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bernard gauducheau porte parole

  • 2 JOURS ET 22H DE DEBATS AVEC 222 AMENDEMENTS POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL

    Le Maire de Vanves venait de sortir du conseil régional qui débattait du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) où il était le porte parole du groupe UDI,  lorsque le sénateur de Vanves s’installait à tanble aux Platanes pour regarder le débat François Fillon-Jean François Copé,  avec plus 25 élus et militants UMP autour de moules/frites. Son groupe s’est abstenu sur le SDRIF après une explication de vote donné par Bernard Gauducheau  ne cachant pas « avoir trouvé intéressant le niveau du débat, des échanges », espérant que la période qui s’ouvre de concertation et de consultation à l’occasion de l’enquête publique, donnera l’occasion à la Région de consulter les élus. Il n’a pas manqué » de faire part de son inquiétude « alors que tout le monde a parlé de gouvernance, d’autorité organisatrice du logement, de STIF et de SDIF….On ne sait plus où on est avec les SCRAE, PRA, PDU etc…Peut être allons-nous à l’inverse de ce que l’on recherche ».  

     

    2 jours de plénière,  soit 22 H de débat avec une pluie d’amendements – 377 – réduit à 222 grâce à 3 ou 4  amendements de l’Exécutif reprenant plus d’une cinquantaine de l’opposition, dont au moins un de l’UDI sur la nécessité d’engager une réflexion sérieuse, globale et innovante sur le Bd Périphérique.  « Une première, alors que généralement, la majorité vote contre pour les reprendre ensuite. Cela montre que l’opposition a un rôle d’alerte » constatait l’opposition UMP/UDI. Les conseillers régionaux se sont livrés à un double jeu consistant d’un côté à défendre son « bout de gras » en demandant d’obtenir une pastille d’urbanisation partielle ou de supprimer une pastille d’urbanisme préférentielle, donc des amendements à seule portée locale pour soutenir une municipalité ou à défendre des positions plus politique : Ration de construction de 5 logements pour 1 emploi dans les Hauts de Seine de Paris contre 1 logement/1 emploi dans les autres départements par exemple, quota de 30% de logements sociaux au lieu de 20%, Autorité organisatrice du logement (AOL)... défendu par la majorité de gauche.

     

     « Ce débat n’a pas été à la hauteur des enjeux du SDRIF qui est prescriptif, et engage l’Ile de France pour 30 ans. Les discussions concernent des aménagements très localisés à l’intérêt limité par rapport à l’aménagement général de la Région. On sent bien que c’est laborieux ! De surcroît la Région subit les atternoiements du gouvernement notamment sur le projet du Grand Paris. On vient d’apprendre que Jérôme Cahuzac, ministre du budget, a proposé de réduire les crédits à la SGP (Société du Grand Paris). Nous avons vraiment des craintes qui nous conduisent à être vigilants » confiait Bernard Gauducheau hier en fin d’après-midi, quelques heures avant le vote, et la fin de cette séance qu’il a suivit de bout en bout, en intervenant souvent sur de multiples questions soulevées par les amenements. Et notamment sur cette fameuse AOL : « La problématique du logement nese réglera pas par cette piste qui ne parait pas la meileure. Après des années de colloques, de débats, on n’a trouvé aucune solution, ni une méthodologie adaptée » a-t-il déclaré en ayant souvent défendu les maires et la commune, cellule de base de notre démocratie, contre une région qui a tendance à vouloir régenter les autres collectivités  comme l’accuse l’opposition.