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« PETIT ELOGE DES MARCHANDS DE JOURNAUX » : C’EST POUR VANVES ET DANIEL BUIRE

Parmi tous les journaux, revues, magazines vendus pendant 33 ans par Daniel SBuire, dans l’un des derniers « La Une »  Eric Fottorino a rendu hommage à tous ces marchands de journaux, à travers un petit éloge, alors qu’en 2015, 1000 points de ventes de journaux ont disparus sur l’ensemble du territoire français, écrit avec des témoignages de personnalités dans un numéro consacré au journal

« Trouver son journal au coin de la rue, c’est se réchauffer à un « petit feu allumé au carrefour » dit l’écrivain Sanièle Sallenave. C’est aussi « ouvrir une fenêtre sur le monde » ajoute le réalisateur Costas-Fravas. « Un bonjour, un sourire, un merci, le marchand apporte un plus : l’humanité » dit de son côté le patron du tour de France, Christian Prud’homme. Le mathématicien Cedric Villani insiste lui sur ce contact indispensable offert par le kiosque avec l’information qu’on n’attendait pas. « L’info ciblée sur Internet est dangereuse en ce sens qu’elle isole et freine le dialogue » observe t-il en plaidant pour cet éventail grand ouvert du marchand de journaux, où l’on se confronte même avec les titres qu’on n’apprécie guére. Loin des algorithmes, les lieux où la presse vit et se déploie, sont une petite goutte d’eau versée dans l’aridité des rapports humains, nous murmure la pianiste Quefelec, peu adeptes des réseaux sociaux où les followers ne sont à ses yeux que des « faux lovers ». Quant à Pierre Arditti, il compare son kiosquier à un bon caviste qui lui fournit le premier morceau de culture sur lequel poser la main : le journal ».

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