 de l’objectif de territorialisation des objectifs de logements (TOL) de 2000, qui me semble supérieur aux objectifs en valeur absolue de l’avant projet de SDRIF »  Enfin, il a relevé qu’à ce jour, « 80% du tissu économique de GPSO est composé de PME et de TPE. « GPSO n’a pas attendu vos recommandations dans la mesure où plusieurs structures permettant d’accueillir ce type d’acteurs économiques existent ou sont en projet (pépinières d’entreprises, hôtel des métiers d’arts…) »

  • LE PPI LYCEE FRANCILIEN : VANVES SOLLICITEE MAIS PAS TRES AIDEE POUR MICHELET

    La réhabilitation des équipements sportifs du Lycée Michelet attendus depuis longtemps par sa communauté scolaire et la ville de Vanves pourrait bien être inscrite au programme prévisionnel d’investissement (PPI) des lycées pour la période 2012-2020 qui sera examiné fin Novembre par le Conseil Régional. D’autant plus qu’un accord a été passé au début de l’été entre le conseil général, le conseil régional et l’Etat

     

    Ce PPI  vient de faire l’objet d’un avis du conseil général des Hauts de Seine lors de la dernière séance du 19 Octobre. Il s’agit de poursuivre et de répondre à l’urgence patrimoniale des 469 établissements franciliens représentant environ 6,5 millons de m2, en luttant contre les inégalités sociales, scolaires et territoriales, d’orienter une carte des formations favorisant la polyvalence des lycées et la mixité sociale ainsi que l’égal accés à l’ensemble des filières, de développer des internats de proximité, mettre en place une stratégie régionale pour l’accessibilité « handicap ».

     

    Ainsi pour  le sud des Hauts de Seine, le besoin de places nouvelles est estimé de l’ordre de 500 places, tout particulièrement dans les communes à proximité de Paris comme Vanves. « Compte tenu de l’absence de disponibilités foncières des sites existants », la Région  propose de « solliciter les communes pour identifier un site susceptible de constituer l’extension d’un lycée existant » et de « contribuer à réduire les concurrences inter-établissements très forts dans ce secteur, tout en envisageant au besoin l’expérimentation d’une politique d’affectation inter-académique en fonction des places et des évolutions de l’offre dans Paris intra-muros ».

     

    Ce qui a été entendu par les maires concernés comme l’a montré le débat sur cette question. Catherine Margaté (PC) a laissé entendre que les communes riveraines de Paris comme Malakoff sont tout à fait prêt à aider la Région pour trouver des terrains. Patrick Alexanian son collégue de Bagneux a indiqué qu’une annexe du lycée Lakanal devrait s’installer sur les terrains de la DGA. Mais ils étaient bien les seuls à défendre ce PPI car Claire Barody Weiss, Vice Présidente  chargé des colléges a indiqué que la moitié du PPI précédent pour les Hauts de Seine n’avait pas été réalisé. « On peut donc se poser des questions ».

     

    D’autant plus que des maires comme Bernard Gauducheau (UDI) se sont vus répondre souvent par la Région qu’il n’y avait aucune urgence, celle-ci préférant privilégier des établissements et des territoires défavorisés. Le dossier d’ouverture du parc du lycée et la réhabilitation des équipements sportifs le démontrent aisément même si l’on sent quelques avancées à entendre le maire, le conseiller général et le proviseur. Mais il ne faut pas trop se faire d’illusion : L’un des principaux objectifs du SDRIF est de favoriser l’Est de la Région pour réequilibrer le déséquilibre Est-Ouest, et pas les Hauts de seine, ni les Yvelines.

  • 2 JOURS ET 22H DE DEBATS AVEC 222 AMENDEMENTS POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL

    Le Maire de Vanves venait de sortir du conseil régional qui débattait du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) où il était le porte parole du groupe UDI,  lorsque le sénateur de Vanves s’installait à tanble aux Platanes pour regarder le débat François Fillon-Jean François Copé,  avec plus 25 élus et militants UMP autour de moules/frites. Son groupe s’est abstenu sur le SDRIF après une explication de vote donné par Bernard Gauducheau  ne cachant pas « avoir trouvé intéressant le niveau du débat, des échanges », espérant que la période qui s’ouvre de concertation et de consultation à l’occasion de l’enquête publique, donnera l’occasion à la Région de consulter les élus. Il n’a pas manqué » de faire part de son inquiétude « alors que tout le monde a parlé de gouvernance, d’autorité organisatrice du logement, de STIF et de SDIF….On ne sait plus où on est avec les SCRAE, PRA, PDU etc…Peut être allons-nous à l’inverse de ce que l’on recherche ».  

     

    2 jours de plénière,  soit 22 H de débat avec une pluie d’amendements – 377 – réduit à 222 grâce à 3 ou 4  amendements de l’Exécutif reprenant plus d’une cinquantaine de l’opposition, dont au moins un de l’UDI sur la nécessité d’engager une réflexion sérieuse, globale et innovante sur le Bd Périphérique.  « Une première, alors que généralement, la majorité vote contre pour les reprendre ensuite. Cela montre que l’opposition a un rôle d’alerte » constatait l’opposition UMP/UDI. Les conseillers régionaux se sont livrés à un double jeu consistant d’un côté à défendre son « bout de gras » en demandant d’obtenir une pastille d’urbanisation partielle ou de supprimer une pastille d’urbanisme préférentielle, donc des amendements à seule portée locale pour soutenir une municipalité ou à défendre des positions plus politique : Ration de construction de 5 logements pour 1 emploi dans les Hauts de Seine de Paris contre 1 logement/1 emploi dans les autres départements par exemple, quota de 30% de logements sociaux au lieu de 20%, Autorité organisatrice du logement (AOL)... défendu par la majorité de gauche.

     

     « Ce débat n’a pas été à la hauteur des enjeux du SDRIF qui est prescriptif, et engage l’Ile de France pour 30 ans. Les discussions concernent des aménagements très localisés à l’intérêt limité par rapport à l’aménagement général de la Région. On sent bien que c’est laborieux ! De surcroît la Région subit les atternoiements du gouvernement notamment sur le projet du Grand Paris. On vient d’apprendre que Jérôme Cahuzac, ministre du budget, a proposé de réduire les crédits à la SGP (Société du Grand Paris). Nous avons vraiment des craintes qui nous conduisent à être vigilants » confiait Bernard Gauducheau hier en fin d’après-midi, quelques heures avant le vote, et la fin de cette séance qu’il a suivit de bout en bout, en intervenant souvent sur de multiples questions soulevées par les amenements. Et notamment sur cette fameuse AOL : « La problématique du logement nese réglera pas par cette piste qui ne parait pas la meileure. Après des années de colloques, de débats, on n’a trouvé aucune solution, ni une méthodologie adaptée » a-t-il déclaré en ayant souvent défendu les maires et la commune, cellule de base de notre démocratie, contre une région qui a tendance à vouloir régenter les autres collectivités  comme l’accuse l’opposition.