Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS - Page 3

  • CRISE SANITAIRE : LA VILLE DE VANVES, LE DEPARTEMENT ET LA REGION EN CAPACITE DE FAIRE FACE

    Comme d’habitude, à la veille de la trêve des confiseurs la semaine dernière,  nos élus vanvéens ont siégé dans les assemblées franciliennes : Bernard Gauducheau  à la Région qui a voté son budget 2022 mercredi dernier d’un montant de près de 5 milliards d’euros, destiné notamment à consolider la relance et à soutenir les partenaires - acteurs économiques et associatifs, collectivités territoriales, ou encore personnels soignants toujours durement touchés par la crise sanitaire, et au Conseil de la Métropole du Grand Paris vendredi. Tout comme Sandrine Bourg au conseil départemental des Hauts de Seine, vendredi, où, contrairement à Isabelle Debré qui se faisait un devoir d’assister à la totalité des séances plénières, s’éclipse à un moment donné, sûrement pour d’autres charges sûrement plus  importantes, comme à son habitude   

    Elle a néanmoins assisté le matin à la présentation par le préfet des Hauts de Seine, du rapport d’activité des services de l’Etat  pour 2020/2021 et dressé une feuille de route pour 2022, en revenant sur cette crise sanitaire hors norme qui a suscité une mobilisation totale des services et impacté très tôt le département avec un premier cas détecté des Février 2020, en donnant quelques chiffres : 70 000 cas positifs  et 120 000 cas contacts déclarés entre Mai et Décembre 2020, 14 500 masques distribués, 95 centres de dépistages déployés en 2020 qui ont réalisés 125 000 tests hebdomadaires, avec 17 opérations de dépistages entre Mai et Décembre 2020,  puis de 25 centres de vaccinations début 2021 avec un vaccinodrome ouvert dans l’ARENA puis au PULV, un vaccin’bus …remobilisé à la Rentrée pour la 3e dose. «On a toute capacité pour faire face !» a assuré Laurent Hottiaux en précisant que 91% des altoséquanais ont été vaccinés avec les deux doses. Dans le même, temps l’Etat s’est préoccupé des plus précaires touchés par le Covid, avec un centre dédié au CASH de Nanterre, des aides alimentaires (1,3 M€), …

    Une crise sanitaire qui a eu des conséquences économiques, avec un chômage qui a augmenté de 5,3 à 7,3%  pour redescendre à 6%, avec 50 8858 demandes d’activités partielles avec le versement de 1,15 Md€ d’indemnisations aux entreprises, pour 12,1 Milliard de prêts garantis, des reports d’échéances fiscale, 1 milliard d’euros de d’allégement fiscal, avec 1,5 milliards de crédits pour le plan de relance dans le département dont certaines entreprises et commerces ont bénéficié à Vanves, avec les aides de GPSO et du Conseil  Départemental

  • VANVES AU CŒUR DE L’HISTOIRE DU GRAND PARIS QUE PIERRE MANSAT A COMMENCE A ECRIRE

    «6 juillet 2006. Dans la salle des mariages de la mairie de Vanves, sous le buste de Marianne, le maire Bernard Gauducheau ouvre la séance constitutive de la Conférence métropolitaine. Cinquante‑trois maires et présidents de collectivités, installes autour de grandes tables couvertes de feutre vert, ont repondu a l’invitation de Bertrand et de vingt‑six autres maires. L’initiative m’en revient. Je jubile. Le climat est excellent ; tous les participants souhaitent travailler ensemble. Daniel Guiraud, maire PS des Lilas, met les points sur les i : Nous ne sommes pas le syndicat des voisins de Paris, c’est notre avenir commun qui est en jeu». Cet événement historique pour la Métropole du grand Paris est rappelé dans un ouvrage fort intéressant pour ceux qui s’intéressent au Grand Paris vient de paraître à point nommé alors que la métropole du Grand Paris est en panne et la réforme de la gouvernance de la région métropole se fait attendre : «Ma vie en rouge» est signé de Pierre Mansat, adjoint communiste au maire de Paris, entre 2001 et 2014,  aux éditions Presse Universitaires de Grenoble 

    «Ce pourrait n’être que le récit  politique engagé de l’un des porteurs de la vision métropolitaine du Grand Paris. Ce pourrait n’être qu’un roman de genre, polar noir politico‑financier avec suspens et meurtre à la clé. C’est les deux à la fois. Tissant habilement réel et fiction, il nous invite, sur les traces de Pierre Mansat à plonger au cœur de l’invention métropolitaine du projet du grand Paris, aux côtés de Bertrand Delanoë. En parallèle du récit sincère et enlevé de Pierre Mansat, une autre partition se joue, en intermèdes : celle d’un roman noir de pure fiction, signé Christian Lefèvre» indique l’éditeur dans sa présentation.

    Mais le socle, la colonne vertébrale du livre  est son récit personnel, détaillé et : «très politique de l'émergence de la question métropolitaine / grand Paris dans le débat public». Il s'efforce de décrypter comment se fabriquent les politiques publiques, les espoirs, les avancées, les obstacles. Ce texte écrit avec ses tripes est un récit de l'engagement, et peut être le seul récut de l’histoire tout récente du Grand Paris qui manque. «J’ai pensé intéressant d’écrire ce libre, parce qu’il y a une curiosité sur ses années 2001- 2014  qui ont été importantes pour la capitale – aprés on peut avoir un jugement sur ce qui a été fait -  du point de vue démocratique, de politique du vélo, des transports, du logement social, des politiques écologiques… qui n’a pas été raconté. Il n’y a aucuns ouvrages, ni d’articles qui fassent un bilan de ces 13 années. J’ai pensé que cela pourrait interésser d’avoir un regard de l’intérieur, sous un angle particulier certes, que l’on raconte ces années Delanoë qui me semblent être extrêmement intéressantes pour l’histoire de Paris et du Grand Paris. Je voulais, alors qu’il y a beaucoup de commentateurs et d’analystes qui ont réduit l’affaire en «Delanoë veut s’entendre mieux avec les communes voisines», montrer que certes cela a existé, mais qu’il y avait bien la volonté de modifier fondamentalement la gouvernance de cette partie métropolitaine» confiait il ces jours-ci à l’auteur du Blog

  • LA DEPUTE DE VANVES FAIT PARTIE DES ELUS LREM QUI PROPOSENT DE SUPPRIMER LA METROPOLE DUGRAND PARIS

    Florence Provendier député de la 10e circonscription fait partie des 39 députés LREM franciliens qui ont récemment rédigé  une tribune demandant à mettre fin à l’inaction concernant la Métropole du Grand Paris (MGP) et qui devrait sûrement apporter son soutien à une proposition de lois qui sera déposé bientôt par deux de ces collégues de Paris et du Val de Marne.

    «La MGP est aujourd’hui un territoire où la vie au quotidien est une épreuve pour beaucoup d’habitants et dont l’attractivité ne cesse de s’affaiblir. Si nous prenons aujourd’hui la plume, c’est pour tenter de mettre fin à l’inaction.  Le plan de relance que nous mettons en œuvre actuellement doit nous permettre d’accélérer les investissements, notamment dans les transports en commun, la rénovation thermique des bâtiments, la construction de logements, le développement des modes de déplacements plus propres comme le vélo. L’Ile de France représente un formidable terrain pour construire un marché du travail plus durable avec des filières professionnelles et des métiers d’avenir. Pour y parvenir, nous avons aussi des questions d’organisation territoriale à régler. Notre région capitale est un enchevêtrement de collectivités et d’institutions qui rend difficile la mise en place de politiques publiques efficaces. Nul ne sait qui a compétence sur quel sujet, qui est responsable de la mise en place de quelles politiques. La métropole est-elle en mesure de travailler dans les mois qui viennent pour l’intérêt général, de sortir du compromis mou pour porter une réelle vision et des politiques fortes ? On ne peut plus attendre» écrivent ces 39 députés LREM

    Ils proposent de «sortir de l’impasse institutionnelle. Les réponses ne viendront pas d’ailleurs. C’est à nous, élus franciliens, de nous saisir du sujet, comme cela a été fait dans d’autres territoires. Dans l’immédiat, il nous faut clarifier les circuits de redistributions fiscales entre les territoires et revenir au droit commun en transformant les EPT (Etablissement Public Territorial) – comme GPSO - en renforçant le bloc communal : c’est le bon échelon pour la mise en place de politiques publiques de proximité.  Dans un second temps, nous devrons nous poser la question de la clarification des compétences entre la région, les départements et le bloc communal. Cela sera l’occasion de revoir aussi la gouvernance démocratique de notre territoire : nous sommes nombreux à penser que demain les élus départementaux et régionaux pourraient être les mêmes, dans l’esprit de la réforme du «conseiller territorial» pour plus de cohérence. Tout ne se fera pas en quelques jours. Cela prendra même du temps. Mais à l’heure où notre territoire est confronté à des défis majeurs, nous ne pouvons pas continuer à accepter la situation de blocage et d’illisibilité démocratique dans laquelle nous sommes en Île-de-France. A nous toutes et tous de nous saisir du sujet et de construire l’avenir de notre Région du Grand Paris» invitent ils

    D’ailleurs deux d’entre eux vont déposer une proposition de loi pour revoir l’organisation institutionnelle du Grand Paris. Ils y proposent notamment de transformer la Métropole du Grand Paris en pôle métropolitain et les actuels établissements publics territoriaux en EPCI à fiscalité propre.  Une manière pour ces derniers de relancer les réflexions sur ce chantier annoncé par Emmanuel Macron au début du quinquennat, mais qui reste toujours au point mort. «Trop complexe sur le plan institutionnel, trop faible financièrement et en matière de compétences, la MGP, créée le 1er janvier 2016, ne dispose pas de prérogatives claires lui permettant d’assurer une cohésion sociale, incarner une puissance publique et développer l’attractivité internationale de la capitale du pays »expliquent ils. «Elle est enserrée dans un mille-feuille territorial - État, région, départements, communes et d’intercommunalités,  les EPT -  créant une cohabitation entre une multitude de strates, ce qui conduit à une impuissance collective» ajoutent ils.

    Cette première étape devrait être suivi par «une réflexion approfondie sur les projets que le futur Grand Paris devra porter pour renouer avec les objectifs du projet visionnaire initial, et sur le nouveau modèle de gouvernance approprié pour une réalisation efficace» pour « déboucher sur une réforme institutionnelle d’ampleur impliquant les EPCI, Paris, les départements et la région Île de France » indiquent ils