Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE RENTREE A VANVES AUX POSTURES ELECTORARISTES

    Pour ce conseil municipal de Rentrée à plus de cinq mois des municipales, Mercredi soir, les échanges sont restés républicains,  même si majorité et opposition sont restés sur leurs postures, l’équipe municipale étant manifestement  en campagne comme l’a montré son maire dans ses interventions. Maxime Gagliardi maire adjoint a annoncé sa démission durant cette séance, sans réaction sauf de Gabriel Attal (LREM),  qui a été ouverte par un hommage à Jacques Chirac et aux 4 fonctionnaires de police tués par l’un de leurs collègues et une minute de silence. L’attitude du candidat EELV Pierre Toulouse en restant assis a profondément choqué certains élus, dont le ministre Gabriel Attal, et les personnes dans le public. En tant que fonctionnaire de l’Equipement, il aurait pu être solidaire de ses collègues de la préfecture de police même s’il se considére comme anti-chiraquien (primaire). 

    Une délibérations sur les 28 inscrites à l’ordre du jour avec un vœu,  ont bien démontré cette attitude très électoraliste : L’abstention de la majorité municipale sur l’avis à donner à la ZAC de Malakoff , «compte tenu des remarques formulées sur le contenu de l’impact », la commune demandant «qu’elle soit associée aux réflexions en cours sur le réaménagement du boulevard Pinard et sur la suppression d’une entrée du boulevard Périphérique, et qu’une concertation soit menée avant le démarrage des travaux  sur les questions relatives à la circulation et plus précisement aux flux des véhicules poids lourds ». Bernard Gauducheau souhaite « qu’une véritable concertation soit organisée car il est prévu 80 000 m2 de construction. Quand je vois qu’on me cherche des poux pour 2000 m2 ». Boris Amoroz (FG.PC) n’a pas pu s’empêcher de faire un comparatif avec Woodeum : «Malakoff a réalisé une grande concertation avec la population, ce qui n’a pas été le cas pour le projet Woodeum porte Brancion. L’étude d’impact est très complète, avec plus d’élément qu’on en a eu avec  Woodeum ! »

    Le vœu présenté par Boris Amoroz sur la défense du service public des Finances publiques et contre la suppression du Centre des Impôts de Vanves (Cf le Bog du 9 Octobre) a fait l’objet d’un contre proposition de la majorité municipale puisque le maire a proposé un vœu de substitution : Il a considéré le contenu de ce vœu réducteur, ignorant l’évolution avec le développement du numérique et la dématérialisation des démarches administratives, car il  ne faut pas oublier le commissariat dont la ville a réclamé une augmentation des effectifs et refuse la mutualisation alors qu’elle s’est démené pour trouver ce bâtiment (ex-gendarmerie) pour l’accueillir,  la poste où la ville a défendu, suie à la fermeture d’un bureau de la poste,  la mise en place de relais de proximité, la SNCF qui ferme ses guichets de proximité etc…Alors que Boris Amoroz (FG/PC) demande que soit bien spécifier le maintien du Centre des Impôts, et que Guillaume Moucheroud (EELV) se félicitait de ce consensus, Anne Mondon (PS) n’en relevait pas moins que c’est faire le bilan de la municipalité en la matière. Quant à Gabriel Attal (LREM), il considérait que « c’est un mélange de tout et n’importe quoi ! Pour le service public des Finances publiques, il n’y a aucune fermeture décodée par le ministre qui a lancé une concertation. Un territoire comme ne notre, ne peut il pas faire un tel effort si cela doit permettre d’en préserver ou d’en ouvrir dans d’autres territoires qui en ont vraiment besoin » a-t-il expliqué en proposant au maire de ne pas hésiter à le solliciter «lorsque vous n’obtenez pas de réponse’s concernant le commissariat ! Tout cela, c’est beaucoup d’incantations » a-t-il conclu. « Et bien nous allons expliquer tout cela aux vanvéens » a tonné Bernard Gauducheau

  • DEMISSION DE MAXIME GAGLIARDI DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : «Vanves a définitivement besoin d’une vision renouvelée !»

    Maxime Gagliardi a annoncé sa démission de sa fonction de Maire-Adjoint et du Conseil Municipal : «Elu depuis 2001, je me suis investi tout au long de ces années, avec passion et engagement pour servir les Vanvéens.  J’ai toujours veillé à ce que mon action soit menée pour l’intérêt général, sans exclusive partisane. La délégation aux Sports ne souffre à mon sens, aucun écart possible à ce principe fondamental.  C’est dans cet esprit que j’ai toujours activement œuvré tout au long de ces 18 années passées à vos côtés, pour promouvoir le Sport au sein de notre ville, et ainsi participer à son développement, sur tous les terrains vanvéens, franciliens et au-delà, puisque de belles aventures sportives mais avant tout humaines, m’ont régulièrement conduit à aller encourager les diverses équipes de notre ville. Après 3 mandats au cours desquels j’ai toujours loyalement soutenu l’actuelle majorité municipale, tout en essayant de défendre avec force et passion des points de vue souvent différents et singuliers, je pense sincèrement que le temps du renouveau est arrivé. Il est l’heure de passer le relais ! » acrit il dans un message.  

    « Vanves a définitivement besoin d’une vision renouvelée, fondement de son rayonnement pour les prochaines décennies. Dans un environnement en permanente mutation, confrontée à des enjeux économiques, écologiques, technologiques et sociaux majeurs, Vanves doit pouvoir développer une énergie nouvelle pour s’inscrire activement au cœur de la Métropole du Grand Paris, et devenir un acteur incontournable de cette instance ! Conscient que nous aurions pu faire encore mieux, sûr de l’immensité de ce qui reste à édifier, je peux vous assurer être cependant fier du travail accompli avec les différentes équipes qui m’ont suivi avec engagement et enthousiasme et bien sûr, en partenariat avec le Mouvement associatif . Après tant d’années auprès de vous, pour vous, je n’oublierai jamais les joies et les peines qui ont jalonné ce long parcours : les soirs de victoires ou de défaites, leurs lendemains euphoriques ou moroses, vos sourires, nos échanges et toujours notre passion partagée.

    Je conserverai aussi profondément gravé en ma mémoire le souvenir de nos amis trop tôt disparus. Deux hommes d’exception ont profondément marqué et guidé mon action :  Maurice Magne, Président du Stade de Vanves et Gérard Clérin, Directeur des Sports de notre ville.  Ils incarnaient le sens du devoir et l’engagement désintéressé.  Ils avaient des convictions sportives fortes et des valeurs humaines rares alliées à une passion sans limite pour Vanves ; ce fut un immense honneur de les connaître et de les côtoyer.  Ils ont été et resteront une source d’inspiration pour moi, à titre individuel et personnel. Détaché désormais de tout engagement partisan, je reste plus que jamais un citoyen engagé».

  • VANVES THEATRE D’UN PACTE ENTRE CANDIDATS LR POUR LA PRESIDENCE DU MOUVEMENT

    Cinq jours avant le premier tour de l’élection du présidence des Républicains, deux des trois candidats, Julien Aubert le député souverainiste du Vaucluse et Guillaume Larrivé le député libéral de l’Yonne  ont participé à un débat organisé à Vanves la section et la fédération LR. Ils ont réussis à réunir une centaine de militants et d’élus  dans ce petit préau de l’école maternelle Max Fourestier, en présence d’Isabelle Debré, vice présidente du CD92, de maires adjoints LR (F .Saimpert, P.Kaazan, S. Bourg..). Christian Jacob, président du groupe LR à l’assemblée nationale,  le favori avait décliné l’invitation, souhaitant rester fidèle à une règle qu’il s’est imposée: ne jamais débattre avec des membres de sa famille politique. Philippe Juvin président de la Fédération LR 92 l’a excusé en expliquant qu’il n’a pas été présent pour des raisons d’agenda : «Ce débat est important. Vous n’êtes pas n’importe qui. Vous êtes un parti de gouvernement. Vous portez un projet politique. Je ne me résous à un parti miniature à 8%»  a  t-il expliqué  après quelques mots de bienvenue de Bertrand Voisine, responsable de la section Vanves LR.

    Les participants, au cours de ce débat qui a abordé l’organisation du mouvement, les questions du la PMA/GPA, des retraites, de l’écologie, ont assisté à ce que certains médias ont dénommé le «Pacte de Vanves : « Si je suis élu président, je nomme Julien comme mon vice-président. Parce qu'il a du talent et que c'est mon ami» a affirmé Guillaume Larrivé. « Moi aussi je prends Guillaume Larrivé comme vice-président» a rétorqué Julien Aubert. C’est intervenu juste après que le député de l’Yonne ait proposé de «l’essayer» en organisant  au bout d’un an un référendum des militants pour décider ou non, de continuer avec lui Du coup, son collègue du vaucluse a repris la parole en étant d’accord sur ce référendum d’initiative militante : «Je veux que l’on se mette sous tension en vous demandant de vous prononcer un an après». Mais voilà, beaucoup pensent que c’est plié pour tous les deux face à un Christian Jacob favori dans un parti tétanisée par ses multiples défaites et divisions qui s’en sont suivis. Ce qui explique cette campagne sans débat ni passe d'armes, «cette élection n'intéresse personne» dixit un élu LR, dont les médias ont peu parlé jusqu’à présent. Il est vrai que l’actualité s’en est chargée

    Mais l’avantage de cette réunion a été, pour ses participants d’entendre un autre discours :  «La moitié de la presse a dit qu’on est mort et que l’élection est pliée. Maisj’ai voulu  me présenter à cette élection, car la démission d’un président élu à 95% n’est pas anodin. Il a été empêché par une partie de nos amis qui ne lui ont pas facilité la tâche. Pour Christian (Jacob), l’idée est de faire revenir l’humain et voir quel parti on va devenir. Le mantra de l’unité ne suffit pas. 8% est en la meilleure preuve. On a le droit d’avoir une hétérogénéité tout en aspirant à l’unité. Mais elle ne nous sauvera pas. Je propose de définir ce que nous sommes. Car on n’est pas d’accord sur l’Europe, sur l’économie, sur l’évolution de la commune, les questions sociétales » a expliqué Julien Aubert en proposant une ligne gaulliste libérale, en faveur de l’intelligence économique, en ré-inventant un Etat dans un monde qui l’a déconstruit. «On a pêché par paresse. Place au rassemblement » a-t-il conclu.

    «Je n’ai plus envie de faire semblant pour être applaudi et écouter les mêmes âneries après s’être pris trois tâcles électorales depuis 2017. Pas de tactique à la Shaddock ! On n’a pas envie de devenir un parti de nostalgique, d’anciens combattants, en reconstruisant le RPR, mais plutôt de construire le parti populaire de l’après Macron. Et faire 51% en 2022. C’est mon obsession. Nous sommes les Républicains, les héritiers des fondateurs de la Ve République» a clamé Guillaumé Larrivée en expliquant sa méthode - «Changer tout le management, se faire confiance, aller sur le terrain pour discuter des grandes propositions pour la France dés le printemps 2020» -  sa ligne  - « Faire comprendre qu’on a compris le monde a changé et que nous avons des solutions en projetant la France vers 2030 !C’est la ligne de la France libre, puissance européenne, la France de tous les territoires ».

    Ce fut aussi l’occasion la droite dure s’exprimer par exemple sur la PMA : «il faut fixer une limite et ne pas se réveiller dans quelques années hagards, dans un monde transhumaniste où on créerait des bébés sur commande et presque sur mesure» a mis en garde Guillaume Larrivé. «Le vrai sujet est de savoir si la droite est prête à revenir sur le volet filiation de la loi Taubira» pour Julien Aubert qui sur le plan écologique a raillé Greta Thunberg «la prophétesse» qu’il ne peut pas voir en peinture et «les écolos millénaristes».