« C'était une première, en tout cas cela s'est bien passé pour moi et à la semaine prochaine, je crois que c'est comme ça qu'on dit » rigolait Gabriel Attal en clôturant le compte-rendu du conseil des ministres mardi dernier, premier oral visiblement stressé par l'exercice. Certains vanvéens ont pu suivre ce baptême du feu en direct sur les chaînes d’infos. « C'est un gouvernement de 600 jours. Un gouvernement paritaire, de dépassement et de combat » avait il assuré en commençant. « Je ne suis pas là pour donner des leçons, mais pour répondre aux questions », promettait il, la voix peu assurée, en annonçant un séminaire gouvernemental qui se déroule aujourd’hui. « Le gouvernement travaillera sur « quatre axes » : La reconstruction : sociale, environnementale et territoriale, le patriotisme républicain, il souhaite aussi apporter davantage de liberté, associer les forces vives et les élus et enfin l'Europe » a-t-il précisé avant de passer aux questions des journalistes qui ont concerné, bien sûr des sujets très chauds : Quelle réponse aux féministes qui dénoncent les nominations de Darmanin et Dupond-Moretti ? « Le gouvernement ne porte pas moins haut la question de l'égalité des hommes et des femmes.On ne peut pas sacraliser la présomption d'innocence, et considérer qu'il y aurait des personnes qui par la fonction qu'elles occupent ne pourra pas en bénéficier », poursuivait-il au sujet des investigations en cours dans le cadre de la plainte pour viol contre Gérald Darmanin.
Le gouvernement a-t-il viré à droite ? « Je considère qu'il faut regarder les gens pour ce qu'ils font et non pour ce qu'ils sont ou été ! Conviction et efficacité, cela résume l'ensemble des ministres. Ceux qui sont entrés au gouvernement, avaient fait la preuve de leur conviction depuis très longtemps (...) Ce gouvernement incarne le nouveau chemin écologique, social, économique, porté par le président» assurait il. Sur le changement de méthode du gouvernement : « On a un premier retour d'expérience ! Grâce à la Convention pour le climat. On a vu qu'en se parlant en s'écoutant, 150 citoyens tirés au sort pouvaient arriver à converger !». Pourquoi avoir nommé de « fortes » personnalités ?: « Ce sont des personnalités engagées, qui ont déjà exprimé leurs convictions. C'est un atout énorme de les accueillir. On a besoin de personnalités pour avancer ». Et ce sera ainsi toutes les semaines à la fin du conseil des ministres