Forte présence vanvéenne hier soir à 18H30 à l’Arc de Triomphe pour le ravivage de la Flamme présidée par Isabelle Debré Vice présidente du Sénat et Michel Judde président de l’association des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles » qui avait tenu son assemblée générale à l’UNESCO. Elle avait réuni 350 lyéens dont 3 classes ded Michelet pour débattre sur le théme « citoyenneté et développement dirable » avec des qurestions très pertinente de ces jeunes au lendemain de la COP 21 sur lequel le Blog reviendra. Plusieurs élus dont les adjointes au maire Saimpert, Goulobtzoff et Kaazan étaient présents hier soir pour cette cérémonie, la mairie ayant fait déposer une gerbe par MF Goulobtzoff et S.Bourg
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L’IMAGE DU JOUR : VANVES TRES PRESENT AU RAVIVAGE DE LA FLAMME
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HOMMAGE SOLENNEL DE LA NATION AUJOURD’HUI A UNE VANVEENNE : YVETTE FARNOUX
Un hommage solennel de la nation sera rendu, ce matin à 11H, à la résistante Yvette Farnoux, survivante d’Auschwitz, qui est décédé le 7 Novembre dernier à son domicile de l’avenue du Parc à l’âge de 96 ans. Elle se déroulera dans La cour d’honneur, longue de 102 mètres et large de 64 mètres, qui est l’espace central du site de l’hôtel national des Invalides. Selon un protocole stricte : Honneurs militaires, éloge funébre, sonnerie aux morts, minute de silence, Marseillaise, et peut être ce « chant des Marais » qu’elle chantait avec son époux à chaque cérémonie carrefour de l’Insurrection pour la journée national des Déportés.
Elle a été l’une des rares Françaises de l’histoire à être élevées à la dignité de Grande Croix de la Légion d’Honneur, huit au total, le 31 Décembre 2008. Résistante et déporté à Auschwitch-Birkernau, elle était la fondatrice avec son mari Abel Farnoux, décédé en 2008, de l’association de la mémoire des déportés et résistants d’Europe : « Avoir des enfants fut une grande revanche. Mais quand ils ont grandi, j’ai toujours eu peur pour eux. Peur que ça recommence… En fait, depuis la Libération, j’ai eu cette peur-là » confiait elle. C’est peut être pour cette raison qu’elle a créé plusieurs associations pour les enfants de déportés morts dans les camps, et s’est mobilisé sur le devoir de mémoires, avec son époux Abel Farnoux.
Née dans une famille juive alsacienne et ayant grandi dans le 16e arrondissement de Paris, sa jeunesse a été très vite zappée à cause des événements tragiques que traversaient l’Europe et la France. Elle a rejoint la Résistance en 1941, à l’âge de 22 ans, en volant du ravitaillement pour des résistants emprisonnés, puis en prenant en charge l’aide aux familles, sous les ordres de Berty Albrecht, une grande résistante alors responsable du service d’aide social des Mouvements Unis de la Résistance (MUR, Franc Tireur et Libération-Sud) qu’elle a remplacée après son arrestation. Arrêtée avec son mari, Jean-Guy Bernard, secrétaire général de Combat, à Paris le 28 janvier 1944, celui-ci est déporté dans l’un des derniers convois et meurt entre Drancy et Auschwitz. Elle connaît sa première nuit d’interrogatoire par la Gestapo où elle perdra son bébé, enceinte de 8 mois. Transportée à l’hôpital de Blois, elle s’en évade mais est rattrapée et transférée au siège parisien de la Gestapo, rue des Saussaies.
« Malgré les interrogatoires disons… musclés, ma seule gloire, ainsi que celle de mon mari, c’est qu’après notre arrestation personne n’a été capturé » témoignait-elle dans une interview publiée dans « Le Déporté » en 2009.Yvette Farnoux est ensuite transférée à Fresnes puis à Drancy, d’où elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau en avril 1944, puis à Ravensbrück. A la libération du camp, Yvette Baumann rencontre Abel Farnoux, évadé de Buchenwald après vingt-deux mois de captivité. Portant un uniforme d’officier américain, il est chargé du rapatriement des déportés de la zone. Les deux anciens déportés se marieront l’année suivante et auront trois enfants.
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A MICHELET DES LYCEENS TRAVAILLENT SUR LA GRANDE GUERRE A PARTIR DES EXPOSITIONS DE VANVES ET DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES
Le CDI du lycée Michelet a accueilli la semaine dernière lorsqu’était célébré le 97éme anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale 14-18, la première partie de l’exposition des archives départementales « Hauts de Seine dans la grande guerre » déclinée en 20 panneaux pour constituer une exposition itinérante afin d’être accueillie dans l’ensemble des collèges et lycées altoséquanais. Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, a organisée des visites guidée pour ses élèves de 3éme et les a réparti en binôme pour approfondir l’étude d’un panneau et effectuer des recherches en comparaison avec l’histoire locale. Les résultats de leurs travaux devraient lui être remis aujourd’hui, tout au moins pour la première partie de ce travail.
« Les élèves ont travaillés l’année dernière sur l’exposition de la mairie qui comportaient des éléments recoupant l’histoire de Michelet. Cette année, en partant l’exposition de l’an dernier de la ville de Vanves à partir de la brochure et de l’exposition de l’an dernier des Archives départementales à partir de ses 20 panneaux très bien faits, ils devaient comparer, faire une synthése, décrire ce qu’il y avait dans l’exposition des Archives, regrouper les panneaux par thème, et terminer par un avis argumenté sur l’exposition qu’ils devront me rendre pour lundi » expliquait Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, voilà quelques jours, au CDI du Lycée Michelet en accompagnant et en conseillant ses élèves de 3éme. « Dans un deuxième temps, je leur ai demandé de choisir un panneau pour travailler dessus à partir de questionnaires, de la brochure de Vanves sur laquelle ils peuvent reprendre certains éléments à partir des thèmes choisis (bombardements, monuments aux morts…), de mon livre dans lequel ils peuvent trouver certaines informations, d’internet pour trouver « en ligne » des éléments d’informations sur Malakoff ou ses alentours. L’objectif est qu’ils constituent un petit dossier, à partir du duquel ils écriront un texte, un article de journal où ils devront résumer toutes les données recueillies, et puis fabriquer une « une » de journal avec l’aide de la documentaliste du CDI qui leur a distribuée tous les données d’une fabrication de « Une » avec des schémas, le vocabulaire technique.. » explique Jocelyne Grandiau qui a beaucoup été aidé par la documentaliste comme l’année dernière lorsqu’elles avaient fait un travail similaire sur la seconde guerre mondiale, à l’occasion de la semaine de presse. « Les élèves avaient fait des titres très pertinents à partir des grands titres de la presse. On arrive à les intéresser vraiment, même si au départ cela a été difficile à mettre en route, car ils manquent totalement d’autonomie, mais ils se prennent ensuite au jeu. On arrive pour certains d’entre eux, à ce qu’ils tirent leur épingle du jeu et à faire de belles réalisations ».
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