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commerce local - Page 33

  • UN FRANPRIX RELOCKE MANDARINE A VANVES

    En revenant de vacances, les habitués du Franprix du Centre Ancien ne reconnaissent plus leur supérette où tout a été réagencé et mis au goût du jour, selon le concept « Mandarine », déployé depuis le mois de mars 2015. « Pour se relancer, Franprix n'a cessé de tester des nouvelles identités et de nouveaux concepts ces dernières années. Mais ce travail est terminé depuis  deux ans. L'enseigne de proximité urbaine du groupe Casino s’est mis, depuis 2015, à déployer massivement « mandarine », son concept le plus abouti qui intègre toutes les idées testées in situ, et doit redonner une vocation d'épicier à Franprix Il devrait lui permettre de reprendre de la distance avec les concurrents, Carrefour City, A2Pas et consorts, qui ont mis les bouchées doubles pour conquérir la Région capitale. ».

    Il se distingue par l’utilisation massive des couleurs vives (à Vanves le orange, mais d'autres coloris sont disponibles comme le rouge) et du gris, la signalétique et le tablier que porte désormais tous les employés. 57% du parc aura adopté la nouvelle enseigne, soit 453 magasins d'ici la fin de l'année pour une harmonisation complète des 860 magasins en 2017.

    A Vanves les travaux se sont déroulés entre le 25 Juillet et le 11 Août.   Et le résultat est étonnant avec des espaces plus ouverts, des allées plus larges, un sol en plastique pour limiter le bruit,  des armoires réfrigérées qui permettent de contenir et préserver la fraîcheur des produits, avec plus de produits (+ 15 à 20%) , bien sûr, frais surtout provenant de Rungis,  dont une gamme plus élargie de snacking,  tout comme l’offre apéritf, avec une rotisserie et une machine à jus,  un nouvel éclairage plus lumineux qui éblouie même certains retraités, mais qui est soucieux des économies d’énergies grâce à des leds, trois caisses tapis dont une panier pour les livraisons placées à gauche de l’entrée.

    « Nous voulons transformer la proximité géographique en proximité relationnelle et faire de nos magasins un vrai lieu de vie.  Nos employés reçoivent une formation spécifique en ce sens dans notre « académie mandarine », qui renforce le sens de l’accueil client » explique t-on à la direction de Franprix qui annonce des progressions de 20% en moyenne du chiffre d’affaire des magasins convertis au concept mandarine. Beaucoup de Vanvéens viennent découvrir par curiosité les résultats de ce lifting. Mais ils ne sont pas au bout de leur surprise car il se pourrait bien qu’il s’équipe de manges debout, tables et chaises le cas échéant sur le trottoir.

  • L’AVANT DERNIER POINT DE PRESSE DE VANVES FERME CE SOIR : DANIEL BUIRE PART A LA RETRAITE

    C’est l’avant dernière librairie/point de presse de Vanves qui ferme ce soir, et l’un des plus ancien commerçant de Vanves qui prend sa retraite avec Daniel Buire. Il y avait une dizaine de librairies/vente de journaux lorsqu’il a ouvert ou repris ce commerce tout prés du lycée Michelet, avenue Victor Hugo et place du Général Leclerc. C’était voilà  33 ans et demi  après avoir travaillé dans la banque, élevé des cèévres pendant deux ans etc…. Il n’est pas étonné par cette baisse du nombre de points de vente car « c’est la preuve d’un monde qui change » explique t-il, à cause d’internet,  de nouvelles  habitudes de lire etc….

    Lui-même a réduit les activités notamment de librairies, arrêtant voilà quelques années la vente de livres et limitant l’activité papeterie, en devenant un point de livraisons des colis commandés sur Internet. Tous  ces clients habituels se souviennent de ces longues files de lycéens à la Rentrée pour passer commandes de livres scolaires ou littéraires étudiés à Michelet. Et il les a vu grandir ses lycéens, avec leurs enfants pour clients, avec le temps qui passe. Car bien sûr, il connaissait tous ces voisins - le menuisier Vincent, la famille Coupée avec ses deux fils restaurateurs dont l’un avait dirigé un temps, le Petit vanvéen etc….  en dehors de ses clients habituels et fidéles comme Pierre Bousquet lorsqu’il était proviseur du lycée Michelet, puis retraité, Guy Janvier qui confiait  : « C’est un humaniste très attentif aux gens, avec un œil perçant sur l‘évolution des choses. Beaucoup venaient chez lui pour parler et échanger, car il était à l’écoute. Moi-même je venais le voir pour échanger, sentir la ville à travers lui » témoigne l’ex-maire de Vanves qui l’a eu dans son équipe municipale entre 1995 et 2001 car il était aussi un homme engagé.

    Ce point presse était devenu  un lieu de convivialité comme la Mercerie de son épouse, à côté, qui a fermé fin Décembre 2015. Et c’est ce qui va lui manquer, comme sa femme, ce contact quotidien avec tous ces vanvéens. Il versera sûrement une petite larme lorsqu’il fermera la porte de son magasin en fin d’après midi. En attendant, il aura installé une petite table avec quelques verres pour ceux qui viendront le saluer. Seul regret. Aucun signe de la mairie depuis qu’il avait annoncé son intention de fermer fin Juin. Une lettre du maire est arrivée voilà quelques jours - alors que ce blog avait annoncé ses intentions notamment lors de la fermeture de la mercerie – pour l’inviter à échanger avec lui sur le devenir de son commerce. Trop tard. ! Alors lorsqu’on voit dans une interview paru sur la newsletter de la ville,  le maire adjoint chargé du commerce proclamer « la force de Vanves, c’est sa proximité avec les acteurs économiques ». Sans commentaires.  Car ce dernier n’est même pas venu le voir avec son délégué au commerce alors qu’à l’annonce de la nomination à ce poste, le blog avait indiqué que l’un des dossiers qu’il aurait à régler serait justement la quasi disparition des points de presse avec le départ à la retraite de Daniel Buire. Espérons qu’il n’aura pas l’outrecuidance de venir le saluer aujourd’hui après ce silence, cette indifférence.  

  • « PETIT ELOGE DES MARCHANDS DE JOURNAUX » : C’EST POUR VANVES ET DANIEL BUIRE

    Parmi tous les journaux, revues, magazines vendus pendant 33 ans par Daniel SBuire, dans l’un des derniers « La Une »  Eric Fottorino a rendu hommage à tous ces marchands de journaux, à travers un petit éloge, alors qu’en 2015, 1000 points de ventes de journaux ont disparus sur l’ensemble du territoire français, écrit avec des témoignages de personnalités dans un numéro consacré au journal

    « Trouver son journal au coin de la rue, c’est se réchauffer à un « petit feu allumé au carrefour » dit l’écrivain Sanièle Sallenave. C’est aussi « ouvrir une fenêtre sur le monde » ajoute le réalisateur Costas-Fravas. « Un bonjour, un sourire, un merci, le marchand apporte un plus : l’humanité » dit de son côté le patron du tour de France, Christian Prud’homme. Le mathématicien Cedric Villani insiste lui sur ce contact indispensable offert par le kiosque avec l’information qu’on n’attendait pas. « L’info ciblée sur Internet est dangereuse en ce sens qu’elle isole et freine le dialogue » observe t-il en plaidant pour cet éventail grand ouvert du marchand de journaux, où l’on se confronte même avec les titres qu’on n’apprécie guére. Loin des algorithmes, les lieux où la presse vit et se déploie, sont une petite goutte d’eau versée dans l’aridité des rapports humains, nous murmure la pianiste Quefelec, peu adeptes des réseaux sociaux où les followers ne sont à ses yeux que des « faux lovers ». Quant à Pierre Arditti, il compare son kiosquier à un bon caviste qui lui fournit le premier morceau de culture sur lequel poser la main : le journal ».