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Sportifs vanvéens - Page 7

  • PORTRAITS DE VANVES : MICHELLE SULTAN (suite et fin) – LE TAÏ CHI CHUAN, C’EST MA VIE !

    Michelle Sultan qui une vanvéenne pure souche célébre cette année ces 80 ans. Elle est l’invité du blog Vanves Au Quotidien pendant ce week-end,  dans le cadre de portraits. Elle raconte comment Vanves lui a permis de rencontrer l’un des plus grands maîtres du Tai Chi Chuan, Yuang Hong Haï. 

    Michel Sultan a rencontré et connu le maître Yuan Hong Hai au gymnase Magne lors d’un stage organisé par maitre Floquet qui l’avait invité pour ses 3 jours. « Il n’était jamais sorti de la Chine, ne parlait pas un mot de français. Un de mes élèves a lu  un dans journal spécialisé dans l’Aikibudo, un article annonçant la venue d’un maître chinois à Vanves. Nous sommes allés avec mes élèves, suivre ce stage. On ne pouvait pas aller en Chine, mais elle venait à nous. Nous avons vu ce que l’on n’avait jamais vu, car Yves Blanc avait une technique traditionnelle (style Cheng Man Ch‘ing), c'est-à-dire d’autres techniques faites par le  Comité des Grades de Pékin, plus modernes, codifiés se pratiquant à mains nues ou avec des armes. Ce maître a vu qu’on était les seuls à venir en  groupe, ce qui l’a frappé. On a échangé nos cartes et nous sommes restés en contact. Il a pris l’initiative de m’écrire de Chine, lorsqu’il est revenu en France,  dont il n’est pas reparti en 1989, en ayant appris notre langue en moins d’un an dont il parle de façon magistrale. J’ai eu la chance d’apprendre à ses côtés beaucoup de chose et j’ai la chance de le faire partager au travers de mes cours » raconte t-elle. Nouvelle preuve de l’impact d’une telle manifestation qui était passé inaperçue sauf pour les adeptes des arts martiaux. « Travailler avec des maîtres de très haut niveau apporte une technique meilleure, chacun ayant sa personnalité, et sa façon de transmettre, ce qui permet d’avoir différents styles et d’enrichir les techniques que l’on partage » raconte Michelle Sultan qui nous explique ce qu’est le Taï Chi Chuan   

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi parle t-on de la « boxe de l’ombre » ?

    Michelle Sultan : « Parce qu’il y a un côté philosophique  en revenant à ce mot « Tao » qui est une représentation de l’univers. Lorsqu’on voit les gestes, sauf pour quelqu’un d’averti qui peut les décoder, ils sont très doux, très fluides comme la marche de l’univers. Mais d’un seul coup, parce que cela se déroule lentement,  ils peuvent devenir une arme de combat, de défense. C’est le seul art qui peut aller de la détente au combat, en devenant très rapide et très efficace. Pour la maîtrise cette discipline, il faut le double d’année, par rapport au  Kung-Fu, parce que c’est un travail intérieur. C’est pourquoi l’on parle de boxe de l’ombre.  La discipline interne est le Taï Chi Chuan parce que l’on travaille sur l’énergie principalement interne. La discipline externe est le Kung-Fu parce que c’est sur la force physique musculaire et rapide.  

    VAQ - En quoi est il bienfaisant ?

    M.S. : « A tout niveau ! Parce que l’on travaille en groupe, avec des échanges, parce qu’il y a une maîtrise de l’esprit et du corps tranquillement sans chercher la performance, le résultat car cela demande beaucoup de temps, de patience et de persévérance. On recherche un état de tranquillité. On pourrait prendre l’image du chat très calme et tranquille, mais dés l’instant, si nécessaire, il peut déployer une puissance extraordinaire, avec beauté, efficacité et rapidité. 

    VAQ - En quoi aide t-il à bien vieillir ?

    M.S. : « Parce que ce sont des exercices, que l’on peut pratiquer de 7 à 107 ans, ensemble dans un groupe. On travaille la respiration, la souplesse articulaire, la force musculaire, la bonne posture… qui se pratique sans forcer, que l’on adapte en fonction de la personne, pour répondre aux besoins de chacun, car chacun a une demande différente. Il faut être à l’écoute de chacun, s’adapter

    VAQ – Où le pratiquez-vous et le professez-vous ?

    M.S. : « A Vanves, dans la section des Arts Martiaux du Stade  de Vanves que j’ai rejoint en 1991, grâce à MM Aveneau et Clérin, où je donne des cours, j’organise des stages. Je me souviens d’un grand gala des Arts Martiaux vers 1996 avec tous les grands maitres et surtout un maitre d’Aikibudo qui fut extraordinaire.  Quelquefois, on pratique le Tai Chi Chuan sur les pelouses du parc F.Pic lorsqu’il fait beau, pour le plaisir de le faire ensemble, en dehors des cours. Maintenant, je suis principalement à Vanves, quelquefois dans des entreprises (Renault, Sanofi)  où l’on voit actuellement les bienfaits apportés par cette discipline dans le contexte stressant où ils vivent. Je n’ai pas l’intention de prendre ma retraite mais de vivre et faire partager ma passion et pratiquer jusqu’à mon dernier jour.

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE DISPARITIONS ET DISTINCTIONS

     Les événements se sont précipités ses derniers jours à Vanves sur lesquels le Blog revient : Les obséques de Néhiba Attia, conseillére municipale et communautaire auront lieu cet après midi à 15H45 au cimetière municipal. Le maire a annoncé qu’il lui rendrait hommage lors du prochain conseil municipal du 11 Décembre prochain. La disparition d’un grand monsieur de la musique africaine qui a vécut quelques années à Vanves,  Tabu Ley Rochereau.

    La projection demain aprés midi à 17H30 à l’hôtel de Ville du film « Les Petits Mots Doux » réalisé par Bernard Bourdeau et Antoine Bonnin en collaboration,  organisée par l’association les Papillons Blancs des Rives de Seine. « C’est l’aboutissement d’une réflexion menée par des parents et des professionnels de l’Association sur la vie affective et l’accompagnement des personnes handicapées mentales ».

    TABU LEY ROCHEREAU : Les spécialistes et les connaisseurs ont appris le 30 Novembre, que le dernier survivant de la génération qui a inventé la rumba congolaise à la fin des années 50 est décédé : Tabu Ley Rochereau, père du rappeur français Youssoupha. Savez-vous qu’il a vécut à Vanves durant quelques années dans l’immeuble de la rue Raymond Marcheron où il avait pour voisin, Raymond Deniau. Il avait dû quitter le Zaïre (ex-congo) après sa brouille avec Mobutu, au début des années 90, qui lui avait confisqué tous ses biens. A cause de sa chanson « le glas a sonné » qu’une radio d’opposition zaïroise avait pris pour indicatif. Durant son séjour vanvéen, il s’était trouvé en bute avec les services de l’OFFRA qui lui avait refusé sa demande d’asile.  C’est sous ce surnom « Rochereau » décerné suite à une blague de potaches qu’il a été l’une des grandes stars de la rumba congolaise moderne avec Franco et qu’il a été l’un des fondateurs de la chanson moderne africaine, dont la réputation en Afrique, valait cette de Johny Halliday. Il s’était produit sur la scéne de l’Olympia dans les années 70 en première partie du récital de Julien Clerc, avec son groupe « Africa Fiesta Vita » qui avait fait un tabac. Beaucoup de chanteurs se  sont déclarés héritiers spirituels de « Roche » dont Manu Dibango qui a joué avec lui pendant 4 ans. Durant son séjour à Vanves, ses enfants étaient au lycée Michelet et faisaient du basket dans la section du Stade de Vanves. Il avait joué devant les jeunes des centres de loisirs pour le Noêl 92. « Avant d’être un citoyen du monde, on est un citoyen de sa ville, de son village, de quartier » confiait il à l’auteur de ce blog pour des portraits dans Vanves Info et la Tribune régionale 

    STADISTES : Beaucoup de stadistes ont été  mis à l’honneur à l’occasion de l’assemblée général du Stade de Vanves Vendredi dernier. Tout d’abord les jeunes judoka de la section Arts Martieux, qui ont fait une démonstration de leur savoir, et raflent tous les podiums dans le département et la Région, ont été choisis comme « stadistes de l’année » avec Manon Marlot, de la section Natation, championne de France du 200 m brasse. Ensuite des dirigeants du Stade de Vanves,  ont reçu la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports, car « ils donnent du temps  sans compter, dans l’ombre, pour que les sections sportives fonctionnent » constatait Bernard Gauducheau avec Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports  : Laurence Toison (Athlétisme), Jean Louis Vittori (Basket), Isabelle Jurado (Danse), Paul Rambot (Arts Martiaux), Florence Zombis (Escrime), Giles Goré ( Tennis de table), Corinne Varieros (GV), Daniel Drouard (Plongée). 

    STADE DE VANVES : L’assemblée Générale du Stade de Vanves a officialisé, vendredi dernier, la création de sa 16éme section sportive consacré au rugby à 7, une variante du rugby très ludique selon Laurent Cazenave-Lacroutz, son président. Elle s’entraîne tous les vendredis entre 18H et 19H30 sur le terrain synthétique du PMS André Roche. Le stade de Vanves compte 4322 adhérents à parité hommes/femmes, dont 52% jeunes (+10%)  et 48% d’adultes, et 70% de vanvéens. Cette association omnisports a renforcé son équipe administrative avec  un responsable administratif depuis Septembre 2013 : Benjamin Recoura. Après une réorganisation des écles des grosses sections (football, basket, tennis,natation…), un effort très important en matière de communication avec guide pratique, site internet et facebook, les efforts pour cette saison 2013/14 devraient porter sur la modernisation du siége, un renforcement de ses moyens informatiques et de gestion a indiqué le président Chauvet qui a salué d’un mot quelques résultats en natation avec Manon Marlot, en athlétisme avec Djamel Mastouri, le tennis dont l’équipe première se maitient en 1B et un joueur qui est entré dans les 1000 premiers joueurs (M.Bensoussan), le Hand qui est certes redescendu mais est la 1ére équipe de son championnat

  • PORTRAIT DE VANVES - JEAN ROYER (I) : LE KINE DU SPORT REVIENT DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE BEACH SOCCER A TAHITI

    Jean Royer est  un vanvéen de pure souche, né dans le bâtiment qui accueille depuis 1976, son centre de kinésithérapie de la rue Monge, et a hébergé la fameuse maternité de la Poussinière. Lorsque le Blog de Vanves Au Quotidien, l’a rencontré, il rentrait de Tahiti où s’est déroulé le championat du monde de beach Soccer, durant lequel, il était le préparateur physique de l’équipe nationale tahitienne. Car il est l’un des préparateurs physiques de la FFF (Fédératuon française de Football).

     

    « L’histoire a démaré voilà 4 ans, lors de la saison 2009, où la sélection nationale de Tahiti avait besoin d’un préparateur physique en France pour faire la Coupe de l’Outre Mer qui a lieu en métropole tous les deux ans. La FFF,  sur demande de la direction technique de Tahiti, a proposé mon nom puisqu’à cette période là, je n’avais pas de contrat au niveau des jeunes ou des seniors. Le courant est bien passé, dés la première année, et je les ai, de nouveau, suivi deux ans après, en 2011, en métropole pour la 2éme coupe d’Outre Mer. A ce moment là, les cadres de l’équipe de foot à 11, m’ont annoncé qu’ils avaient monté une équipe de Beach Soccer (football sur sable) pour disputer la coupe du Monde à Ravennes en Septembre 2011, et souhaitaient que je prenne en charge leur préparation. Avec une victoire contre le Vénezuela, une défaite contre la Russie (5-0), puis le Nigeria (4-1), cette équipe a fait forte impressin et du coup, a été invité à Dubaï pour la Coupe Intercontinental en tant qu’équipe la plus spectaculaire du tournoi » raconte t-il plus d’un mois après son retour, en expliquant comment se joue le beach soccer : « A 5 joueurs (4 + legardien de but), des parties plus courtes en 3 périodes de 12 mn, les joueurs pouvant s’interchanger à volonté »

     

    « La FIFA (fédération Internationale de Football Association) a décidé d’organiser la Coupe du Monde de Beach Soccer à Tahiti en Septembre 2013. Nous préparé cette coupe du monde d’arrache-pied, des joueurs sont venus dans des clubs Suisses qui sont les meilleurs en Europe, pour  la préparer pendant 3 mois. L’objectif était, sur nos terres, d’être au moins qualifié pour le 2éme tour. Ce qui a été fait, puisqu’elle a battue les USA 3 à 2, les Emirats 3 à 2, et a connu une défaite contre l’Espagne. On a fini 2éme du groupe, ce qui nous a ouvert les portes des quarts de finale où on a rencontré l’ogre Argentin que l’on a battu 6 à 1. On est allé jusqu’en demi finale où on a rencontré la Russie championne du monde en titre. A 2m20s on menait encore 3 à 2, on se voyait en finale, mais une erreur d’arbitrage nous en a privé. Les russes ont égalisé 3 à 3 et ont gagné par 5 à 3. On s’est retrouvé pour la petite finale contre le Brésil avec un match 7 à 7 que ce pays a gagné au tir au but. Humainement quelque chose d’extraordinaire. Tout le monde nous reconnaissait dans la ville, signature de tee shirt » ajoute t-il en confiant que l’histoire ne va pas s’arrêter là : « Tahiti viendra en 2014 disputer la Coupe d’Outre Mer en France en 2014. Et je compte les faire venir à Vanves pour une soirée d’entrainement médiatique avec Expograph, et une rencontre avec les vanvéens ».

     

    Ainsi Jean Royer, ce n’est pas seulement Expograph. Ce  kinéséthérapeute de métier est  aussi préparateur physique, un des seuls de la FFF à être rattaché à des équipes étrangères : « Si l’entraineur est chargé de tout ce qui est tactique et technique, le préparateur physique est  chargé de tout ce qui est préparation physique, avant (préparation dans le vestiaire, problémes vertébraux, musculaires, massage d’échauffement…), pendant les entrainements (mise en place de technique d’entranements et d’augmentation de capacités physiques en accord avec l’entraineur), et après match (récupération, réparations des petits bobos), car dans le Beauch Soker il y a énormément de luxation d’orteils, de chevilles, de genoux… Tout repose sur les épaules du préparateur pour remettre les meilleurs joueurs en place » explique t-il. Et il fait cela depuis 35 ans au sein de la FFF. Mais cela est une autre histoire sur laquelle le Blog reviendra demain