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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 43

  • UN 70éme ANNNIVERSAIRE DU 8 MAI NEW LOOK : VANVES CELEBRE SES RESISTANTS ET SES ARTISANS DE PAIX

    La cérémonie patriotique marquant l’anniversaire du 8 Mai 1945  se déroule place de la République depuis son réaménagement. Elle revaît toujours un caractére particulier car c’est la place (historique) du village (vanvéen) où toutes les générations se retrouvent pour célébrer les morts pour la France de la seconde guerre mondiale mais aussi cette Europe qui a permis aux peuples qui la composent et à toute une génération de ne pas connaître de conflits depuis 70 ans. Elle s‘est déroulée différemment cette année pour des raisons d’économies, sans défilé entre les places du 8 Mai et de la République,  avec un temps de prière non plus à Saint François mais à Saint Remy. Mais le dépôt de gerbe a eu lieu place du 8 Mai en petite comité, les anciens combattants avec leurs drapeaux, sauf la FNACA qui l’avit oublié, et la  maire adjoint  chargée es Anciens combattants, Marie Françoise Goloubtzoff 

     

    Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, lors du temps de prière dans l’église Saint Remy, a noté « le petit clin d’œil de Dieu » avec cet évangile du jour de Saint Jean (15,12-7) qui est une exhortation  - « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » - nous invitant à « être des artisans de paix pour éviter de retomber dans les guerres ». Ce fut la ligne directrice de la cérémonie qui a suivie, simple et plein de symboles en présence des pompiers du Centre de Secours d’Isssy les Moulineaux habillés de leur tenue de combattant du feu : Remise de la Croix d’anciens Combattant à Nathalie Le Gouaellec conseillére municipale, lecture des 93 noms des vanvéens morts pour la France en 1939/45, dépots de gerbes par le CMJ, le CLAP (Comité Local des Anciens Combattants), de la Vice Présidente du Sénat et du conseil départemental  des Hauts de Seine avec 3 enfants, comme le faisait d’ailleurs son prédécesseur Guy Janvier (PS) mais avec un camarade, Antonio Dos Santos notamment,  du Maire bernard Gauducheau avec Bertrand Voisine et M.Henrion, ancien combattant. Boriz Amoroz, conseiller municipal (FG/PC)  et Claudine Charfe (FG/PC) qui avaient souhaité faire un dépôt de gerbe en hommage aux résistants et aux combattants de la liberté à cette occasion, dans le cadre de cette cérémonie, ont essuyé un refus des organisateurs. Du coup, ils ont organisé un dépôt de gerbe et une petite cérémonie simple place de l’insurrection dans l’après midi. 

    La ville de Vanves avait choisi de rendre homage à ses résistants vanvéens à l’occasion du 70éme anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945 avec une exposition à l’hôtel de ville que les participants ont découvert lors du vin d’honneur,  comme l’a indiqué Bernard Gauducheau lors de son discours : « Ils avaient choisi de poursuivre le combat pour la République, contre les nazis, la défense de la liberté et de la nation. Ils sont l’honneur d’une ville, berceau de la Résistance. Nous leur rendons hommage sur cette place de la République, lieu symbolique de leur idéal » a-t-il ajouté en constatant malheureusement que « les idéologies de la haine demeurent d’actualité ». Cette cérémonie s’est conclue par un hommage à l’Europe avec dépôt de gerbe et surtout l’hymne à la Joie interprêté par les éléves du conservatoire de musique de Vanves.

  • L’UNC DE VANVES VICTIME DE L’IGNORANCE ET DU MANQUE DE CULTURE GENERALE

    A quelques jours du 70éme anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945, de la fête de l’Aurope (9 Mai), de la journée nationale du Patriotisme (10 Mai), alors que la France est entré dans les célébrations du centenaire de la guerre 1914-18 depuis Août 2014, quelle n’a pas été la surprise du président de la 71éme section Vanves Malakoff de l’UNC en surfant  sur le site internet de la ville de Vanves que son association  n’apparaissait pas dans le guide pratique des associations 2015. A la rubrique « Cadre de Vie » sous section « Mémoire combattante » ne figurait que la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie » avec un texte qui expliquait « qu’elle défend les droits à réparation imprescriptible depuis 1919 (Clemenceau) ». Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves et quelques autres anciens combattants ont failli s’étrangler.

     

    Mais voilà, cette erreur est malheureusement le fait de la méconnaissance par les auteurs de ce guide virtuel de leur histoire contemporaine  et de la richesse associative vanvéenne qu’une intention de nuire ou de mal faire vis-à-vis de telle ou telle association.  C’est peut être aussi à mettre sur le compte des réformes qui touchent l’Education nationale à chaque nouveau ministre – on parle beaucoup du collége ces derniers temps -  et dont les résultats sont de plus en plus édifiants dans les nouvelles générations : mauvaise maîtrise de la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit, manque de culture générale et historique, …. D’où la nécessité du devoir de mémoire que prônent sans cesse ses associations d’anciens combattants, mais aussi de l’enseignement de l’histoire qui temps à maigrir – et même à disparaître -  dans les programmes scolaires. Ainsi le président de l’UNC Vanves a écrit un courrier au Maire pour s’étonner de cet oubli et rappeler aux responsablesdu PHARE qui gére ce guide des associations virtuels quelques faits historiques :

    Tout d’abord l’Union nationale des Anciens Combattants (UNC) est la plus anciene associatioon d’anciens combatants de France, créée en 1918 par Clemenceau et le pére Brottier. La section UNC de Vanves a été créée en 1924 et fait partie des plus anciennes associations vanvéennes. Une des rubriques du site Internet de la 71éme section UNC Vanves-Malakoff rappelle l’historique de la création de cette section vanvéenne et son activité surtout dans la période de l’entre deux guerres.

    Ensuite la FNACA a été créé en pleine guerre d’Algérie, le 21 Septembre 1958, association spécifique pour les anciens combattants d’Algérie, de Tunisie et du Maroc. C’est  à dire qu’elle n’œuvre pas pour l’ensemble des anciens combattants, veuves et orphelins, notamment ceux de 1914-18 en son temps ou du second conflit mondial, puis de la guerre d’Indochine, de Corée etc…comme c’est le cas pour l’UNC.  Des rappels bien nécessaire à un moment où l’absence d’une certaine culture générale conduit à ce genre de mélanges et de confusions. Et c’est bien cela qui est inquiétant à l’heure actuelle..     

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 20 – VANVES S’INSTALLE DANS LA GUERRE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Vanves s’est malheureusement installé dans cette « der des der »  même si le maire Aristide Duru  espérait fin Mai 1915, que « l’on pourra bientôt fêter la victoire avec l’entrée en lice de l’Italie » à la suite du traité secret de Londres (26 Avril 1915) signé avec l’Entente, où ce pays s’est engagé à entrer en guerre contre les empires centraux dans un délai d’un mois. Ou qu’il n’aura pas besoin  de recourir à l’émission de bons communaux à hauteur de 150 000 frs (de l’époque) que le conseil municipal l’a autorisé à faire,  pour assurer la trésorerie de la ville en ce mois de Mai 1915.  Les journaux de l’époque font état de bombardements allemands par les zeppelins incitant les autorités militaires à couper les lumières à Paris et dans la proche banlieue 

    L’absence des hommes commence à se faire ressentir. Ainsi Aristide Duru est obligé de faire un rappel lors du Conseil municipal du 30 Mai 1915 que l’instruction est obligatoire pour les enfants et que les écoles communales de Vanves fonctionnent. « En conséquence, il ne sera toléré aucune infraction à la loi et tous les enfants d’âge scolaire trouvés pensant les heures de classes dans les rues, où ils peuvent prendre de mauvaises habitudes de vagabondages, seront reconduits par les gents de l’autorité chez leurs parents qui seront invités à se conformés à la loi ». Des sanctions sont prévues si nécessaires. « La municipalité tiendra d’autant mieux la main à l’application de ses dispositions qu’elle estime avoir le droit dans beaucoup de cas, de veiller avec fermeté à l’instruction, à la bonne tenue et au bien être des enfants, en l’absence des pères de familles mobilisés » explique t-il. Fin 1914/début 1915, des élus s’étaient plaints de l’absence du capitaine des pompiers de Vanves mobilisés comme tous les hommes en âge de combattre, après des incendies. « La mobilisation a sensiblement réduit le nombre de pompiers. Il en existe une quinzaine environ, mais presque tous sont présents à Vanves et pourraient faclement répondre en cas de sinistres » répond Aristide Duru

    Lors de ces conseils municipaux, le maire fait état des vanvéens tombés au champ d’honneur, souvent très tard par rapport aux faits comme c’est la cas pour Gustave Bocahut instituteur de l’école du Centre dont la mort remonte au 23 Septembre 1914 à Champenoux, de Charles Lallemand, employé communal et porte drapeau du 50éme régiment territorial d’infanterie le 31 Mars 1915. Occasion pour lui « d’assurer un salut affectueux à tous les mobilisés de la commune et un souvenir ému à la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur » ainsi que les condoléances de la municipalité et du Conseil Municipal à leurs familles éprouvées. C’est d’ailleurs à l’occasion de ce conseil municipal du 30 Mai qu’un élu demande qu’un tableau d’honneur soit placé à la mairie avec le nom des citoyens de la commune pour honorer leur mémoire. Un collègue considère qu’une plaque serait insuffisante et qu’il y aurait lieu de faire un monument. Le maire a considéré « qu’un ensemble de mesure est à prendre pour honorer la mémoire des héros qui sacrifient actuellement leur vie à la patrie ». Mais il estime que « c’est après la guerre seulement que cette proposition pourra être utile ».